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2. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

En peu de jours le châtelain barbare est frappé dans sa fortune, dans sa famille, dans son honneur, dans sa personne. […] Le nom de famille de Pie IX est Mastaï. […] … Non ; car un serment antérieur, un serment plus saint le lie à sa patrie, à sa famille, à tous ses devoirs. […] Si les Français triomphent, quel sera son sort et celui de sa famille ?... […] Né à Mont-de-Marsan, sa famille subsiste encore.

3. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52

. — L, au milieu et à la fin des mots, quand elle est précédée d’un i, est ordinairement mouillée, et se prononce comme à la fin de ces mots, soleil, orgueil, famille, bouillir. […] Exemples : Cet homme est utile et cher à sa famille. […] Mais on ne peut pas dire : cet homme est utile et chéri de sa famille, parce que l’adjectif utile ne peut régir de sa famille.

4. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Il n’est votre parent que par alliance, et cependant vous vous intéressez à lui comme s’il était de votre famille. […] Charles, duc de Normandie, dit le connétable de Bourbon, était membre de la famille royale de France. […] Une famille opulente vivait à Athènes, Elle éprouva des revers qui la réduisirent à l’indigence. […] Il invoque ensuite la tendresse qu’une famille a pour son aîné ; il en appelle aux cœurs des pères et mères. […] Or, qu’on suppose la famille privée de Callidore, qui la soutiendra ?

5. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242

Là, nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. […] Mon camarade, au contraire, il était de la famille, il riait, il causait avec eux ; et par une imprudence que j’aurais dû prévoir (mais quoi ! […] Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l’avions recommandé.

6. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123

Le saint roi rendit aux peuples, avec la tranquillité, la joie et l’abondance : les familles virent renaître ces siècles heureux qu’elles avaient tant regrettés ; les villes reprirent leur premier éclat ; les arts, facilités par les largesses du prince, attirèrent chez nous les richesses des étrangers : le royaume, déjà si abondant de son propre fonds, se vit encore enrichi de l’abondance de nos voisins. […] A la tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses sujets, assis sous le bois de Vincennes avec une affabilité que la simplicité du lieu rendait encore plus respectable ; réglant les intérêts des familles, réconciliant les pères avec les enfants, démêlant les passions de l’équité, assurant les droits de la veuve et de l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans des détails dont des subalternes se seraient crus déshonorés, et ne trouvant indigne d’un prince et indécent à la majesté des rois que d’ignorer les besoins de leurs peuples.

7. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — R — article » p. 421

Riquet ou Riquety (Pierre-Paul de), baron de Bon-Repos, né à Béziers d’une noble et ancienne famille de Florence. […] Sa famille se divisa en deux branches, dont l’une est connue sous le nom de Riquet, comte de Caraman, et l’autre sous le nom de Riquety, marquis de Mirabeau.

8. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

Ils avaient un roi d’une origine étrangère, qui, voulant corriger la méchanceté de leur naturel, les traitait sévèrement ; mais ils conjurèrent contre lui, le tuèrent et exterminèrent toute la famille royale. […] Les Troglodites périrent tous ; de tant de familles il n’en resta que deux qui échappèrent aux malheurs de la nation. […] Le peuple Troglodite se regardait comme une seule famille : les troupeaux étaient presque toujours confondus ; la seule peine qu’on s’épargnait ordinairement, c’était de les partager. […] Qu’est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône verse des larmes ?

9. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

que vous étiez vraiment heureuse, puisque, après avoir perdu la moitié de votre bonheur, il vous reste encore de quoi faire celui d’une autre famille ! […] J’ai pleuré comme elle : car je ne soutiens pas une telle idée, et j’y prends un intérêt sensible, comme si j’étais de la vraie famille. […] Mépriser la famille, rougir d’un parent pauvre, est une lâcheté. […] Ne vous étonnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille, car j’y prends beaucoup d’intérêt. […] Il ne promènera pas sa honte dans tout le village, il se hâte de s’en retourner près de sa famille.

10. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88

Cependant, bien que chaque individu ait en lui quelque chose de typique, et soit, comme on l’a dit, un microcosme, il n’est pas seul au monde, et, tout en s’étudiant soi-même, il ne doit point perdre de vue les autres, dans les diverses modifications que peuvent leur faire subir le climat, l’âge, le sexe, le tempérament, le pays, le siècle, la religion, les institutions politiques et sociales, les relations de famille, l’éducation, les occupations enfin, et les habitudes journalières. […] Voici, par exemple, une série de portraits, tous français, il y a plus, tous appartenant à la même famille, aux Montmorency. […] Au xviiie  siècle, le théâtre s’essaya à représenter ainsi, au lieu des passions, les rapports de famille ou de société. Le Père de famille, le Fils naturel de Diderot, beaucoup d’autres drames de cette époque, appartiennent à cet ordre d’idées qui n’était pas à dédaigner.

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