/ 237
221. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Mais elle manque, ainsi que sa poésie, de nerf et de chaleur ; elle est froide, parce qu’il entrait dans la manière de l’auteur d’aimer à disserter, et de disserter longuement ; elle est sèche, parce que le ton et le style didactiques étaient naturels à M. de La Harpe ; de là ces lieux communs que l’on rencontre si fréquemment dans ses discours académiques, et qui n’appartiennent pas plus au style qu’au genre oratoire.

222. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Mais, avant de chercher l’ordre dans lequel on présentera ses pensées, il faut s’en être fait un autre plus général et plus fixe, où ne doivent entrer que les premières vues et les principales idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan, qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’étendue ; c’est en se rappelant sans cesse ces premiers linéaments, qu’on déterminera les justes intervalles qui séparent les idées principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir1.

223. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Tel qu’il est cependant, c’est un chef-d’œuvre qu’on ne saurait assez admirer, et dont nous extrayons, comme un morceau achevé, ce récit de la mort d’Alexandre : Alexandre fit son entrée à Babylone avec un éclat qui surpassait tout ce que l’univers avait jamais vu ; et après avoir vengé la Grèce, après avoir subjugué avec une promptitude incroyable, toutes les terres de la domination persienne, pour assurer de tous côtés son nouvel empire, ou plutôt pour contenter son ambition et rendre son nom plus fameux que celui de Bacchus, il entra dans les Indes, où il poussa ses conquêtes plus loin que ce célèbre vainqueur.

224. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Si elles ne sont pas également intéressantes, l’une est alors subordonnée à l’autre, et ne doit entrer que comme concourant à la faire ressortir.

225. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Entrez, toutes les portes vous sont ouvertes ; mon antichambre n’est pas faite pour s’y ennuyer3 en m’attendant ; passez jusqu’à moi sans me faire avertir.

226. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118

Outre les exemples déjà cités comme modèles de pensées et de sentiments naturels, nous mentionnerons les morceaux suivants : la jeune Captive, par André Chénier ; l’Écureuil et le Rat, par Laurent de Jussieu ; la Solitude de Fontenay, par Chaulieu, dont voici quelques strophes : Désert, aimable solitude, Séjour du calme et de la paix, Asile où n’entrèrent jamais Le tumulte et l’inquiétude.

227. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Le premier exercice que l’on a coutume de faire, pour apprendre les règles de la versification, consiste à retourner les vers, c’est-à-dire à disposer convenablement les mots qui doivent entrer dans leur formation.

228. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

V) 2° Entrons chez Bérénice ; et, puisqu’on nous l’ordonne, Allons lui déclarer que Titus l’abandonne.....

229. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

« Quand une fois, dit Quintilien, l’auditeur commence à partager nos sentiments, quand nous faisons entrer dans son cœur la haine ou l’amitié, l’indignation ou la crainte alors il est subjugué, il fait de notre affaire la sienne propre, il n’examine plus ; le torrent l’entraîne et il se laisse aller… » La première et indispensable condition pour exercer de l’influence sur les cœurs, c’est d’abord d’être soi-même bien touché, avant de songer à toucher les autres.

/ 237