Il n’y avait là que sa femme qui distribuait du lait à cinq ou six petits enfants de grand appétit. […] Je suis comme le scarabée du blé, vivant heureux au sein de sa famille à l’ombre des moissons ; mais si un rayon du soleil levant vient faire briller l’émeraude et l’or de ses ailes, alors les enfants qui l’aperçoivent s’en emparent et l’enferment dans une petite cage, l’étouffent de gâteaux et de fleurs, croyant le rendre plus heureux par leurs caresses qu’il ne l’était au sein de la nature.
Cet enfant tomba aux mains de Danaïs, qui en prit occasion de poursuivre Lyncée devant les Argiens : il paraît que les Argiens finissaient par condamner à mort Danaüs au lieu de Lyncée.
Mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort ? […] Comptez, mon enfant, que cette année et toutes celles de ma vie sont à vous. […] La seconde est d’avoir une extrême docilité pour les Avis de M. et madame Vignan, qui vous aiment comme leur enfant. […] Une dame très respectable étant un jour au chevet du lit d’une de ses filles qui était en danger de mort, s’écriait, en fondant en larmes : Mon Dieu, rendez-la-moi, et prenez tous mes autres enfants. […] Faut-il s’étonner que la naïve enfant s’attache à une existence qui lui sourit de toutes parts ?
Mais ce jeune héros mourut d’une chute de cheval à l’âge de 30 ans, laissant de la vertueuse Antonia, nièce d’Auguste, trois enfants : Germanicus, Claude qui fut le quatrième empereur de Rome, et Livie, qui épousa un autre Drusus, fils de l’empereur Tibère. […] C’est sous son règne que Jésus-Christ naquit à Bethléem, et que dans le territoire de cette ville, on fit, par les ordres de ce roi cruel, un horrible massacre de tous les enfants mâles qui étaient au-dessous de deux ans. […] Périclès eut la douleur de voir périr tous ses enfants de la peste, et mourut lui-même de ce fléau, l’an 429 avant Jésus-Christ, après avoir joint le port Pyrée à la ville par une longue muraille, et avoir élevé neuf trophées pour monuments de ses victoires. […] Titans, enfants de Titan, qui était fils du Ciel et de la Terre.
« Je ne me plaindrai jamais de la surabondance chez les enfants… Permettons à cet âge d’oser beaucoup, d’inventer et de se complaire dans ce qu’ils inventent, quand même leurs productions ne seraient ni assez châtiées, ni assez sévères. […] Je n’attendrai rien de la nature d’un enfant en qui le jugement devance l’esprit… Ils ne cherchent qu’à éviter les défauts, et tombent par là même dans le pire des défauts, celui de n’avoir aucune qualité. »Quintit.., Institut. orat., II, 4.
On cite celle du discours d’Adrien au peuple de Constantinople et de l’éloge de saint Basile, par Grégoire de Nazianze, celles de la plupart des oraisons funèbres de Bossuet et des sermons de Massillon, celle du discours du père de Neuville sur le péché mortel, la péroraison si touchante de Vincent de Paul, tirée de la personne du client, lorsque, montrant aux dames pieuses qui composaient son auditoire les pauvres petits orphelins dont il s’était fait le père, près d’expirer devant elles, si elles ne leur venaient en aide, il s’écriait : « Or sus, mesdames, la compassion et la charité vous ont fait adopter ces petites créatures pour vos enfants. […] Leclerc, le modèle des péroraisons pathétiques, eut le succès qu’elle méritait : le même jour, dans la même église, au même instant, l’hôpital des enfants trouvés, qui jusque-là périssaient dans les rues, fut fondé à Paris et doté de quarante mille livres de rente.
Connaissez-vous rien de plus grand que l’antithèse de Socrate s’adressant à ses juges : « Maintenant retirons-nous, moi pour mourir, et vous pour vivre ; » rien de plus touchant que celle d’Hérodote : « Préférez toujours la paix à la guerre ; car pendant la paix, les enfants ensevelissent leurs pères, et pendant la guerre, ce sont les pères qui ensevelissent leurs enfants ; » rien de plus gracieux que celle de Quinault : Vous juriez autrefois que cette onde rebelle Se ferait vers sa source une roule nouvelle, Plus tôt qu’on ne verrait votre cœur dégagé : Voyez couler ces flots dans cette vaste plaine, C’est le même penchant qui toujours les entraîne ; Leur cours ne change point, et vous avez changé… L’antithèse est la vraie expression du sentiment, toutes les fois que l’esprit est tellement frappé d’un contraste qu’il ne peut le rendre d’une autre manière.
L’imagination est un enfant dont il faut faire l’éducation, en la mettant sous la discipline et sous le gouvernement de facultés meilleures ; il faut l’accoutumer à venir au secours de l’intelligence au lieu de la troubler par ses fantômes. […] Que fera ce père de son enfant quand celui-ci lui reviendra ?
. — En effet, mais cette émotion est d’un bon augure pour l’avenir, et il me prend envie de vous dire comme Diogène à un jeune homme de votre âge : « Courage, enfant ; ce sont les couleurs de la vertu ! […] Enfin, je montre sa famille dans les larmes, dans le désespoir, ses enfants implorant la pitié publique et ne recevant que l’outrage.
Les enfants, dont l’imagination toujours en éveil saisit partout des rapports, font un grand usage de cette figure. […] J’estime plus ces honnêtes enfants, Qui de Savoie arrivent tous les ans, Et dont la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgés par la suie, Que le métier de ces obscurs Frérons.
Voici celles qui régissent le subjonctif : soit que, sans que, si ce n’est que, quoique, jusqu’à ce que, encore que, à moins que, pourvu que, supposé que, au cas que, avant que, non pas que, afin que, de peur que, de crainte que, et en général, quand on marque quelque doute ou quelque souhait, comme je souhaite, je doute que cet enfant soit jamais savant.
Rome entière noyée au sang de ses enfants. […] Un Benjamin, pour un enfant favori. […] (Mme Deshoulières, Vers à ses enfants.) […] L’un est morne : — il conduit le cercueil d’un enfant ; Une femme le suit, presque folle, étouffant Dans sa poitrine en feu le sanglot qui la brise. […] On peut citer parmi ces exceptions Esther de Racine, Les Enfants d’Édouard de Casimir Delavigne, etc.
C’est la barque ou le petit berceau dans lequel les deux enfants de Tyro avaient été exposés par leur mère.
Tenir un enfant entre ses bras ; entre le printemps et l’automne.
On ne peut écrire que sur ce que l’on sait ; or le savoir s’obtient par l’étude ; de même l’enfant ne peut parler qu’en apprenant des mots et en les appliquant aux choses, ce qui lui donne des idées. […] La première éducation de l’enfant se fait par la conversation, mais les connaissances sérieuses ne nous viennent guère par cette voie ; les causeries du monde sont généralement superficielles : on peut toutefois y acquérir la connaissance des hommes et des caractères, une manière élégante de s’exprimer, les grâces de la politesse et du bon ton.
Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés. […] Nouveau Joasa, unique reste du sang de David, arraché aux débris de son auguste maison, ayant peine à se faire jour à travers les ruines sous lesquelles il parut enseveli : dans cet enfant se réunissent les mouvements de son cœur et les vues de son esprit, les tendresses d’un père et les projets d’un roi.
Le cheval qui porte son maître à la chasse du tigre se pavane sous la peau de ce même animal2 ; l’homme demande tout à la fois, à l’agneau ses entrailles pour faire résonner une harpe, à la baleine ses fanons pour soutenir le corset de la jeune vierge, au loup sa dent la plus meurtrière pour polir les ouvrages légers de l’art, à l’éléphant ses défenses pour façonner le jouet d’un enfant : ses tables sont couvertes de cadavres. […] Le Français est l’enfant de l’Europe ; si l’on a quelquefois vu parmi nous des crimes odieux, ils ont disparu plutôt par le caractère national que par la sévérité des lois. » (Considérations sur les mœurs.)
Aristoteles Alexandri Magni fuit præceptor et magister. — Pædagogus (de παῖς, enfant, et αγειν, conduire), celui qui est chargé de conduire les enfants. […] De là infans (de in, priv., et fans, part. prés.), enfant qui ne parle pas. […] Ces deux noms se sont appliqués aux hommes, par métaphore, pour désigner la race, la lignée, les enfants. […] C'était aussi la robe que portaient les enfants. […] La tige servait d’instrument pour châtier les enfants. — Fustis était un bâton pour frapper.
Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même au commun des hommes, dans les débats de la société. […] Quoi, dira-t-on, des analyses métaphysiques à des enfants ! […] C’est donc toujours un objet sérieux, intéressant, problématique, et relatif à l’un de ces trois points, le juste, l’honnête et l’utile, qu’il faut choisir, même dans les poètes, pour y exercer les enfants. […] Jamais Homère même n’a approché de la sublimité de Moïse dans ses cantiques, particulièrement le dernier, que tous les enfants des Israélites devaient apprendre par cœur. […] Il a le plaisir d’apercevoir que les enfants de Laocoon n’ont nulle proportion avec la taille de leur père ; mais tout le groupe le fait frissonner, tandis que d’autres spectateurs sont tranquilles.
Et nous, serions-nous des enfants ingrats ! […] Le sourire de ses enfants, les bonds de ses agneaux, voilà ses plaisirs. […] Une mère dit à son enfant : commence par te taire. […] Quelques lecteurs seulement savent que c’est un enfant des temps fabuleux qui ne vécut que quelques jours, comme la fille de M. du Perrier ; mais qui verra cette allusion ? Il faut recourir à un dictionnaire de la fable, et l’effet de la figure est manqué, parce qu’il dépend surtout de la satisfaction qu’éprouve l’esprit à saisir l’analogie du sort des deux enfants.
Mais cet empire formidable qu’il avait conquis ne dura pas plus longtemps que. sa vie, qui fut courte ; à l’âge de trente-trois ans, au milieu des plus vastes desseins qu’un homme eût jamais conçus, et avec les plus justes espérances d’un heureux succès, il mourut sans avoir eu le loisir d’établir ses affaires, laissant un frère imbécile et des enfants en bas âge, incapables de soutenir un si grand poids. […] Il prévit à quels excès ils se porteraient quand il ne serait plus au monde ; pour les retenir, ou de peur d’en être dédit, il n’osa nommer ni son successeur, ni le tuteur de ses enfants. […] S’il fut demeuré paisible dans la Macédoine, la grandeur de son empire n’aurait pas tenté ses capitaines, et il eût pu laisser à ses enfants le royaume de ses pères ; mais, parce qu’il avait été trop puissant, il fut cause de la perte de tous les siens.
« Sans doute, dit-il, celui qui se borne à dire qu’une ville a été prise embrasse dans ce seul mot toutes les horreurs que comporte un pareil sort ; mais il ne remue pas les entrailles, et a l’air d’annoncer purement et simplement une nouvelle : mais développez tout ce qui est renfermé dans ce mot, alors on verra les flammes qui dévorent les maisons et les temples ; alors on entendra le fracas des toits qui s’abîment, et une immense clameur formée de mille clameurs ; on verra les uns fuir à l’aventure, les autres étreindre leurs parents dans un dernier embrassement ; d’un côté, des femmes et des enfants qui gémissent, et de l’autre, des vieillards qui maudissent le sort qui a prolongé leur vie jusqu’à ce jour ; puis, le pillage des choses profanes et sacrées, les soldats courant en tout sens pour emporter ou pour chercher leur proie, chacun des voleurs poussant devant soi des troupeaux de prisonniers chargés de chaînes, des mères s’efforçant de retenir leurs enfants, enfin les vainqueurs eux-mêmes se battant entre eux à la moindre apparence d’un plus riche butin.
Cet homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle ; cet homme qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Esaü, qui revenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet bomme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie ; et qui, après avoir défait de nombreuses armées, déconcerté les plus forts et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant homme, poussant enfin avec un courage invincible les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut le coup mortel, et demeura comme enseveli dans son triomphe. […] …… Venez, famille désolée, Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins, Venez faire parler vos esprits enfantins3.
« Quant au reste des auditeurs (et je parle ici des vrais citoyens), tous nous sont favorables ; et dans cette multitude nombreuse de Romains, dont les regards viennent de tous les points du Forum se fixer sur vous, et qui attendent avec tant d’impatience l’issue de cette affaire, il n’en est pas un qui n’applaudisse au courage de Milon, et qui ne pense que ce jour va décider de son sort, de celui de ses enfants, de celui, enfin, de la patrie elle-même. […] Que répondrai-je à mes enfants, qui te regardent comme un second père !
Ainsi, une voiture passe sur un enfant (chose qui n’est pas rare dans nos grandes villes), si l’avocat du cocher fait appel à l’intention de son client, s’il détaille les circonstances de l’accident, s’il en fait voir la cause dans l’étourderie de la victime ; s’il expose enfin que l’effet n’est qu’une blessure peu grave, il emploiera la ressource des lieux communs des affaires semblables. […] Plus rarement on devra employer les trois moyens à la fois : si je suis père de famille et dans une position gênée, si ma partie est puissante, si mes preuves sont faibles, si mes titres moraux ne suffisent pas, je tâcherai de toucher le cœur des juges par le spectacle de la pauvreté qui m’attend, de mes enfants réduits à la misère, je mettrai en regard l’opulence de mon adversaire, et si je parviens par mes larmes à attendrir mes auditeurs, le succès de ma cause n’est pas douteux.
Elle sourit et nomme ses enfants. […] Comme il disait ces mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie, Le plus terrible des enfants Que le Nord eut portés jusque-là dans ses flancs.
Il est bien vrai qu’à l’oubli condamnés, Ses vers souvent sont des enfants mort-nés ; Mais chacun l’aime, et nul ne s’en défie.
5º Et puis, derrière le ministre, il y a la France ; que le Coadjuteur pense à la populace armée, menaçant la Reine régente et le roi enfant. […] Il trouve que ses fables doivent être la première nourriture spirituelle, offerte aux enfants pour leur inspirer, dès le bas âge, l’honnêteté et la sagesse. […] Dites à un enfant que telle et telle puissance se disputaient une province, et que la guerre ayant éclaté, une tierce puissance les mit toutes deux d’accord en s’annexant le territoire convoité ; dites au même enfant, par exemple, qu’un âne a été volé par deux larrons qui prétendent chacun à sa possession ; et que le désaccord ayant dégénéré en combat singulier, un troisième larron saisit et emmène le baudet ; lequel de ces deux récits le frappera davantage ? […] Ne craignez pas de me rendre la pareille, ma chère enfant, et croyez à toute ma tendresse. […] La France ne doit pas rester indifférente à la misère du grand poète, elle doit pourvoir à l’éducation et à l’avenir de ses enfants.
Cependant cinq ou six cents familles du royaume sont ou dans les larmes ou dans la crainte : elles gémissent, retirées dans l’intérieur de leurs maisons, et redemandent au ciel des frères, des époux, des enfants.
Mais quant à notre conduite passée, sire, que votre majesté s’accommode, s’il lui plaît, à la faiblesse, à l’infirmité de ses enfants.
On sait de quelle manière Périclès s’adresse aux femmes d’Athènes dans l’oraison funèbre que lui prête Thucydide (II, 45), et, huit siècles plus tard, le rhéteur Ménandre, donnant des règles sur la manière de consoler dans une oraison funèbre, dit qu’il faut parler différemment aux hommes, aux enfants et aux fem mes, et que, pour ces dernières, il faut avoir soin d’abord « de relever un peu leur personnage par des éloges », ἵνα μὴ πρὸς φαῦλον ϰαὶ εὐτελὲς διαλέγεσθαι δοϰῇς πρόσωπον (Περὶ Ἐπιδειϰτιϰῶν, chap.
Je ne veux point qu’un gendre puisse reprocher à ma fille ses parents, et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’appeler leur grand’maman. […] Ils ont amassé du bien à leurs enfants, qu’ils payent maintenant peut-être bien cher en l’autre monde5 ; et l’on ne devient guère si riche à être honnêtes gens. » Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un homme, en un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et à qui je puisse dire ; Mettez-vous là, mon gendre, et dînez avec moi6.
Mais vous, ma chère enfant, suspendez votre tâche ; Vous la reprendrez mieux, après quelque relâche. […] Les enfants grandiront sans doute, et leur raison Portera d’heureux fruits, quand viendra la saison ; Il s’incline vers Robespierre.
Il ne pourrait supporter la vue de Médée qui égorge ses enfants, d’Oreste qui tue sa mère, d’Œdipe qui se crève les yeux, d’Hippolyte attaqué par un monstre et traîné par ses chevaux. […] Mais, en général, aucun homme de goût ne pourra admirer une pièce ou le héros, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. […] Le discours que Racine met dans la bouche de Mithridate faisant part à ses enfants du dessein qu’il a formé d’aller attaquer les Romains dans Rome même (III. 1), est également admirable par la grandeur des sentiments et la richesse de l’élocution. […] L’enfance, la vieillesse, l’infirmité dans l’indigence, la ruine d’une famille honnête, la faim, le désespoir, sont des situations très touchantes ; une grêle, une inondation, un incendie, une femme et ses enfants prêts à périr ou dans les eaux ou dans les flammes, sont des tableaux très pathétiques ; les hôpitaux, les prisons et la grève sont des théâtres de terreur et de compassion si éloquents par eux-mêmes, qu’ils dispensent l’auteur qui les met sous nos yeux d’employer une autre éloquence. […] Dans le genre comique, après les Moralités, les Farces et les Soties jouées par les Clercs de la Basoche et les Enfants sans-souci, nous citerons Corneille pour le Menteur, Thomas Corneille pour l’Inconnu et le Festin de Pierre, Racine pour les Plaideurs, Molière, Regnard, Boursault, Destouches, Favart, Beaumarchais, Fabre d’Églantine, Colin d’Harleville, Andrieux, Picard et C.
Mes enfants, les blancs vous regardent, dit le marquis de Saint-Pern, à Crevelt, aux grenadiers français, et les grenadiers restent exposés au feu du canon.
Ainsi les peuples, trouvants beaux ces passetemps, amusés d’un vain plaisir qui leur passoit devant les yeux, s’accoustumoient à servir aussi niaisement, mais plus mal que les petits enfants qui, pour voir les luisants images de livres illuminés12, apprennent à lire.
Tu crois, peut-être, chère enfant, que je prends mon parti sur cette abominable séparation !
C’est d’abord la Vierge Mère qui est toute-puissante auprès de son divin Fils, et dont l’âme est profondément émue par le spectacle des misères qui accablent ses enfants de la terre. […] Pour nous, il nous semble que ces enfants de la vision feraient d’assez beaux groupes sur les nuées : nous les peindrions avec une tête flamboyante, une barbe argentée descendrait sur leur poitrine immortelle, et l’esprit divin éclaterait dans leurs regards. […] Abraham, Isaac, Jacob, Rébecca, et vous tous, enfants de l’Orient, rois, patriarches, aïeux de Jésus-Christ, chantez l’antique alliance de Dieu et des hommes.
Mais après la bataille de Fontenoy, on vit un père qui avait soin de la vie de ses enfants, et tous les blessés furent secourus comme s’ils l’avaient été par leurs frères.
Ornement du bonheur, soutien de l’infortune, De l’enfant, du vieillard nourriture commune, ……… L’étude…… Rend à son nourrisson la nature asservie ; Au delà du trépas sait prolonger sa vie, Ennoblit ses travaux, embellit ses loisirs ; Pauvre, fait sa richesse, et riche, ses plaisirs.
Madame de Staël 1766-1817 [Notice] Fille d’un philosophe et d’un ministre populaire, mademoiselle Necker, depuis baronne de Staël, eut pour première école les graves entretiens d’un monde animé par le voisinage de la tribune ; les écrits de Jean-Jacques et des espérances généreuses de rénovation sociale firent battre son cœur d’enfant.
Que fera ce père de son enfant quand celui-ci lui reviendra ?
Ce goût naturel se développe de bonne heure dans les enfants, et se manifeste par leur empressement et par leur attachement, au moins momentané, pour tout ce qui les frappe par sa nouveauté ou par son éclat.
Chacun fuit ou se cache ; quelques-uns sont arrachés des bras de leurs femmes ou de leurs enfants ; mais la plupart nus, dans les rues, ou fuyant dans la campagne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors.
On ne trouvait pas prosaïque qu’il crût à Dieu, à l’âme, à l’autre vie, fût aussi correct dans sa conduite que dans ses ouvrages, rendit sa femme heureuse, élevát bien ses enfants, et fit des économies.
Bouhours 1, dans je ne sais quel air simple et ingénu, mais spirituel et raisonnable, tel qu’est celui d’un villageois de bon sens, ou d’un enfant qui a de l’esprit. […] Celle-ci de Mainard, sur la mort d’un enfant, ne l’est pas moins. […] Un précepteur est un homme qui instruit des enfants ; et assurément on ne peut pas donner au goût d’un individu la figure d’une personne, quoiqu’en poésie on personnifie le goût en général, et qu’on le représente sous la forme d’un Dieu.
La Bruyère dit : « Les enfants des Dieux, pour ainsi dire, se tirent des règles de la nature, et en sont comme l’exception.
« Les enfants de tous les pays, dit M. […] L’homme, dans ses plaisirs, ne recherche pas toujours le rire et la joie ; il se plait encore, et plus vivement peut-être, au spectacle de la douleur ; il aime les émotions de la terreur et de l’effroi, qui lui font verser des larmes : c’est ainsi que les enfants aiment le merveilleux, le terrible, les contes à faire peur ; que certains peuples ont recherché les combats de gladiateurs et d’animaux.
Entre ses mains tout est foudre, tout est déluge, tout est Alexandre et César ; elle peut faire par un enfant, par un nain, ce qu’elle fait par les géants, par les héros.
Les enfants sont, à cet égard, plus heureux que les hommes faits : « Ils n’ont, dit La Bruyère, ni passé ni avenir ; et, ce qui ne nous arrive guère, ils jouissent du présent. » 3.
O Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfants des hommes, vous disposez et des vainqueurs et des victoires !
Vous le vaincrez, ce peuple terrible, ces enfants d’Enacim, dont vous avez entendu parler, et qui n’ont point encore trouvé de vainqueurs.
Les rimes masculines sont celles des mots qui se terminent par un son plein ou une syllabe sonore, comme nous et loups, grands et enfants, air et enfer.
nous dit-elle, Enfants, voici le lit où votre père est mort… » Rappelez-vous aussi ce vers ; Chacun de nos berceaux avait encor sa trace.
Ici, ce sont des idées nobles, des figures hardies, un style plein d’énergie et de majesté : Comme il disait ces mots, Du bout de l’Horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût porté jusque-là dans ses flancs. […] » Nos triomphes les plus sublimes » Seraient d’échapper à leurs dents ; » Des feux d’Ilion286 préservée » Cette race fut conservée, » Malgré les vents et les hasards ; » Et bornant ses courses illustres, » Rendit sur ces bords, en deux lustres, » Ses Dieux, ses enfants, ses vieillards. […] Mais s’il inspire à ses enfants le dessein de relever les murs de Troie, ce ne sera que sous de malheureux auspices. […] Et que sur la pierre écrasés, Tes enfants de leur sang arrosent tes murailles !
Il y a des jeux propres à exercer l’esprit des enfants. […] Le caractère des enfants se dévoile plus simplement pendant le jeu. […] Il y a des jeux propres à exercer l’esprit des enfants. […] D'où venez-vous, mon enfant ?
« Ô Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfants des hommes, vous disposez et des vainqueurs et des victoires. […] Mais si ce même enfant à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un instrument utile, Fais qu’au juste héritier le sceptre soit remis : Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis ; Confonds dans ses conseils une reine cruellec ; Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathana et sur elle Répandre cet esprit d’imprudence et d’erreur, De la chute des Rois funeste avant-coureur.
Il n’est point de père qui ne doive faire lire cette belle scène à ses enfants ». […] Sur ces idées, on peut encore rapprocher de Corneille Juvénal et Boileau, discourant de la noblesse, le premier dans sa huitième satire, le second dans sa cinquième, et Montesquieu, qui dit de la noblesse, avec sa concision ordinaire : « L’honneur en est, pour ainsi parler, l’enfant et le père. » Esprit des Lois, V, 9.
C’est le dévot demandant à Jupiter son tonnerre pour foudroyer un insecte ; c’est l’enfant, dit Quintilien, qui veut chausser le cothurne et prendre le masque d’Hercule.
O Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfants des hommes, vous disposez et des vainqueurs et des victoires !
Ainsi l’on dit bien : Pater amat suos liberos, un père aime ses enfants.
. : Noble enfant ! […] L’antonomase est un trope par lequel on substitue tantôt un nom commun à un nom propre : ex. : l’Apôtre pour saint Paul ; tantôt un nom propre à un nom commun : ex. : un Benjamin pour un enfant chéri. […] Écrit presque toujours pour les enfants, le conte veut un style simple, léger, familier, et à la portée du premier âge. […] —— Pour mon enfant, — tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit — autour de son berceau. […] Boileau, en disant ………………… L’enfant tire, et Broutin Est le premier des noms qu’apporte le destin, n’a fait qu’un enjambement apparent : car le sens se complète dans tout le second vers et non pas seulement dans une partie.
Personne ne rendait plus de justice que lui au créateur de la tragédie française ; il en répétait sans cesse les beaux vers, en faisait apprendre les plus belles scènes à ses enfants, leur en détaillait lui-même les endroits marquants, et ne se lassait point de leur dire : Corneille fait des vers cent fois plus beaux que les miens.
Je lis dans La Bruyère : « Il faut aux enfants des verges et la férule : il faut aux hommes faits une couronne, un sceptre, un mortier, des fourrures, des faisceaux, des timbales, des hoquetons.
Car ainsi comme les citez qui par guerres ordinaires avec leurs proches voisins, et continuelles expeditions d’armes, ont appris à estre sages, aiment les justes ordonnances, et le bon gouvernement : aussi ceux qui par quelques inimitiez ont esté contraints de vivre sobrement et se garder de mesprendre15 par negligence, et par paresse, et faire toutes choses utilement et à bonne fin, ceux la ne se donnent de garde, que16 la longue accoustumance, petit à petit, sans qu’ils s’en apperçoyvent, leur apporte une habitude de ne pouvoir plus pecher, et embellir leurs meurs d’innocence, pour peu que la raison y mette la main : car ceux qui ont tousjours devant les yeux ceste sentence, Le Roy Priam et ses enfants à Troye Certainement en meneroient grand joye1, cela les divertit et destourne bien des choses dont les ennemis ont accoustumé de se resjouïr et de se mocquer.
Je pleure encore un joli Hermès enfant, que j’avais vu dans son entier, vêtu et encapuchonné d’une peau de lion et portant sur son épaule une petite massue.
entraîneras-tu jusqu’à la fin les enfants d’Adam dans l’abîme immense et terrible !
Ma bonne mère, à qui je doibs tout, et qui avoit une affection si grande de veiller à mes bons déportemens et ne vouloir pas, ce disoit-elle, voir en son fils un illustre ignorant, me mit ce livre entre les mains, encore que je ne feusse à peine plus un enfant de mamelle.
La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être charmés de connaître les moyens que j’ai employés pour cela, et qui, grâce à la Providence, m’ont si bien réussi ; et ils peuvent servir de leçon utile à ceux d’entre eux qui, se trouvant dans des circonstances semblables, croiraient devoir les imiter. » Ce que Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde.
Joubert disait du latin : « En apprenant le latin à un enfant, on lui apprend à être juge, avocat, homme d’État.
Combien voyons-nous encore de peuples que l’Église a enfantés à Jésus-Christ depuis le huitième siècle, dans ces temps même les plus malheureux, où ses enfants révoltés contre elle n’ont point de honte de lui reprocher qu’elle a été stérile et répudiée par son époux4 ? […] Enfant de saint Louis, imitez votre père2 ; soyez, comme lui, doux, humain, accessible, affable, compatissant et libéral.
« Quoique né homme à certains égards, j’ai été longtemps enfant, et le suis encore à beaucoup d’autres. » 1. Il disait encore : « L’oisiveté que j’aime est à la fois celle d’un enfant qui est sans cesse en mouvement pour ne rien faire, et celle d’un radoteur dont la tête bat la campagne sitôt que ses bras sont en repos.
Bourdalouc s’adresse aux semblables pour développer l’inconséquence de celui qui nie la Providence dans le gouvernement de l’univers : « Il croit qu’un Etat ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’attention et l’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la paix, il conclut, sans hésiter, qu’il y a un esprit, une intelligence qui y préside ; mais il prétend tout autrement à l’égard du monde entier, et il veut que, sans Providence, sans prudence, sans intelligence, par un effet du hasard, ce grand et vaste univers se maintienne dans l’ordre merveilleux où nous le voyons. » Racine fait de même pour démontrer qu’en remettant Joas à Athalie, on concourt peut-être à l’accomplissement des secrets desseins de Dieu sur cet enfant : Pour obéir aux lois d’un tyran inflexible, Moïse, par sa mère au Nil abandonné, Se vit, presque en naissant, à périr condamné ; Mais Dieu, le conservant contre toute espérance, Fit par le tyran même élever son enfance.
Enfants, si les cornettes vous manquent, ralliez-vous autour de mon panache blanc : vous le trouverez toujours sur le chemin de l’honneur. » Napoléon, avant la bataille des Pyramides, disait : « Soldats, souvenez-vous que, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent !
La reine, qui ne craignait rien parce qu’elle connaissait peu, s’emporta, et elle lui répondit avec un ton de fureur plutôt que de colère : « Je sais bien qu’il y a du bruit dans la ville ; mais vous m’en répondrez, messieurs du parlement, vous, vos femmes et vos enfants. » En prononçant cette dernière syllabe, elle rentra dans sa petite chambre grise et elle en ferma la porte avec force.
Louis XIV écrivait au comte de Coligny, après la bataille de Saint-Gothard, 1664 : « Je désire que vous témoigniez aux officiers et soldats qui se sont distingués le gré que je leur sais, les assurant que je connais le mérite de leurs services et qu’ils ne doivent pas douter que je n’en garde le souvenir. » Et dans une autre lettre adressée au duc de Beaufort, qui venait de vaincre les corsaires algériens, 1665, il disait encore : « Je veux savoir si le capitaine des Lauriers a laissé femme et enfants, pour les gratifier, étant bien aise que l’on voie que ceux qui meurent en me servant vivent toujours dans mon souvenir. » 1.
sont-ce les enfants du soleil ?
Ta crainte3 inspire la joie ; Elle assure notre voie ; Elle nous rend triomphants, Elle éclaire la jeunesse, Et fait briller la sagesse Dans les plus faibles enfants.
On trouve de magnifiques amplifications par les causes et les effets dans la description de la mort d’Euryale, par Virgile, et dans la peinture de la peste des animaux, par La Fontaine ; et par les effets seulement, dans l’Oraison funèbre de Turenne, lorsque Fléchier rappelle les suites de la bonne fortune sur un général vainqueur ; dans celle de la reine d’Angleterre, lorsque Bossuet décrit les effets de la persécution protestante ; dans l’Enfant prodigue, de Massillon, lorsque celui-ci énumère les suites funestes de la volupté ; dans le premier acte d’Athalie, quand Joad expose les effets de la puissance de Dieu, et dans les Pensées de M. de Bonald, lorsque cet illustre philosophe fait justice en ces termes d’une des maximes de la Révolution : La liberté, l’égalité, la fraternité ou la mort ont eu dans la Révolution une grande vogue.
» En effet, Romains, sans qu’il soit nécessaire de vous rappeler ici le sort de chacun en particulier, vous pouvez, d’un coup d’oeil, voir ceux qui, de concert avec le sénat, ont relevé la république abattue, l’ont délivrée d’un brigandage domestique ; vous pouvez, dis-je, les voir plongés dans la tristesse, revêtus d’habits de deuil, traduits en justice, exposés à vivre loin de leur patrie, de leurs enfants ; à rester privés de leur ville, de leur réputation, de toute leur existence : tandis que ceux qui ont attaqué, confondu, violé, détruit tous les droits divins et humains, ne se contentent pas de paraître en public avec un air satisfait, triomphant ; mais, sans y être forcés, absolument tranquilles pour eux-mêmes, ils se plaisent à précipiter dans le péril les citoyens les plus fermes et les plus courageux.
Je ne suis point du tout né pour le mariage : Des parents, des enfants, une femme, un ménage, Tout cela me fait peur.
Oui, pères conscrits, c’est la première croix, la seule croix qui, depuis la fondation de Messine, ait été élevée en cet endroit ; et ce lieu a été choisi, afin que le malheureux Gavius comprît, en mourant, qu’un bras de mer très étroit formait la séparation de l’esclavage et de la liberté, et afin que l’Italie vît un de ses enfants mourir victime de tous les excès du pouvoir tyrannique ». […] Cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des Rois ligués contre lui, des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob50 par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle : cet homme, qui défendait les villes de Juda51, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon52 et d’Esaü53, qui revenait chargé des dépouilles de Samarie54, après avoir brûlé, sur leurs propres autels, les Dieux des nations étrangères : cet homme, que Dieu avait mis autour d’Israël55 comme un mur d’airain, où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie, et qui, après avoir défait de nombreuses armées, déconcerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie56, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie : ce vaillant homme poussant enfin, avec un courage invincible, les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut le coup mortel, et demeura comme enseveli dans son triomphe. […] montrerez-vous encore votre colère et votre puissance contre l’enfant qui vient de naître ?
Et, se couvrant des fruits d’une race étrangère, Admire ces enfants dont il n’est pas le père. […] Faible immortel, blessé du glaive de la mort, Enfant de la poussière, héritier de la gloire ; Un ver !
Ce qui dérive de la faiblesse et de l’irritabilité des organes : la finesse de perception, la délicatesse de sentiment, la mobilité des idées, la docilité de l’imagination, les caprices de la volonté, la crédulité superstitieuse, les craintes vaines, les fantaisies et tous les vices des enfants ; ce qui dérive du besoin naturel d’apprivoiser un être sauvage, fier et fort, par lequel on est dominé : la modestie, la candeur, la simple et timide innocence, ou, à leur place, la dissimulation, l’adresse, l’artifice, la souplesse, la complaisance, tous les raffinements de l’art de séduire et d’intéresser ; enfin, ce qui dérive d’un état de dépendance et de contrainte, quand la passion se révolte et rompt les liens qui l’enchaînent : la violence, l’emportement, et l’audace du désespoir : voilà le fond des mœurs du côté du sexe le plus faible, et par là le plus susceptible de mouvements passionnés.