L’Écrivain, qui non seulement connaît les principes de sa langue, et qui les observe, qui enchaîne bien ses idées, et qui les présente sous un jour lumineux ; mais encore qui n’est jamais ni au-dessus ni au-dessous du sujet qu’il traite, employant tour à tour le style simple, le style fleuri, le style sublime, selon que la matière s’élève ou s’abaisse ; cet Écrivain, dis-je, est un Écrivain parfait.
Les grands écrivains de l’antiquité sont remarquables par une sensibilité profonde. […] Les écrivains sacrés et les Pères de l’Église vous offriront cependant des modèles plus accomplis. […] La plupart des beautés qui nous frappent dans les bons écrivains sont dues à la force de cette faculté. […] L’art des transitions est un des plus difficiles pour l’orateur comme pour l’écrivain. […] Tout ce qu’on demande à l’écrivain, c’est de discuter avec méthode et clarté.
C’est à celles-là que pourront, que devront s’attacher les maîtres jaloux de faire apprécier à nos rhétoriciens l’un des plus grands penseurs, l’un des meilleurs écrivains de l’antiquité.
Nous devons exposer d’abord les différents moyens qui peuvent aider l’écrivain dans l’invention.
L’éloquence de la chaire demande une étude méditée et suivie des écrivains sacrés.
Il faut aussi que le langage soit beau, et que, par le choix des mots, la délicatesse des expressions, la structure de la phrase, il revête ces formes gracieuses, ces tournures élégantes qui donnent de la noblesse au style et caractérisent le véritable écrivain.
Renfermés uniquement dans le cercle de leurs fonctions grammaticales, ces modestes et laborieux écrivains bornaient leur gloire à épurer, à fixer la langue par de sages observations, ou par des ouvrages utiles ; et lorsqu’ils proposaient des prix à l’éloquence ou à la poésie, c’était toujours quelque trait de morale, ou l’éloge de Louis XIV.
) Le rapprochement n’est qu’ingénieux le grand écrivain n’a pas vu que ψɩλός, dans ψɩλομɛτρία, au chap.
L’ennuyeux écrivain ! […] Ribou avait été l’imprimeur de plusieurs satires dirigées contre l’auteur de Lutrin ; quant à la critique qui concerne Hainaut (ou Hesnault), elle a paru peu juste, parce que cet écrivain, qui ne manquait pas de distinction dans l’esprit, a laissé des vers énergiques.