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130. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Il se distingue de tous ses contemporains par cette dignité, cette tenue, cette discipline volontaire qui l’assujettit sans le moindre écart à une vocation précise et impérieuse. […] Par la force du génie, on se représentera toutes les idées générales et particulières sous leur véritable point de vue ; par une grande finesse de discernement, on distinguera les pensées stériles des idées fécondes ; par la sagacité que donne la grande habitude d’écrire, on sentira d’avance quel sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit.

131. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »

Il y a, dans ces divers morceaux, de la force, de l’élévation, de la vraie philosophie ; et, ce qui distingue partout le style de Platon, une noblesse et une dignité soutenues dans la pensée et dans l’expression.

132. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53

En effet, à la vivacité si brillante qui la distingue, à son enjouement si hardi et si spirituel, quel tendre dévouement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ?

133. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

On le vit, en ce dernier rang de la milice, ne refuser aucune fatigue et ne craindre aucun péril ; faire par honneur ce que les autres faisaient par nécessité, et ne se distinguer d’eux que par un plus grand attachement au travail et par une plus noble application à tous ses devoirs3.

134. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

On ne distinguait pas toujours recouvré et recouvert.

135. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309

Il se distingue par une brusquerie majestueuse, de la vigueur, de l’essor, une fière tournure, une noblesse native, et un ton déjà presque Cornélien.

136. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Discernere (diversim cernere), voir de plusieurs côtés, discerner, démêler, distinguer. […] Cic. — Distinguere (diversim et l’inusité stinguo, marquer), diversifier, parsemer, entremêler, séparer, distinguer. […] On peut distinguer un ami véritable d’un ami complaisant. […] Nomen était le nom propre qui distinguait la race d’où l’on sortait, comme Pompée, Manlius, Cornélius. — Prænomen était le premier nom qui distinguait chaque personne, comme Marcus, Lucius, Publius. — Cognomen était le surnom qui désignait la famille d’où l’on était, comme Scipion, Lentulus, Dolabella, branche des Cornélius. — Agnomen se donnait à cause de l’adoption, ou pour quelque grande action ; par exemple : Publius Cornélius Scipion l’Africain. […]  — Nominare, nommer, dire le nom pour distinguer.

137. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Les lettres d’affaires doivent se distinguer par la clarté, la brièveté, la précision ; on doit y parler de l’objet en question et en bannir toute phraséologie, tout détail inutile. […] Obligés de réfléchir et de formuler leur jugement, ils s’habitueront à distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais ; ils perfectionneront en eux le goût du beau, et se formeront des principes d’esthétique qu’ils auront souvent occasion d’appliquer. […] Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la grâce et la beauté illuminaient cette sombre demeure d’un doux rayon :, c’était mademoiselle de Coigny.

138. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Son premier abord n’a rien d’imposant, rien qui appelle l’attention, rien qui le fasse distinguer des autres chefs. […] Si vous en distinguez un parmi vous qui ressemble à ce portrait, n’est-ce pas lui que vous désignez de préférence ? […] Les idées ont pour lui des formes qu’il distingue non - seulement à leur accent particulier et au son qu’elles rendent en touchant les cordes de son âme, mais encore à l’attitude qu’elles prennent en se présentant à son imagination.

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