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103. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Si une description trop vague est dénuée de détails, l’objet faiblement éclairé ne produit sur le lecteur qu’une légère impression, ou même n’en produit pas du tout ; il est absolument dégradé si l’un de ces rapports sous lesquels il est présenté, est ridicule ou bas. […] La haute importance de la règle que je viens d’établir sur le choix convenable des détails dans les descriptions sublimes, n’a pas été, je crois, assez appréciée jusqu’à présent. […] C’est à saisir les beautés de détails de scènes aussi magnifiques, que ceux qui veulent les décrire en vers doivent exercer leur œil et leur goût. […] Après avoir terminé cette dissertation sur les progrès du langage, nous allons nous occuper de ceux de l’écriture, qui méritent également notre attention, sans toutefois exiger que nous entrions dans d’aussi grands détails. […] Je commencerai par le choix des mots, sur lequel il y a peu de choses à dire, à moins de descendre dans de frivoles et fastidieux détails sur la propriété de chacune des lettres ou des sons simples dont se compose une langue.

104. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

La description, qui est la peinture d’un objet dans ses détails les plus pittoresques et les plus intéressants et avec ses couleurs les plus vives, diffère du tableau, dit Marmontel à qui nous empruntons une grande partie de cet article, en ce que le tableau n’a qu’un moment et qu’un lieu fixe. […] Nous avons étudié en détail ce qui concerne les pensées et les sentiments, c’est-à-dire ce qu’il faut pour bien penser et pour bien sentir. […] Elle se trouve dans une phrase quand les idées sont incomplètes, les liaisons insuffisantes, les détails nécessaires omis, en un mot, quand on ne dit pas ce qu’il faut.

105. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »

Il ne se borne point à conseiller des mesures vigoureuses, il entre dans tous les détails, présente tous les moyens possibles d’exécution.

106. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »

Voici comme Thomas décrit les devoirs et les travaux de l’homme d’état : « Il doit gouverner comme la nature, par des principes invariables et simples ; bien organiser l’ensemble, pour que les détails roulent d’eux-mêmes : pour bien juger d’un seul ressort, regarder la machine entière, calculer l’influence de toutes les parties les unes sur les autres, et de chacune sur le tout ; saisir là multitude des rapports entre des intérêts qui semblent éloignés ; faire concourir les divisions même à l’harmonie du tout ; veiller sans cesse à retrancher de la somme des maux qu’entraînent l’embarras de chaque jour, le tourment des affaires, le choc et le contraste éternel de ce qui serait possible dans la nature, et de ce qui cesse de l’être par les passions ».

107. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123

A la tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses sujets, assis sous le bois de Vincennes avec une affabilité que la simplicité du lieu rendait encore plus respectable ; réglant les intérêts des familles, réconciliant les pères avec les enfants, démêlant les passions de l’équité, assurant les droits de la veuve et de l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans des détails dont des subalternes se seraient crus déshonorés, et ne trouvant indigne d’un prince et indécent à la majesté des rois que d’ignorer les besoins de leurs peuples.

108. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

Et, pour me renvoyer annoncer son retour, Et le détail de sa victoire, Ne pouvait-il pas bien attendre qu’il fût jour ? […] — Je le veux bien, madame, et sans m’enfler de gloire, Du détail de cette victoire Je puis parler très-savamment6.

109. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »

Mais les détails qui concernent l’homme public et le philosophe, n’entrent point dans notre plan : il ne s’agit ici que de l’orateur, et nous allons tâcher de le faire connaître, en exposant ses qualités et les taches légères qui les déparent quelquefois.

110. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »

À loisir, en détail, tu veux m’assassiner ; Dans de longs bâillements et des vapeurs mortelles Ensevelir l’honneur des œuvres les plus belles ; Et toujours méthodique, et toujours concerté, Des élans d’un auteur abaisser la fierté, Tomber quand il s’élève, et ramper quand il vole ?

111. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

. — Pour plus de détails sur d’Aguesseau, consulter son Histoire par M.

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