/ 252
135. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Cette unité de dessein fait qu’on voit d’un seul coup d’œil l’ouvrage entier, comme on voit de la place publique d’une ville toutes les rues et toutes les portes, quand toutes les rues sont droites, égales et en symétrie2. […] Alexandre, ce conquérant rapide que Daniel dépeint comme ne touchant pas la terre de ses pieds7, lui qui fut si jaloux de subjuguer le monde entier, s’arrêta bien loin en deçà de vous ; mais la charité va plus loin que l’orgueil. […] Chacun sent en soi une raison bornée et subalterne qui s’égare dès qu’elle échappe à une entière subordination, et qui ne se corrige qu’en rentrant sous le joug d’une autre raison supérieure, universelle et immuable.

136. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »

Il y a des traits d’une grande force, des pensées pleines de grâce ou de finesse, et des morceaux entiers qui respirent le ton de la véritable éloquence.

137. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -

Dans ces trois publications distinctes, mais formant un ensemble qui embrasse le cercle classique tout entier, nous avons eu pour but de réunir, en les graduant suivant l’âge et l’intelligence de ceux qui les doivent étudier, les modèles les plus incontestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le cœur autant que l’esprit de la jeunesse.

138. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Quant a leur théâtre, une vue particulière qui nous a guidé souvent dans la composition du recueil tout entier, comme en feront foi plus d’une des notes qui accompagnent nos citations, nous a particulièrement dirigé dans le choix de celles qu’il nous a fournies : nous avons de préférence reproduit quelques scènes ou fragments de scènes qui offraient des éléments de comparaison avec les écrivains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos poètes français les programmes des classes auxquelles notre recueil s’adresse. […] Aussi avons-nous ajouté aux notes grammaticales, étymologiques, explicatives des mots et de leur sens, des notes, relativement plus étendues, quoique aussi sommaires que possible, destinées à faire connaître le sujet, l’ensemble et quelquefois le caractère général de l’œuvre tout entière. […] Je prie à Dieu que vous puissiez attendre Qu’on ouvre l’huis, une nuit toute entière, Tout en pourpoint dessous une gouttière, Et que l’huis à vous ne veuille entendre102. […] Mais le fameux canon, de son gosier bruyant, Si roide383 ne vomit le boulet foudroyant, Qui va d’un rang entier esclaircir une armee Ou percer le rempart d’une ville sommee384, Que ce fougueux cheval, sentant lascher son frein Et piquer ses deux flancs, part viste de la main, Desbande tous ses nerfs, à soi mesmes eschappe, Le champ plat bat, abat ; destrappe, grappe385, attrape Le vent qui va devant ; couvert de tourbillons386 Escroule sous ses pieds les bluetans387 sillons, Fait descroistre la plaine, et, ne pouvant plus estre Suivi de l’œil, se perd dans la nuë champestre388.

139. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Il est bien essentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du cœur humain, pour en développer les replis les plus secrets, pour démêler les détours artificieux des passions criminelles, que l’homme se cache souvent à lui-même ; en un mot, pour le découvrir tout entier, et faire voir ce qu’il est et ce qu’il doit être. […] Durant les premiers siècles du christianisme, le sermon consistait dans l’explication, soit de l’évangile qu’on venait de lire, soit de quelque autre partie de l’écriture, dont l’orateur prenait un livre tout entier, ou dans laquelle il choisissait les sujets les plus importants. […] Delà vient que le Prince de Condé valait seul à la France des années entières ; que devant lui les forces ennemies les plus redoutables s’affaiblissaient visiblement par la terreur de son nom ; que sous lui nos plus faibles troupes devenaient intrépides et invincibles ; que par lui nos frontières étaient à couvert, et nos provinces en sûreté ; que sous lui se formaient et s’élevaient ces soldats aguerris, ces officiers expérimentés, ces braves dans tous les ordres de la milice, qui se sont depuis signalés dans nos dernières guerres, et qui n’ont acquis tant d’honneur au nom français, que parce qu’ils avaient eu ce Prince pour Maître et pour Chef ». […] Il le fut en effet, non seulement jusqu’à la ruine entière de la république, mais même sous les Empereurs, puisque Néron parvenu à l’empire, prononça l’éloge de Claude son prédécesseur.

140. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »

Les ruines, dont la chute de l’empire romain couvrit l’Europe entière, achevèrent d’étouffer le peu qui restait encore, dans un petit nombre d’âmes privilégiées, d’amour de la gloire et de la liberté.

141. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »

L’éducation littéraire embrasse l’homme tout entier.

142. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Il a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; il met en scène la cour, la ville et la province, bourgeois et nobles, marchands, médecins et hommes de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres, sans compter tous les ridicules et tous les vices, bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entêtement, malveillance, vanité, sottise, jalousie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot, son siècle, et avec lui l’humanité tout entière. […] voilà pour traiter toute une ville entière !

143. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

L’orateur et l’écrivain doivent s’emparer de l’homme tout entier et subjuguer son imagination et son cœur. […] Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défigure. […] Mieux vaudrait encore s’attacher à un seul : Démosthène se forma en copiant huit fois Thucydide tout entier. […] Sublimité, variété, harmonie, tout doit concourir à captiver l’homme tout entier et à l’élever jusqu’au beau idéal de la grandeur. […] L’épopée, c’est l’ouvrage d’une vie entière, le centre de toute l’existence d’un poète.

/ 252