La foi plantée dans l’Amérique, parmi tant d’orages, ne cesse pas d’y porter des fruits.
Vous n’aurez point, il est vrai, l’illusion des plaisirs imaginaires ; vous n’aurez point aussi les douleurs qui en sont le fruit ; vous gagnerez beaucoup à cet échange ; ces douleurs sont fréquentes et réelles, et ces plaisirs rares et vains.
Outre que cette langue, suspecte d’hérésie, avait alors l’attrait du fruit défendu, un esprit si curieux et si ouvert devait préférer le génie athénien, ses variétés, ses audaces, sa souple désinvolture, sa netteté scientifique, ses grâces ou son enjouement, à l’austérité du latin, cet instrument de la discipline et de la tradition.
La couleur locale consiste donc à emprunter les descriptions et les formes des discours qui entrent dans le récit, de la nature du climat et des habitudes du peuple chez lequel s’est passé le fait que l’on raconte. » Comme la couleur locale est un des cachets les plus précieux d’une bonne narration, nous présentons les deux sujets suivants aux jeunes gens ou aux jeunes personnes pour qu’ils s’exercent on ce genre ; et lorsque leur travail sera terminé, ils pourront lire avec fruit et comparer avec leurs compositions ces deux narrations qu’ils trouveront développées dans le deuxième volume.
Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es donnée ?
L’automne étant arrivé, le plus jeune voit l’arbre de son frère chargé de beaux fruits. […] Elle a mis fin aux jours de cet enfant, parce que, s’il eût vécu, il serait devenu malheureux et coupable. » Almanzor recueille le fruit de cette leçon que la Providence a bien voulu lui donner, il reconnaît que Dieu dirige tout, et que l’homme doit adorer ses décrets dans les choses les plus inexplicables. […] Madame Milville lui fait l’accueil qu’elle devait à un parent, à un ami et à un infortuné ; elle l’écoute avec une tendre sympathie, elle lui promet de faire pour lui tout ce qui sera en son pouvoir ; elle l’invite à partager sa table modeste, elle lui offre une pièce d’or, fruit de ses économies.
De là elle prit ce nom de Satura, qui signifiait un bassin, dans lequel on offrait aux dieux toute sortes de fruits à la fois, et sans les distinguer ; et par suite une farce, une macédoine, un mélange de différentes choses.
Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ?
. = Mangez de ce fruit : il est agréable au goût ; de plus, il est bon pour la santé.