Rien n’arrêtera plus l’effusion du sang ; Moi-même à la régler je serais impuissant. […] Le cabinet de travail de Marat. — Point de meubles ; les murailles humides sont tapissées d’un vieux papier jaune déchiré, sur lequel sont collés çà et là des affiches, des proclamations, des journaux, des arrêtés de la Commune.
Jamais il ne faut arrêter le cours des pensées pour chercher autour de soi des figures. […] Si on s’arrête longtemps sur la ressemblance qui sert de fondement à la figure, si on la suit jusque dans les moindres circonstances, ce n’est plus une métaphore, mais une allégorie. […] La concession est une figure par laquelle l’écrivain ou l’orateur, sûr de la bonté de sa cause, accorde une chose qui paraît contraire à ce qu’il veut prouver, mais pour en tirer aussitôt avantage, ou pour prévenir les incidents inutiles par lesquels on pourrait l’arrêter. […] A ses mânes sanglants donne cette victime, Et ne t’arrête point au milieu de ton crime. […] Sait aussi des méchants arrêter les complots.
Qu’il songe et qu’il se rappelle à chaque instant que ce peuple qui va l’entendre, est un torrent qu’il n’est plus possible d’arrêter, une fois que l’on a rompu la digue qui le retenait, et que des regrets tardifs ne répareront point le mal dont il aura été la cause imprudente.
Elle est propre à les guider dans le travail de la composition ; elle leur apprend à envisager sous plusieurs faces la matière qu’ils traitent, les empêche d’aller chercher au loin et d’employer des preuves hors-d’œuvre et qui n’ont aucun rapport au sujet ; enfin, elle réveille, elle excite leur imagination et fixe leur esprit, qui souvent ne sait à quoi s’arrêter. […] Les objets se peignent à notre esprit sous certaines formes, c’est ce qu’on appelle avoir des idées ; nous comparons deux idées pour en découvrir le rapport, et cette comparaison est un jugement ; nous rapprochons deux jugemens pour en déduire un troisième, et alors nous raisonnons ; nous mettons de la liaison et de l’ordre dans nos idées, dans nos jugemens, dans nos raisonnemens, c’est ce qu’on entend par la méthode ; nous nous replions sur nos pensées pour les étudier, c’est la réflexion ; nous nous y arrêtons plus ou moins de temps, c’est l’attention ; elles renaissent et se ressuscitent dans notre âme, c’est la réminiscence ; nous nous en rappelons les circonstances et les signes, c’est la mémoire ; nous les composons et les étendons à notre gré, c’est l’imagination. […] « Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement ; tout est vain en nous, excepté le sincère aveu que nous faisons devant Dieu de nos vanités, et le jugement arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes. » (Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans.) […] Il ne doit pas les arrêter trop tôt.
Le plan d’études arrêté par le ministre de l’Instruction publique, le 30 août 1852, met au nombre des matières qui doivent entrer dans l’enseignement commun à la section des lettres et à la section des sciences, pour la classe de rhétorique, les Notions élémentaires de rhétorique et de littérature.
L’eau entra de toutes parts dans le vaisseau et parvint à arrêter la fureur des flammes ; mais ce fut un autre danger, et le vaisseau semblait devoir s’ensevelir dans la mer.
C’est ainsi que sans vouloir entrer en matière par l’aride exposé des règles de la logique, comme on l’a fait quelquefois, nous nous arrêtons assez longtemps sur les éléments constitutifs du style.
Le jour que, dans son vol, doit s’arrêter le temps, Dieu dira : Levez-vous, arides ossements ! […] Ruth s’arrête : « Ô vieillard, soutien du misérable, » Que l’ange du Seigneur garde tes cheveux blancs !
Aussi n’en est-il aucune sur laquelle les rhéteurs se soient plus longuement et plus utilement arrêtés. […] L’esprit charmé s’arrête d’abord à la surface ; mais pour peu que l’allégorie ail la justesse et la transparence exigées, il pénètre bientôt plus avant et saisit chaque rapport entre la pensée et l’image.