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113. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Mais ce que les Grecs estiment surtout en lui, c’est la souplesse et les ressources inépuisables de son génie : l’Avisé, le Sage, l’Ingénieux, l’Artisan de ruses, le Patient, l’Éprouvé, l’Esprit aux mille nuances, l’Homme qui sait se retourner, tels sont les surnoms que leur admiration lui prodigue, comme si en le louant ils sentaient qu’ils font leur propre éloge. […] Mais si vous persistez à la confondre avec la rhétorique, vous n’avez que faire de pousser plus loin ; fermez ce livre et ouvrez le Panégyrique de Trajan ou les Éloges académiques de Thomas. […] Mais où il excelle surtout, c’est dans l’art de glisser le blâme sous l’éloge.

114. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

On sait qu’il est monté en chaire pour prononcer l’éloge de Condé : plus cet éloge sera pompeux, plus il semblera digne du héros, plus il remplira l’attente des assistants. […] Et il fait l’éloge d’une vieille patricienne, nommée Lélia, qui s’exprimait avec tant de naturel, de grâce simple et correcte, qu’à l’entendre on jugeait que son père et ses ancêtres n’avaient pas dû parler autrement.

115. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Quel magnifique éloge de cette cité ! […] Grand homme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de fois entendu. […] Un éloge de Charles VII, couronné en 1818 par l’académie de Nîmes, et deux ans plus tard un mémoire sur les institutions de saint Louis furent les premiers essais de sa plume. […] L’un des devoirs de cette dignité est d’honorer par un éloge public la mémoire des académiciens qui ont appartenu à cette classe de l’Institut. […] L’Éloge de Vauvenargues, couronné en 1821 par l’académie d’Aix, frappait déjà l’attention publique par de précieuses qualités, dont le travail avait hâté la maturité précoce.

116. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222

c’est vous, s’écria-t-il, c’est vous dont il m’a fait un si bel éloge !

117. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Un homme dont l’Université a gardé bon souvenir, mais qui sut, à l’occasion, mesurer le blâme avec plus de tact qu’il ne mesura l’éloge, Fontanes, va nous offrir un parfait modèle des convenances que doit observer l’orateur, dans ce passage d’une harangue qu’il prononça, lors de la translation aux Invalides de l’épée du grand Frédéric. […] Tout s’y montre gradué avec tant d’ordre, de ftetteté, de précision et de force qu’il résulte clairement, nécessairement, que Milon n’est pas seulement innocent en donnant, pour sa propre défense, la mort à Clodius, mais encore qu’il mérite, pour l’avantage qu’en a retiré la république, les plus grands éloges. […] Citons, comme type du genre démonstratif, celle de l’éloge de Marc-Aurèle par Thomas : « Quand le dernier terme approcha, il ne fut point étonné. […] Non moins frappant est ce passage de l’éloge de Duguay-Trouin par Thomas, où il s’agit d’une bataille sur mer. […] Balzac en fait l’éloge en cent endroits divers.

118. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Entre les Gracques et Cicéron, nommons avec éloge Crassus, le vaillant orateur, que Cicéron, en relatant sa mort, appelle un homme divin, puis l’ami est le confident de Crassus, Antoine, qui parvint, comme lui, par son éloquence, aux premières charges de la République, et enfin Hortensius, le rival et l’ami de Cicéron. […] Indiquer sommairement le genre de chacun d’eux, et faire la part de l’éloge et de la critique, tant pour les idées que pour le style (voy. plus haut, p. 49 [sujet xi]). […] Ils n’ont pas assez d’éloges pour la politique ferme et sage au-dehors, pour l’excellence de leur organisation au-dedans, pour leur caractère plein de grandeur d’unie, d’héroïsme, de dévouement. […] [1] (8 août 1885) Faire l’éloge du patriotisme de Démosthène. […] Je crois pouvoir vous l’indiquer, Sire, et je vous prie de vouloir bien prendre en considération l’éloge que j’ose vous faire de ses capacités et de ses mérites.

119. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »

Le même éloge est bien dû aux Dialogues des morts par Fontenelle.

120. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47

Il lui semble que c’est de la même étoffe que Pascal : elle y trouve tout ; son admiration se plaît à varier les formes d’un éloge toujours senti.

121. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -

S’il lui prête sa naïveté, n’exagérons cependant pas la portée de cet éloge, et l’illusion qui vient ici pour un lecteur moderne de l’effet produit par un idiome vieilli dont le babillage a comme un air d’enfance.

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