Quelquefois elle réunira les deux caractères. […] qu’enfin, et c’est là l’objection principale à mon gré, bien que le caractère de chacun de ces genres diffère de celui des autres sous certains rapports, cette différence n’est pas assez marquée pour que les mêmes préceptes ne s’appliquent pas également à tous les trois.
L’inIversion est admise en poésie bien plus souvent qu’en prose ; elle est un des caractères essentiels et une des beautés du langage poétique ; elle lui donne de la grâce et de la vigueur. […] Il doit aussi chercher à approprier la stance au genre de composition qu’il adopte, et au caractère de sa pensée ; car, parmi les stances, les unes sont graves et pompeuses, les autres vives, gracieuses et légères : c’est le sentiment de l’harmonie qui doit toujours le guider, On peut faire des stances depuis trois jusqu’à dix vers ; on en trouve aussi de douze ; l’oreille n’en supporte guère de plus longues.
Si dans le portrait d’un homme bon par excellence vous parlez de la méfiance, variété de caractère qui modifie la bonté, vous détruisez l’harmonie. […] Ces deux mots, quoique sans interjection, ont un caractère admirable d’indignation et d’ironie.
Il le rendra bienveillant, si l’orateur donne à ceux qui l’écoutent une bonne opinion de son caractère, s’il parle avec probité, franchise et modestie ; il le rendra attentif, s’il fait envisager l’affaire dont il parle comme importante et capable d’intéresser la société. […] — 2° Son caractère et sa raison : la bataille de Fribourg, ses campagnes de Flandre et d’Allemagne. — 3° Comment le prince de Condé faisait la guerre, ses fautes, son repentir, sa dignité, sa générosité pendant la Fronde.
Tous ses portraits sont parlants, sans toutefois avoir pu attraper la justesse de l’harmonie qui frappait dans l’original, et la délicatesse de chaque caractère que ce visage rassemblait. […] « Fénelon avait cet heureux genre d’esprit, de talent et de caractère, qui donne infailliblement de soi, à tout le monde, l’idée de quelque chose de meilleur que ce qu’on est.
Les peuples, comme les individus, changent de traits et de caractère aux différents âges de leur vie. […] Il n’y a pas d’exorde modeste et insinuant ; il y a des exordes appropriés aux circonstances, à la nature du procès, au caractère de l’auditoire.
Enfin, il y a une manière de s’énoncer, accommodée à leur faiblesse : ce n’est point par des définitions abstraites qu’on leur fera connaître les objets dont on leur parle, mais par des caractères sensibles, et qui les rendent faciles à distinguer1.
De ce qu’il convient de mettre sur la scène de l’art d’embellir les caractères.
La Bruyère, dans ses Caractères, n’écrit pas comme Buffon ou comme Bernardin de Saint-Pierre dans leurs études de la nature ; Aristote ne ressemble pas à Platon.