. — Cependant dans ces mêmes murailles, dont il s’était fait un rempart, il enferme avec lui la vengeance et la mort ; et le dieu qui punit le crime l’y poursuivit et l’y atteignit enfin ».
L’apologue est une petite épopée ou l’on peut mettre en action les dieux, les hommes, les animaux et les êtres inanimés.
Marchons, dit-il, où nous appellent et les présages des Dieux, et l’injustice de mes ennemis.
Le serment des dieux !
La nature, l’âme et dieu S’il est vrai que l’univers tout entier ne soit rien en comparaison d’une âme, parce qu’une âme se connaît et que l’univers ne se connaît pas2, l’étude de l’âme ne sera-t-elle pas toujours la première et la plus noble des études ?
Quel dieu l’a révélée, ou quelle expérience l’a pu former de l’observation de ce grand nombre d’astres qu’on n’a pu voir encore deux fois dans la même disposition650 ? […] Mais, comme le dieu eut honte de l’envoyer dans le corps d’un homme sage et vertueux, il le destina au corps d’un harangueur ennuyeux et importun, qui mentait, qui se vantait sans cesse, qui faisait des gestes ridicules, qui se moquait de tout le monde, qui interrompait toutes les conversations les plus polies et les plus solides, pour des riens ou les sottises les plus grossières.
Mélanthe, célèbre médecin d’Athènes, étant dans un temple le premier jour de l’an, demanda aux dieux de faire prospérer ses affaires. […] Confirmation : Mélanthe demandait évidemment aux dieux que ses concitoyens fussent accables de maladies. […] Envers les dieux, qu’il offensait par cette demande impie. […] Mais la prière de Mélanthe n’avait rien que d’innocent : il demandait aux dieux la faveur de guérir ses malades. […] Pieux et sage, aurait-il osé insulter les dieux par une prière sacrilège ?
Le fougueux Pindare chanta, sur le ton le plus énergique et le plus élevé, la puissance des Dieux et les exploits des héros.
Ce genre, dit Boileau, Élevant jusqu’au ciel son vol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les dieux, Aux Athlètes dans la Pise il ouvre la barrière, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière. […] Dans un pays où l’on rendait un culte sérieux au dieu du vin, il est assez naturel qu’on lui ait adressé des hymnes, et que dans ces hymnes les poètes aient imité le délire de l’ivresse : c’était plaire à ce dieu que de lui ressembler.