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172. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Elle est soupçonneuse, inquiète, injuste, et passe facilement à l’espérance pour retourner bientôt à la pensée de ses maux.

173. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

Mais quand on dit, la chaleur du combat, un rayon d’espérance, ils sont pris dans le sens figuré.

174. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

La tribune politique offre aussi une brillante carrière à l’orateur, et nous permet de nouvelles espérances. […] , ibid.) que, lorsqu’il prononça ce morceau, il fut interrompu par les applaudissements de l’auditoire ; mais, dans un âge plus mûr, il reconnaissait que, si on l’avait approuvé, ce n’était pas tant pour les beautés réelles que dans l’espérance de celles qu’il semblait promettre : Sunt enim omnia sicut adolescentis non tam re et maturitate, quam spe et exspectatione, laudati. […] Oreste apprend qu’Hermione n’a pu survivre à Pyrrhus, qu’il vient lui-même d’immoler ; il s’écrie : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance !

175. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Tel qu’à vagues épandues Marche un fleuve impétueux De qui les neiges fondues Rendent le cours furieux : Rien n’est sûr en son rivage ; Ce qu’il trouve, il le ravage : Et traînant comme buissons Les chênes et leurs racines, Ôte aux campagnes voisines L’espérance des moissons.

176. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

. : = Il y a trois vertus théologales, savoir, la foi, l’espérance et la charité : = Cet homme est propre à bien des choses, surtout aux négociations.

177. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

La terreur, la pitié, la haine, la colère, le mépris, la douleur, la joie, l’espérance, tout un monde d’harmonies, qui dorment au fond des cœurs mortels, s’éveillera au rhythme savant de vos paroles cadencées.

178. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Et, par exemple, quoi de plus clair, de plus sensible, de plus facile à concevoir, que le développement de l’idée de la vertu, tel que Cicéron nous le donne, lorsqu’ils liront qu’elle est à la fois prudence, justice, force et tempérance ; que la prudence est le discernement des choses, bonnes, mauvaises, indifférentes ; que la justice est l’état habituel d’une âme attentive et fidèle à rendre à chacun ce qui lui est dû sans préjudice du bien public ; que la force consiste à braver les périls et à supporter les travaux : qu’elle est composée de grandeur d’âme, de confiance, de patience et de persévérance ; que le propre de la grandeur d’âme est de former de généreux desseins, et d’y porter une résolution qui leur donne encore plus de lustre ; que le caractère de la confiance est de compter sur soi, dans de louables entreprises, et de mettre en ses propres forces une espérance ferme, d’en vaincre les obstacles et d’en surmonter les dangers ; que la patience s’exerce à souffrir volontairement et longtemps, pour remplir des devoirs pénibles ; que la persévérance est une stabilité perpétuelle dans des résolutions mûrement réfléchies, et qu’on n’a prise qu’après avoir tout prévu et tout consulté ; que la tempérance est la domination d’une raison sévère sur tous les mouvements de laine et sur tous ses penchants impétueux et déréglés ; que ses espèces sont la continence, la clémence et la modestie que, sous le frein de la continence, la fougue des désirs est réprimée par la raison ; que la clémence adoucit les transports d’une colère aveugle ou d’un âpre ressentiment : que la modestie enfin répand une pudeur honnête dans toute la conduite d’un homme de bien, et ajoute un nouvel éclat à la dignité des actions louables ? […] Le poëme tragique vous serre le cœur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et le temps de vous remettre ; ou, s’il vous donne quelque relâche, c’est pour vous replonger dans de nouveaux abîmes et dans de nouvelles alarmes ne vous conduit à la terreur par la pitié, ou réciproquement à la pitié par le terrible ; vous mène par les larmes, par les sanglots, par l’incertitude, par l’espérance, par la crainte, par les surprises et par  l’horreur, jusqu’à la catastrophe. […] Le Temple du Goût Le cardinal, oracle de la France61 Non ce Mentor qui gouverne aujourd’hui, Mais ce Nestor qui du Pinde est l’appui, Qui des savants a passé l’espérance, Qui les soutient, qui les anime tous, Qui les éclaire, et qui règne sur nous Par les attraits de sa douce éloquence ; Ce cardinal qui sur un nouveau ton En vers latins fait parler la sagesse, Réunissant Virgile avec Platon, Vengeur du ciel, et vainqueur de Lucrèce62 Ce cardinal enfin, que tout le monde doit reconnaître à ce portrait, me dit un jour qu’il voulait que j’allasse avec lui au Temple du Goût. […] Nous n’osons dire à Votre Majesté, quelque amour qu’elle ait pour son peuple, qu’il n’y a plus qu’un secret d’augmenter notre bonheur, c’est de diminuer son courage, et que le ciel nous vendrait trop cher ses prodiges s’il nous en coûtait vos dangers, ou ceux du jeune héros qui forme nos plus chères espérances.

179. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Mais Soliman, avant d’épouser Roxelane, avait eu d’une autre femme un fils nommé Zéangir, qui donnait les plus belles espérances et qu’il avait déclaré solennellement héritier de ses États. […] Lucius Manlius, qui avait été consul et dictateur à Rome, s’étant rendu odieux par une sévérité excessive, Pomponius, tribun du peuple, son ennemi personnel, conçut l’espérance de le perdre, et l’accusa devant le peuple romain.

180. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

. — Le personnage de Sévère dans Polyeucte est un personnage de premier ordre : noblesse, élévation, générosité ; bien que Pauline ait épousé Polyeucte, il l’aime toujours et, faisant passer son bonheur avant le sien propre, il travaille de toutes ses forces à ruiner ses plus chères espérances. […] Voilà ce qui m’a fait persister dans mon entreprise, et je me flatte de l’espérance que, si je ne cours dans cette carrière avec succès, on me donnera au moins la gloire de l’avoir ouverte.

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