Puis, au commencement du xviie siècle, toute la polémique qui s’était donné carrière dans les sermons et les prêches, et dans les nombreux et violents pamphlets calvinistes et ligueurs de l’âge précédent, s’adoucit et se fond dans les effusions onctueuses et mystiques du tendre et touchant saint François de Sales (Introduction à la vie dévote, 1608). […] Au xvie , Marguerite d’Angoulême (1497-1549) donne l’Heptaméron (1558) ; Bonaventure des Périers (mort vers 1544), son valet de chambre, les nouvelles Récréations et joyeux Devis (1558) ; Herberay des Essarts et ses continuateurs (1540-1613), les prouesses des Amadis ; François Rabelais, toutes les joyeusetés pantagruéliques de son indéfinissable roman : et ce rieur est un des trois grands écrivains de ce long âge, entre le sombre Calvin et le sceptique Montaigne. […] Plutarque me sourit tousjours d’une fresche nouveauté ; l’aimer c’est m’aimer, car il a esté l’instituteur de mon jeune âge. […] Ses Lettres, publiées en 1624, ont été, avec les Négociations de Jeannin, comme lui parti de bas, comme lui élève de Cujas, le modèle classique de la diplomatie française avant l’âge nouveau des Lyonne et des Torcy. […] Pascal (1623-1664) Notice Pascal (Blaise), né à Clermont-Ferrand, mourut à Paris, à l’âge de 39 ans.
Son langage n’a rien d’impérieux ; elle plaît à l’enfance, à l’âge mûr et à la vieillesse.
Dans ces trois publications distinctes, mais formant un ensemble qui embrasse le cercle classique tout entier, nous avons eu pour but de réunir, en les graduant suivant l’âge et l’intelligence de ceux qui les doivent étudier, les modèles les plus incontestés et les plus purs, les morceaux les plus propres à former le cœur autant que l’esprit de la jeunesse.
Voilà de quelle couleur sont les réflexions d’une personne de mon âge. […] Le roi et toute la cour savent le scrupule que je me fais d’y aller9, et ils auraient très méchante opinion de vous, si, à l’Age où vous êtes, vous aviez si peu d’égards pour moi et pour mes sentiments. […] Mais quelle que soit la nature du récit, réel ou inventé, il y a une certaine vérité générale et convenue dont on ne peut jamais se départir : c’est ce que l’on appelle la couleur locale, qui est une condition essentielle de la vraisemblance ; elle consiste à bien observer les convenances de temps, de lieu, d’âge, de caractère, de mœurs et de croyances. […] Il avait près de neuf ans, et il était fort doux à cet âge.
À l’âge de dix-huit ans, Origène succéda au grand homme dont nous venons de parler, dans la place de maître des écoles d’Alexandrie : c était alors la fonction la plus importante et la plus glorieuse de l’église.
« Les poëtes, dans la peinture des mœurs de la vieillesse, font reconnoître la foiblesse de l’âge, et celle du sexe dans la peinture des mœurs des femmes : elles sont moins propres que les hommes, soit à cause de la délicatesse des fibres, soit à cause de la frivole éducation qu’on leur donne, à soutenir des inclinations fortes et égales.
Dans ces mœurs générales, sont aussi comprises les mœurs des différens âges et des différentes conditions. […] Je ne ferai qu’ajouter ici la description que Boileau a faite, après Horace, des trois âges de l’homme. […] Les mœurs sont convenables, lorsqu’on fait agir et parler les personnages selon leur âge, leur sexe, leur pays, leur siècle, leur condition. […] Vous pouvez bien ne point faire débiter à un jeune homme des propos légers, frivoles et indiscrets qu’on tient ordinairement à son âge. […] On distingue trois espèces ou trois âges dans la comédie grecque ; la vieille, la moyenne et la ne.
Elles sont regardées avec juste raison comme le livre de tous les âges et de toutes les conditions. […] C’est la vie champêtre avec tous les agréments qu’elle peut avoir, et qu’elle a eus dans ces beaux siècles du monde, auxquels l’histoire ou la fiction, a donné le nom d’âge d’or : c’est cette vie délicieuse que le poète doit nous représenter, pour nous en faire jouir, autant qu’il est possible, par le charme de l’illusion. […] Une divinité volage Nous anime et nous conduit tous : C’est elle, qui dans le même âge, Renouvelle cent fois nos goûts. […] si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs, Qu’il pouvait doucement laisser couler son âge ! […] Mais la Déesse de mémoire316 Favorable aux noms éclatants, Soulève l’équitable histoire Contre l’iniquité du temps ; Et dans le registre des âges Consacrant les nobles images Que la gloire317 lui vient offrir, Sans cesse en cet auguste livre, Notre souvenir voit revivre Ce que nos yeux ont vu périr.
Buffon, à l’âge de soixante ans, disait qu’il apprenait encore tous les jours à écrire.