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120. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14

On lit dans Boileau (satire IV) : Comme on voit qu’en un bois que cent routes séparent Les voyageurs sans guide assez souvent s’égarent, L’un à droit, l’autre à gauche, et, courant vainement, La même erreur les fait errer diversement : Chacun suit dans le monde une route incertaine, Selon que son erreur le joue et le promène ; Et tel y fait l’habile et nous traite de fous, Qui sous le nom de sage est le plus fou de tous.

121. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »

(Boileau).

122. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Racine avait ouvert et fermé en même temps sa brillante école, en plaçant l’art des vers à une hauteur désespérante : le plus ingénieux, le plus redoutable de ses successeurs, le prodigieux Voltaire, après avoir infructueusement lutté contre une perfection qu’il ne pouvait atteindre, se fraya une route particulière, où il courut rapidement suivi d’un peuple d’imitateurs, tandis que Racine et Boileau avaient péniblement gravi le sommet du Parnasse par un sentier étroit, escarpé, hérissé d’obstacles, environné de précipices, où personne enfin n’avait pu les suivre. […] On admira, dans la Henriade, des descriptions qui eussent étonné Boileau par leur justesse et par la poésie de leur expression.

123. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Voici la traduction en vers de ce morceau par Boileau, frère de l’auteur du Lutrin. […] Je n’en citerai que ce morceau, dont la plus grande partie a été traduite en vers par Boileau.

124. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

On sait que ce beau passage a été parodié par Furetière, avec le concours de Boileau et de Racine. […] Sur ces idées, on peut encore rapprocher de Corneille Juvénal et Boileau, discourant de la noblesse, le premier dans sa huitième satire, le second dans sa cinquième, et Montesquieu, qui dit de la noblesse, avec sa concision ordinaire : « L’honneur en est, pour ainsi parler, l’enfant et le père. » Esprit des Lois, V, 9.

125. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47

Sans parler de notre siècle, où les Ailes d’Icare ne sont pas seulement un roman, mais l’histoire de chaque jour, Boileau, oubliant ses propres préceptes, ne méconnaissait-il pas son génie, ne s’ignorait-il pas lui-même, quand il composait l’Ode sur la prise de Namur ; Molière, quand il se faisait le panégyriste du Val de Grâce ; la Fontaine, quand il chantait le quinquina ou la captivité de Saint-Malc ; Corneille, quand il luttait contre Racine, dans Tite et Bérénice, ou contre le mystique anonyme du moyen âge, dans la traduction en vers de l’Imitation de Jésus-Christ ?

126. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »

Notre célèbre Boileau au l’a constaté ainsi dans son Art poétique.

127. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

Et pourtant, malgré ses défauts, ce Juvénal enthousiaste et biblique a fait le premier jaillir de notre sol ensanglanté des sources que cherchait en vain Ronsard, et que Boileau ne soupçonna jamais.

128. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8

Boileau ne se mêla point aux thuriféraires ; il prit la revanche du bon sens et du goût.

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