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113. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93

Ce n’est pourtant pas sans douleur ni tristesse ; mon cœur en est blessé, mais je souffre ces maux comme étant dans l’ordre de la Providence. » 1.

114. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

Que m’importe à moi-même ma douleur dans cet instant fugitif, si bientôt je dois le revoir pour ne m’en séparer jamais ?

115. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Que l’on essaie maintenant d’appuyer cette morale sublime, cette grande doctrine des tombeaux sur une base purement mythologique, et bientôt la voix éloquente d’Young se perdra stérilement dans le néant, avec les ombres auxquelles s’adresse sa douleur. Mais sa douleur nous touche, parce qu’il pleure des êtres vertueux ; et ses espérances nous enflamment, ses idées d’immortalité nous transportent, parce que ses espérances et ses idées sont fondées, comme les nôtres, sur l’évidence de la morale évangélique, et que cette morale et cette évidence-là ne laissent lieu ni au doute, ni au désespoir qui le suit nécessairement.

116. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Ainsi, les mots plaisir, repos, candeur, rimeront, non seulement avec désir, dispos, froideur, mais encore avec soupir, berceaux, douleur. […] Sion jusques au ciel élevée autrefois,         Jusqu’aux enfers maintenant abaissée,             Puissé-je demeurer sans voix,         Si dans mes chants ta douleur retracée Jusqu’au dernier soupir n’occupe ma pensée !

117. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Comme il semble que, dans une situation pareille, la haine, l’indignation, la douleur, tous les sentiments qu’un cœur peut contenir doivent déborder dans le discours ! […] La joie, la douleur, la pitié, tous les mouvements que l’éducation nous apprend aujourd’hui à renfermer en nous, à Rome éclataient librement et se traduisaient au grand jour par d’émouvantes manifestations.

118. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

L’épée a frappé au dehors ; mais je sens en moi-même une douleur semblable. […] Tout le monde sait très bien que la douleur, la colère et les autres passions ne cherchent pas un langage brillant. […] ce tribut de ma douleur. […] Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur cœur la tristesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël !  […] Il partagera toutes nos douleurs, entendra toutes nos peines, assistera à tous nos combats.

119. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »

Aimé de Philippe, l’oppresseur de son pays, il s’en justifia en mourant ; car sa douleur ne lui permit pas de survivre à la bataille de Chéronée.

120. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »

Voilà, par exemple, une pensée qui est bien dans le style et dans la manière du chantre sublime de la douleur.

121. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »

   Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t’a ravi tous tes charmes ?

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