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121. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »

Le portrait d’un couple avare est remarquablement tracé par Boileau dans une de ses satires : ce couple avare était Jacques Tardieu, lieutenant criminel de Paris, et Marie Ferrier, sa femme, tous les deux célèbres par leur avarice sordide. […] Le célèbre sonnet de Scarron, dans lequel le poète débute sur un ton noble et pompeux, et où il finit portrait plaisant, restera toujours comme un modèle de suspension badine. […] Tout le monde connaît cette célèbre antithèse, qui est même une petite épigramme lancée contre le fameux Dictionnaire de l’Académie : On fait, refait, défait ce beau dictionnaire, Qui toujours très bien fait, reste toujours à faire.

122. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Cousin : « De tous les monuments du génie, nul n’est plus célèbre que le livre des Pensées, et la littérature française ne possède pas d’artiste plus consommé que Pascal.

123. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47

Né à Chartres en 1625, il enseigna les belles-lettres pendant quelques années ; et à partir de 1655, il fut, dans plusieurs travaux, le collaborateur du célèbre Arnauld.

124. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454

Allusion au célèbre passage du chant V de l’Iliade, où Diomède blesse à la main Vénus accourue au secours de son fils Enée, poursuivi par le héros grec.

125. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Celui qui entreprendrait cet ouvrage y rassemblerait tous les plus beaux préceptes d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien, de Lucien, de Longin, et des autres célèbres auteurs ; leurs textes, qu’il citerait, seraient les ornements du sien. […] L’honnêteté, l’utilité, l’équité, qui ont servi à distinguer ces trois genres, rentrant dans le même point, puisque tout ce qui est vraiment utile est juste et honnête, et réciproquement, des rhéteurs modernes ont regardé comme peu fondée cette division si célèbre, adoptée par les Grecs et les Latins. […] Soit qu’il défende les accusés, qu’il délibère sur les questions importantes, ou qu’il célèbre les grands hommes, il cherche moins l’admiration que l’amour. […] Une des plus célèbres prosopopées de l’antiquité est celle des lois dans le Criton, c. 12. […] L’allusion est une comparaison qui se fait dans l’esprit, et par laquelle on dit une chose qui a du rapport à une autre, sans faire une mention expresse de celle-ci ; elle se tire de l’histoire, de la fable, des coutumes, des mœurs, de quelque parole ou maxime célèbre.

126. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »

C’est encore à cette figure que les rhéteurs rapportent l’honneur et l’effet de ce morceau célèbre de Massillon, dans son sermon sur le petit nombre des Élus, morceau si franchement loué par Voltaire lui-même, et dont M. le cardinal Maury a si bien développé toute la beauté.

127. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312

Moins célèbre de son temps que son frère Marie-Joseph, l’auteur de Fénelon et de Tibère, André, bien plus poëte que lui cependant, a laissé, entre autres travaux, un morceau inachevé sur l’Invention, où ses idées sur les réformes que pouvait recevoir notre poésie sont consignées.

128. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

L’hirondelle Quand la vive hirondelle est enfin réveillée, Elle sort de l’étang, encor toute mouillée, Et, se montrant au jour avec un cri joyeux, Au charme d’un beau ciel, craintive, ouvre les yeux ; Puis, sur le pâle saule, avec lenteur voltige3, Interroge avec soin le bouton et la tige, Et, sûre du printemps, alors, et de l’amour, Par des cris triomphants célèbre leur retour.

129. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »

On connaît cette célèbre exclamation, dont les cœurs retentissent encore aujourd’hui : « Ô nuit désastreuse !

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