Les fables et les actions simples.] […] Le sens deviendrait : « Parmi les fables, en général (qu’elles soient historiques ou inventées par le poëte), les moins bonnes, etc. » Épisodiques.] ’ΕπƐισοδιώδη.
Il convient au récit, à la fable, à l’églogue, à tous les sujets qui ne demandent ni élévation, ni grandeur. […] La Fontaine est plein de traits d’une admirable naïveté : témoin la fable qui a pour titre : La Laitière et le Pot au lait. […] Les Orientaux ont souvent employé le langage allégorique dans leurs fables et leurs paraboles. […] La Fontaine, dans une de ses fables, a finement critiqué une hyperbole ridicule. […] L’allusion se tire de l’histoire, de la fable des coutumes, des mœurs, de quelque fait connu.
On peut s’en servir dans les contes, les fables et autres petites pièces, où il s’agit de peindre des choses agréables avec rapidité. […] La fable admet les petits vers, même ceux de deux ou trois syllabes. […] Ainsi, dans la fable, la comédie et les poésies dont la simplicité forme le caractère, l’enjambement donne souvent au style plus de grâce et de vivacité. […] On s’en sert dans les fables, les chansons, les dithyrambes, les madrigaux, les poésies légères et les chœurs dramatiques. […] C’est en vers libres que La Fontaine a écrit toutes ses fables, à l’exception de onze, comme Jupiter et les Tonnerres, le Coq et la Perle, le Rat de ville et le Rat des champs, etc.
Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses longues erreurs, On aurait pu faire une autre Odyssée Et par vingt chants endormir les lecteurs ; On aurait pu des fables surannées Ressusciter les diables et les dieux ; Des faits d’un mois occuper des années, Et, sur ses tons d’un sublime ennuyeux, Psalmodier la cause infortunée D’un perroquet non moins brillant qu’Énée, Non moins dévot, plus malheureux que lui. […] Ainsi le poëte a su cacher sous les voiles d’une fable plaisante et frivole une très-grave et très-bonne leçon.
Elle se réduit souvent à une sentence et exprime très bien alors la morale d’une fable. […] Le dialogue entre pour une part assez importante dans les paraboles, dans les fables. […] les analyses des pièces du théâtre classique, par La Harpe ; — celle de la fable Le Chêne et le Roseau par Le Batteux ; — celle du Cid de Corneille par Sainte-Beuve (Nouveaux Lundis, t. […] Il nous suffira, pour en montrer le ridicule, de citer la satire et la fable, que l’on rangeait parmi les petits genres ou genres secondaires. […] Les héros sont à peu près exclusivement ceux de la fable ou de l’histoire.
C’est pour son royal élève qu’il composa ces fables ingénieuse qui se soutiennent dans le voisinage de La Fontaine ; ces Dialogues des Morts où l’histoire est morale sans nous ennuyer ; enfin le Télémaque, ce roman où un paganisme épuré se mêle à un christianisme embelli de toutes les grâces de la mythologie. […] Cette fable fut composée un jour qu’au réveil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince, les yeux encore tout endormis, était de mauvaise humeur, et avait ses nerfs. […] Les fables de Fénelon nous font assister aux incidents de l’éducation littéraire du duc de Bourgogne.
« On appelle cors les cornes qui sortent des perches du cerf, dit le dictionnaire de l’Académie ; et un cerf de dix cors, ou, plus ordinairement, cerf dix cors, est un cerf de moyen âge. » — Néanmoins La Fontaine, dans ses Fables, X, 1, entend par cerf dix cors un vieux cerf : L’animal chargé d’ans, vieux cerf et de dix cors… 2. […] La Fontaine, fable du Renard et du Bouc.
Ailleurs La Fontaine nous fait une description en un seul mot : Le long d’un clair ruisseau buvait une colombe : et dans cette même fable du Héron, comme il nous fait une charmante description de l’eau : L’onde était transparente, ainsi qu’aux plus beaux jours. […] La Fontaine, en sa qualité d’écrivain philosophe, répand chaque instant dans ses fables des réflexions et des sentences remarquables. Dans la fable intitulée le Lion et le Rat : Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d’un plus petit que soi. Dans la fable charmante des Deux Pigeons : L’absence est le plus grand des maux. […] Et dans une autre fable où figurent encore les Grenouilles, La Fontaine, voulant peindre la vivacité de leurs plaintes-et la vivacité de la réponse que leur fait le dieu Jupin, s’est exprimé ainsi : Le monarque des dieux leur envoie une grue, Qui les croque, qui les tue, Qui les gobe à son plaisir : Et grenouilles de se plaindre : Et Jupin de leur dire…………..
Enfin la fable ou l’apologue n’est que le développement d’un exemple imaginé pour appuyer un principe moral. […] Pour un but contraire, La Fontaine a employé le même moyen dans sa fable intitulée, Le Coche et la Mouche : Dans un chemin montant, Sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche ; Hommes, moines, vieillards, tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était rendu. […] La Fontaine en offre un charmant exemple dans ce passage de la fable : Le Savetier et le Financier : Eh bien !