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217. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Le vieux Booz dit à Ruth : Je crains que mes vieux ans n’effarouchent votre âge.

218. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

C’est particulièrement à ces derniers que nous nous attachons ; nous ne craignons pas de les signaler sans cesse ; surtout quand ils appartiennent à cet ordre de questions (le style indirect, par exemple) que les précédents systèmes n’avaient point abordées, ou qu’une étroite et obscure synthèse laissait indécises jusqu’à ce jour, et que l’auteur de la nouvelle Méthode a discutées par une large et lumineuse analyse, a résolues par une savante conviction. […] Cependant nous n’avons pas craint de présenter, de loin en loin, des modèles peu classiques, suivant le précepte de Quintilien.

219. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Albe, où j’ai commencé de respirer le jour, Albe, mon cher pays et mon premier amour, Lorsqu’entre nous et toi je vois la guerre ouverte, Je crains notre victoire autant que notre perte. […] Elle est réduite à dissimuler sa tendresse pour Britannicus, dont elle craindrait de hâter la perte par ses épanchements, car ils sont épiés. […] Ne craignez pas de me rendre la pareille, ma chère enfant, et croyez à toute ma tendresse. […] Ils se livrent au commerce et à l’industrie, et il est à craindre qu’en s’exilant ils n’enrichissent l’étranger aux dépens de la France. […] Développement. — Monseigneur, — Lorsque j’eus l’honneur de vous écrire pour vous faire part de l’invitation faite par l’Académie française à chacun de ses membres de lui signaler les occupations qu’il jugeait les plus propres au caractère de la compagnie, je craignais un peu, je dois vous l’avouer, que cette invitation restât sans effet de votre part.

220. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »

Quant à la guerre actuelle, dont vous redoutez et la durée et l’issue, il suffit de vous rappeler ce que je vous ai cent fois répété, pour cesser d’en craindre les hasards.

221. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Une seule, qui les renferme toutes par son importance : Craignez Dieu et suivez sa loi ; car voilà tout l’homme : Deum time, et mandata ejus observa ; hoc est enim omnis homo (c. 12. v. 13).

222. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

De ce monstre si farouche Craignez la feinte douceur : La vengeance est dans son cœur, Et la pitié dans sa bouche.

223. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Il est plus moral, parce que la victoire dépend de notre volonté, de nos efforts, et qu’il nous enseigne à nous craindre nous-mêmes, à ne pas nous laisser décourager ni abattre dans la lutte ; il est plus fécond et plus varié, en ce sens qu’il peut mettre en œuvre toutes les passions, et tirer de leurs développements et de leurs contrastes des situations pleines d’intérêt, des mouvements toujours nouveaux.

224. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

Nous avancions lentement au pas de nos chevaux fatigués, les yeux attachés sur les murs gigantesques, sur les colonnes éblouissantes et colossales, qui semblaient s’étendre, grandir, s’allonger à mesure que nous approchions : un profond silence régnait dans toute notre caravane ; chacun aurait craint de perdre une impression de cette heure, en communiquant celle qu’il venait d’avoir.

225. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Il arrive quelquefois qu’au nombre des arguments dont on doit appuyer une cause, il s’en trouve un ou deux dont on craigne la faiblesse, et que cependant on ne puisse pas omettre ; Cicéron conseille alors de les placer au milieu, parce qu’en cet endroit ils sont moins en vue qu’au commencement ou à la fin de la partie du discours consacrée à leur développement. […] Dans le genre historique, malgré quelques défauts que je ferai remarquer plus tard dans les historiens de l’antiquité, nous ne devons pas craindre d’avancer que nous ne possédons aucune histoire aussi élégante, aussi pittoresque, aussi animée, aussi remplie d’intérêt, que celles d’Hérodote, de Thucydide, de Xénophon, de Tite-Live, de Tacite et de Salluste. […] C’est un sujet fort curieux en lui-même ; en le traitant avec tout le développement que je voudrais lui donner, je craindrais d’entrer dans des discussions que la plupart de mes lecteurs regarderaient comme trop minutieuses. […] Aussi je ne crains, pas de placer sous la même dénomination que l’Iliade et l’Énéide des poèmes comme le Paradis perdu de Milton, la Pharsale de Lucain, la Thébaïde de Stace, Fingal et Témora d’Ossian, la Lusiade du Camoëns, la Henriade de Voltaire, le Télémaque de Fénelon, le Léonidas de Glover, l’Épigoniade de Wilkie.

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