Comparez dans Euripide la reconnaissance d’Oreste et d’Électre, (Choéphores.)
Veut-on voir Descartes et Newton comparés par un écrivain capable de les entendre, et de les apprécier par conséquent ?
Il est une inspiration céleste que nous ne pouvons comparer à celle de la terre : c’est celle qui se manifeste dans les Livres saints, et qui a pour interprète les cantiques de Moïse et de David ; rien de plus sublime que les pensées et les images qui remplissent ces chants.
Comparez une scène analogue tirée de Colomba (M.
Il a, dit-il, le fanatisme de la simplicité, et compare lui-même son style à ces glaces sans tain à travers lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de couleur ou de contour.
Zénon comparait le syllogisme à la main fermée, et l’épichérème à la main ouverte. […] On a justement comparé les preuves du discours aux os et aux muscles, qui sont cachés sous la peau mais qui la soutiennent et sont indispensables à la vie. […] Cicéron compare l’orateur qui débute par le pathétique à un homme ivre au milieu d’une assemblée à jeun. […] L’attention a besoin d’un aliment continuel ; on pourrait la comparer au feu qui s’éteint, s’il ne s’augmente. […] Les figures donnent au discours la vie et l’animation ; Sénèque les compare à une ligne courbe et sinueuse souvent plus agréable ou meilleure à. suivre que la ligne droite.
. — Tant de difficultés n’effrayèrent point Descartes : il examine tous les tableaux de son imagination, et les compare avec les objets réels : il descend dans l’intérieur de ses perceptions qu’il analyse. — Son entendement, peuplé auparavant d’opinions et d’idées, devient un désert immense ».
Remonter aux sources originales, fouiller les bibliothèques et les archives, compulser tous les documents qui peuvent concourir à débrouiller les faits, comparer, analyser, critiquer, ne rien admettre légèrement et sans preuves : voilà le travail préliminaire de l’historien qui veut être consciencieux et vrai ; il ne dira pas ce mot qu’on reproche à Vertot au sujet de son Histoire de Malte : « Mon siège est fait. » § I.
Ainsi, quand nous lisons une description bien faite de l’âme d’un scélérat, notre esprit est agréablement flatté, parce qu’il compare cet objet représenté, avec l’objet imité, et qu’il trouve que l’imitation est exacte et fidèle, voyant que l’âme de ce scélérat ressemble à celle d’un ou de plusieurs scélérats qui existent, ou qui peuvent exister.