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171. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Nous admirons le fier courage Du lion fumant de carnage, Symbole du dieu des combats.

172. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Aussi pacifique que les divinités de Selma étaient guerrières, elle garde des troupeaux où Fingal livrait des combats, et elle a répandu des anges de paix dans les nuages qu’habitaient des fantômes homicides.

173. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Manlius étale sur la place les dépouilles de trente ennemis qu’il a tués de sa main, et quarante récompenses militaires : il montre au peuple huit citoyens qu’il a arrachés à la mort dans les combats, et quatre cents malheureux qu’il a sauvés, en payant leurs dettes, de la confiscation et de l’emprisonnement.

174. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

C’est un corps animé d’une infinité de passions différentes, qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie : c’est une troupe d’hommes armés, qui suivent aveuglément les ordres d’un chef, dont ils ne savent pas les intentions : c’est une multitude d’âmes, pour la plupart, viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des conquérants : c’est un assemblage confus de libertins, qu’il faut assujettir à l’obéissance ; de lâches, qu’il faut mener au combat ; de téméraires, qu’il faut retenir ; d’impatients, qu’il faut accoutumer à la confiance ». […] Ce ne sont pas seulement des hommes à combattre ; ce sont des montagnes inaccessibles ; ce sont des ravines et des précipices d’un côté ; c’est de l’autre un bois impénétrable, dont le fond est un marais ; et derrière, des ruisseaux, de prodigieux retranchements ; ce sont partout des forts élevés, et des forêts abattues qui traversent des chemins affreux ; et au-dedans, c’est Merci 16 avec ses braves Bavarois, enflés de tant de succès et de la prise de Fribourg ; Merci, qu’on ne vit jamais reculer dans les combats ; Merci, que le prince de Condé et le vigilant Turenne 17 n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont rendu ce grand témoignage, que jamais il n’avait perdu un seul moment favorable, ni manqué de prévenir leurs desseins, comme s’il eût assisté à leurs conseils.

175. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Minerve, dans le cinquième livre, s’armant pour le combat, et Apollon, dans le quinzième livre, à la tête des Troyens, jetant avec son égide la terreur parmi les Grecs, sont aussi des exemples de sublime. […] Mars, semblable à la tempête, pousse les Troyens au combat. […] Lorsque, dans le combat des anges, Milton les représente arrachant des montagnes qu’ils se lancent les uns aux autres, il n’y a dans son écrit, comme l’observe M.  […] « Mais, ô ma muse, quels accents pourras-tu trouver pour chanter ces troupes furieuses au milieu des combats ? […] En effet, si l’on nous parle de l’imitation d’une bataille, nous pensons tout naturellement qu’il s’agit ou d’un combat simulé, ou d’une représentation théâtrale, et jamais il ne nous viendrait à l’esprit qu’il puisse être question des descriptions de l’Iliade.

176. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ? […] Château-briand a dit : « Les anciens n'ont connu que l'éloquence politique et l'éloquence judiciaire : la morale, c'est-à-dire la science de tout pays, de tout gouvernement, n'a été éloquente qu'avec la loi évangélique : Démosthène combat un adversaire ou tâche de rallumer l'amour de la patrie chez un peuple dégénéré ; Cicéron défend un client ou dénonce un tyran cruel ; l'un et l'autre ne savent qu'exciter les passions, et fondent toutes leurs espérances de succès sur le trouble qu'ils jettent dans les cœurs.

177. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Ajoutez à cela le mérite d’un style plein de force et de véhémence dans les harangues des premiers chants ; de grâce, de mollesse et d’abandon, dans les amours d’Adam et d’Ève ; de vigueur et d’énergie, dans la description des combats, et vous aurez une idée juste d’une traduction évidemment supérieure à l’original.

178. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Quelquefois même ils se livrent entre eux de très-vifs combats : l’impatience paraît être leur âme ; s’ils s’approchent d’une fleur et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent les pétales avec une précipitation qui marque leur dépit.

179. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Ceux que mes hautes espérances, ceux que les liens du sang, ceux même que l’envie intéressait à mon sort, donneront des larmes à un prince qui, naguère florissant, n’a survécu à tant de combats que pour succomber sous les intrigues d’une femme. […] Mais vous, première et vingtième légions, qui avez, l’une, reçu vos drapeaux de la main de Tibère, l’autre, eu tant de part à ses largesses, à ses combats, est-ce là la reconnaissance que vous témoignez à votre général ? […] « Les villes d’Albe et de Rome étaient en guerre ; et, bien armées, rangées en bataille, n’attendaient que le signal pour en venir aux mains, lorsqu’on convint de nommer, des deux parts, trois combattants qui devaient, à eux seuls, décider de l’empire. » Tite-Live, dans la peinture qu’il fait de ce combat et, parlant des six valeureux champions, dit qu’« ils s’avancent, portant le courage de grandes armées », « a procedunt gerentes animos magnorum exercituum. […] que, lorsqu’elle t’envoie aux combats recevoir des blessures et la mort, ton devoir est.d’obéir ?

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