Rousseau, qui étendit et agrandit parmi nous le genre que Malherbe avait créé, fut l’un de ceux qui payèrent le plus chèrement par le malheur le privilége de la renommée. […] » Pour ce genre de poésies, dont Rousseau fit présent à notre langue, « il semble, comme l’a remarqué Le Brun, qu’il s’est plu à réserver toute la flexibilité de son beau talent : elles suffiraient pour le placer au plus haut rang, parce qu’il y développe toutes les qualités qui font le grand poëte ».
Il excella dans un genre secondaire où il se distingue par l’élégance, la coquetterie, le mérite de la difficulté vaincue, et l’adresse d’une facture ingénieuse. […] Cette pièce est le chef-d’œuvre et la condamnation du genre, c’est-à-dire de cette poésie artificielle qui décrit pour décrire et montrer son savoir-faire.
La souveraine éloquence gouverna ainsi longtemps la plus fine5 partie du genre humain, et présida aux affaires de la Grèce. […] Ce n’est point un cartel d’ennemi à ennemi ; c’est une satire ; c’est un pasquin 1 ; c’est quelque chose de pis : ou plutôt ce sont les premières pièces d’un procès criminel intenté par le genre humain que les vices de Tibère avaient offensé.
. — Les commençants qui veulent se former un goût sûr et un bon style, doivent donc lire peu de livres, et les choisir dans le genre de leur talent. […] Quant aux règles pratiques concernant ce genre d’imitation, nous ne pouvons les exposer ici, par la raison bien simple qu’il n’entre pas dans le plan d’un traité de littérature d’enseigner à traduire.
Les notions élémentaires et la connaissance de la syntaxe générale suffisent alors pour guider les jeunes intelligences, dont la pénétration devance bien souvent, dans ce genre de traduction, les règles progressives de la théorie. […] Pour prévenir les élèves contre le découragement injuste ou la confiance présomptueuse que pourrait leur inspirer le nom de l’auteur, rapproché de chaque sujet, nous nous sommes interdit toute indication de ce genre.
Les hommes ont devant eux des terres immenses qui sont vides et incultes ; et ils renversent le genre humain pour un coin de cette terre si négligée. […] Nos muses ne doivent point être jalouses l’une de l’autre : leurs genres sont si différents !
Descartes veut ici parler de l’alchimie, de l’astrologie, de la magie et autres chimères de ce genre. […] Descartes est jugé ainsi par le père Guénard : « Il est aisé de compter les hommes qui n’ont pensé d’après personne et qui ont fait penser d’après eux le genre humain.
C’est le genre de certains auteurs précieux et maniérés et auxquels nous ne pouvons adresser d’autre conseil que celui de Maynard ou celui de Boileau, c’est-à-dire un sage silence ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce défaut ; un de nos écrivains s’efforce d’exprimer ce que c’est que la Naïveté : « On est naïvement héros, naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement beau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté, point de beauté : on est un arbre, une fleur, une plante, un animal naïvement ; je dirai presque que de l’eau est naïvement de l’eau, sans quoi elle visera à de l’acier poli et au cristal. […] Les poètes recherchent beaucoup ce genre de beauté qui convient aussi parfaitement à la prose, toutes les fois qu’il s’agit de décrire. […] La suite de cette éloquente oraison funèbre se distingue par des beautés d’un ordre aussi élevé, et nous apprend qu’en général le choix des expressions, la tournure des phrases, la coupe des périodes, en flattant agréablement l’oreille, porte dans les ouvrages de ce genre ; un air de grandeur et de majesté dont les pensées seules ne pourraient, jamais les revêtir.
Universellement chéri, il fut surnommé l’amour et les délices du genre humain.