Je comprends aujourd’hui ta mortelle souffrance. […] Ô chêne, je comprends ta puissante agonie ! […] Véritablement il y avait quelque difficulté à les développer : où l’un trouvait un sens moral, l’autre en trouvait un physique ; mais, après cela, ils convenaient que vous aviez tout su et tout dit à qui le comprenait bien.
Autour des trois noms de Marot, de Ronsard et de Malherbe se groupe toute l’histoire de la poésie française au xvie siècle, qu’ils partagent en trois périodes : la première finit au milieu même du siècle ; la seconde dure quarante ans ; la troisième comprend quelques années seulement, et ne fait que montrer Malherbe au siècle finissant : son rôle et son école appartiennent, à l’âge suivant. […] , III, 1), dans les genres où il a pleinement réussi, l’épigramme, le rondeau, le madrigal (ses madrigaux sont compris dans son riche recueil d’épigrammes) et l’épître badine. […] Je meurs quand les enfans qui n’ont point de raison Vont disputant de Dieu qu’on ne sçauroit comprendre, Tant s’en faut qu’un enfant ses secrets puisse entendre. […] Elles comprennent neuf livres de Poèmes divers, sept d’Amours, cinq de Jeux et Passe-Temps. […] Ses Amours de Diane, Hippolyte, Cléonice et diverses, ses Bergeries contiennent force sonnets, plaintes, complaintes, chansons ; ses Élégies sont suivies de Mascarades ; ses Œuvres chrestiennes comprennent des prières, des psaumes, des sonnets spirituels.
On suppose que les principaux traits de ce caractère s’appliquent au maréchal de Villeroi, dont Saint-Simon dit : « Incapable de toute affaire, même d’en rien comprendre par delà l’écorce… il se piquait néanmoins d’être fort honnête homme ; mais comme il n’avait point de sens, il montrait la corde fort aisément… On n’y trouvait qu’un tissu de fatuité, de recherche et d’applaudissement de soi, de montre de faveur et de grandeur de fortune. » (Chap. 392.)
Guillaume de Salluste du Bartas (1544-1590) est connu par la Semaine de la création, poëme en sept livres, où il y a de la verve, mais peu de goût et par la Seconde semaine, qui comprend l’histoire de l’Ancien Testament.
On a prétendu que mon mari lui avait manqué de respect dans son impertinent ouvrage, où personne n’a jamais rien compris… — Madame, ai-je dit, si votre mari avait été citoyen de Berg-op-Zoom, M. le chevalier de Beauteville lui aurait très-mal fait passer son temps ; mais, s’il est citoyen de Genève, et s’il a écrit des sottises, soyez très-persuadée que M. l’ambassadeur de France n’en sait rien, qu’il ne lit point ces pauvretés, ou qu’il ne s’en souvient plus. » Alors elle s’est remise à pleurer. « Ah !
Le nombre des matières que peut avoir à traiter l’orateur est immense ; mais on peut les rappeler à trois genres principaux : le genre démonstratif, qui a pour objet le blâme ou la louange ; le délibératif, dans lequel on traite des questions d’intérêt public ; le genre judiciaire, qui comprend toutes les causes civiles ou criminelles qui sont du ressort de la loi. […] Il peut être assez indifférent de regarder la réfutation comme une partie distincte, ou de la comprendre sous le nom général de confirmation.
La pensée comprend tout ce qui s’exprime dans le discours, où il s’agit de prouver, de réfuter, d’émouvoir les passions, la pitié, la colère, la crainte, d’amplifier, de diminuer.
Il est donc bien compris que quand nous parlons de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des anciens, et dans le sens moderne s’il s’agit de nous ; sans quoi nous serions obligés de dire le contraire de ce que nous disons.
Les anciens comprenaient sous le titre général de poésie pastorale, l’églogue et l’idylle, et n’en faisaient pas deux espèces particulières.