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180. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -

Certaines questions plus importantes ou plus controversées ont été l’objet d’un examen plus approfondi, et tiennent dans notre ouvrage une place qu’elles n’ont pas dans la plupart des traités de poésie.

181. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »

Nous avons donné une place convenable au style épistolaire.

182. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168

Je n’aurai plus regret de lui céder la place, Quand je verrai mon sang revivre en votre race.

183. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours3, et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une comédie, se récrieront aux méchants endroits, et ne bougeront pas à ceux qui sont bons ; qui, voyant un tableau, ou écoutant un morceau de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. […] Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables : je me suis acquis dans les armes l’honneur de six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avant tout cela, je ne veux pas me donner un nom où d’autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme1.

184. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

. — Je sais que chez les nôtres Quelques-uns ne voulaient que la place des autres, Et tiennent que chacun doit être satisfait, Quand ce sont eux qui font ce que d’autres ont fait. […] Elles avaient leur place au foyer, et se mêlaient à la vie des personnages principaux.

185. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »

Telle est l’éloquence des panégyriques, des oraisons funèbres, des discours adressés aux personnes en place, ou prononcés dans les cérémonies publiques.

186. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »

Il ne suffirait cependant pas de s’abandonner inconsidérément à cette chaleur qui entraîne tout, et ne laisse aucune place à la réflexion.

187. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -

Mais, après sa mort, ce peuple là, qui avoit encores à la bouche ses banquets, en l’esprit la soubvenance de ses prodigalités, pour lui faire ses honneurs et le mettre en cendres2, amonceloit, à l’envi, les bancs de la place ; et puis esleva une colonne, comme au pere du peuple, ainsi portoit le chapiteau : et lui fit plus d’honneur, tout mort qu’il estoit, qu’il n’en debvoit faire à homme du monde, si ce n’estoit possible, à ceux qui l’avoient tué.

188. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

Un signal lugubre est donné ; un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte, et l’avertir qu’on a besoin de lui : il part, il arrive sur une place publique couverte d’une foule pressée et palpitante.

189. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217

On pourrait lui donner une petite place de petit régent ou de maître d’études.

190. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »

La bataille de Fontenoy y devait tenir et y occupe une place distinguée.

191. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11

. — Quant à la place des adjectifs, il y en a qui se mettent avant le nom, comme beau jardin, grand arbre, etc.

192. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278

Un jour, je lui en parlai : — Ma maison est prête, me dit-il en me menant sur la place, et il me montre d’un air joyeux ses pierres taillées, ses poutres équarries, ses planches sciées et rabotées ; — vous voyez, me disait-il, ma maison est prête, il ne reste plus qu’à la bâtir.

193. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Ses grâces, sa douceur charment bientôt et le maître du champ et les moissonneurs : l’heure du repas arrive, ils lui font une place au milieu d’eux, partagent leur festin champêtre avec elle ; Et Ruth, riche des dons que lui fait l’amitié, Songeant que Noémi languit dans la misère, 172Pleure, et garde son pain pour en nourrir sa mère. […] C’est sans doute une fort belle figure ; qu’elle est faible, cependant, auprès de celle qui, en l’appelant l’aigle de l’Éternel, place sa chaire dans le ciel, et n’entend plus, dans son éloquence, que la foudre même de Dieu éclatant sur les mortels !

194. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14

Pour cet effet, il alla reprenant toutes les petites places d’alentour, s’imaginant le cerner et puis l’envelopper tout à fait.

195. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

La singularité, l’indépendance de leur style, nous a obligé à ne leur donner, qu’une place fort restreinte.

196. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

La césure s’y place d’ordinaire à l’hémistiche ; mais les plus grands poëtes ont pallié ce que cette règle a de rigoureux et de monotone ; on en citerait mille exemples : Il me représenta l’honneur et la patrie... […] 3. — Au-dessus de l’histoire qui juge les hommes se place la science qui étudie les lois générales de la vie des peuples et l’origine des révolutions. […] Elle y introduit l’ordre, et met les choses dans leur véritable point de vue, chacune à la place où elle doit produire le plus d’impression et d’effet. […] Sera-ce hors des murs, entre ces mêmes places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux, et dans ce champ d’honneur Témoin de sa vaillance et de notre bonheur ? […] Et il n’est point de mots, quelque durs qu’ils paraissent par eux-mêmes, qui, placés à propos par une main habile, ne puissent contribuer à l’harmonie du discours, comme dans un bâtiment les pierres les plus brutes et les plus irrégulières y trouvent leur place. » (Traité des Études, liv. 

197. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »

La Calprenède, en copiant, dans ses romans, toutes les formes usitées par les poètes épiques, n’osa pourtant pas croire qu’il pût trouver place dans un ordre aussi élevé.

198. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149

Louis XIV 1638-1715 [Notice] Louis XIV mérite une place dans le voisinage des écrivains qui ont le plus contribué à sa gloire.

199. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

dans le ciel, lui recommande expressément de prendre sa place bien juste au milieu, de peur que son poids ne fasse incliner l’un ou l’autre pôle : Ætheris immensi partem si presseris unam, Sentiet axis onus. […] Fléchier abuse trop de son esprit, et devient souvent un guide d’autant plus dangereux pour les jeunes gens, qu’il les séduit plus agréablement, et que l’éclat qui entraîne, laisse moins de place à la réflexion qui juge. […] L’antithèse était sa figure favorite : il la place partout ; il la prodigue jusqu’à la satiété, et elle est devenue enfin le caractère distinctif et inséparable de son style.

200. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Il se délassait des travaux de sa place par les charmes de la littérature, et admit particulièrement au nombre de ses amis les PP. […] Il porta la manière de fortifier les places, de les attaquer, et de les défendre, à un degré de perfection, auquel personne n’était parvenu avant lui. Il mourut maréchal de France, à Paris, en 1707, après avoir travaillé à 300 places anciennes et en avoir construit 33 nouvelles après s’être trouvé à 140 actions de vigueur, et avoir conduit 53 siéges.

201. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

Où serait donc le prix de la vertu, et que deviendraient les espérances du juste, si ce triomphe momentané du méchant n’était pas déjà un dédommagement pour l’homme vertueux, qui n’y voit autre chose que la certitude d’un avenir où tout rentrera à sa place ? […] Il place et laisse son sage à ce point central, à ce juste milieu, qu’il est aussi rare d’atteindre, que difficile de conserver, et qui n’est après tout, que le froid repos de l’égoïsme philosophique.

202. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

En effet, nous allons voir que le vieux français, ou langue romane, dérive directement du latin, qu’au xe  siècle il eut déjà son existence indépendante, qu’au xiie et au xiiie il produisit sa littérature, et qu’au xive il disparut insensiblement pour céder la place au Français moderne qui s’organisa au xve  siècle, s’enrichit au xvie , et atteignit sa perfection dans les deux âges suivants. […] Littré, occupe deux places : la dernière, quand la terminaison est masculine (chanteúr = cantórem) l’avant-dernière, si la finale est féminine, (poŕche=poŕtĭcus).

203. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

En entrant dans le monde, on m’annonça comme un homme d’esprit, et je reçu un accueil assez favorable des gens en place : mais lorsque par le succès des Lettres persanes j’eus peut-être prouvé que j’en avais, et que j’eus obtenu quelque estime de la part du public, celle des gens en place se refroidit ; j’essuyai mille dégoûts.

204. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »

Il est difficile de compter tous les divers objets qui peuvent procurer des plaisirs au goût ; il est plus difficile encore de définir ceux que l’expérience a découverts, et de les mettre à leur véritable place ; et lorsque nous voulons faire un pas de plus, et rechercher la cause efficace du plaisir que nous procurent de tels objets, c’est là que notre insuffisance se fait le plus sentir.

205. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »

Si quelquefois il n’a pas la liberté de mesurer le style et les expressions de ses discours, il en médite toujours l’ordre et les pensées ; et souvent même la méditation simple prenant la place d’une exacte composition, et la justesse des idées produisant celle des paroles, l’auditeur surpris croit que l’orateur a travaillé longtemps à perfectionner un édifice, dont il a eu à peine le loisir de tracer le premier plan.

206. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11

Par là, comme le précédent, il doit conserver une place dans l’histoire de notre langage et de notre littérature.

207. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58

. — On écrit ainsi par ce, glace, besace, grimace, espace, place, race, grâce, etc.

208. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154

Ainsi, lorsque dans les âges suivants on parlera avec étonnement des victoires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille tiendra sa place dans toutes ces merveilles.

209. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Cic. — Oppidum (de opes), place forte. […] Expugnare, prendre de force une ville, une place, et quelquefois assiéger. […] Ferre, porter, supporter, soit qu’on demeure en place, soit qu’on passe d’un lieu à un autre. […] Cic. — Principatus (de primum caput), la première place, principauté. […] L'effigie tient place de la chose même.

210. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »

Après son départ, le tiers État resta dans la salle commune, et quand le grand-maître des cérémonies vint le sommer de se retirer, Mirabeau, alors député du tiers, s’écria au nom de ses collègues : Vous qui n’avez ici ni place, ni voix, ni droit de parler, allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple, et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes !

211. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270

Si l’exercice même d’un seul bataillon ne vous transporte pas, si vous ne vous sentez pas la volonté de vous trouver partout, si vous y êtes distrait, si vous ne tremblez pas que la pluie n’empêche votre régiment de manœuvrer, donnez-y votre place à un jeune homme tel que je le veux : c’est celui qui sera fou de l’art des Maurice, et qui sera persuadé qu’il faut faire trois fois plus que son devoir pour le faire passablement.

212. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Le Destin, divinité terrible et inflexible, en était le ressort principal ; il pesait sur l’action et amenait la catastrophe dramatique ; les passions humaines n’occupaient qu’une place secondaire. […] Les anciens ont rarement employé l’amour comme mobile principal de l’action tragique ; chez les modernes, au contraire, il tient presque toujours la première place.

213. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

Les jeunes seigneurs prenaient alors place sur le théâtre, et ce voisinage, loin de gêner Molière, le forçait sans doute à donner plus de vérité à ses peintures. […] La suppression des places d’avant-scène eut lieu seulement en avril 1759.

214. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »

Chaque chose occupe la place qui lui convient ; il s’efforce de convaincre, avant de songer à émouvoir ; c’est sur les passions douces qu’il a en général le plus d’empire.

215. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »

Mais on conçoit que ces sortes de beautés ne peuvent être bien jugées, que vues à leur place ; et qu’il faut se transporter au milieu même des objets décrits, pour apprécier le mérite ou les défauts de la description.

216. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »

Tout ce qui m’entourait me racontait ma perte ; Quand la nuit dans les airs jeta son crêpe noir, Mon père à ses côtés ne me fit plus asseoir, Et j’attendis en vain à sa place déserte, Une tendre caresse et le baiser du soir.

217. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

La vraie éloquence est bien différente de cette causeuse des places publiques, et son style est bien éloigné du jargon ambitieux des sophistes grecs.

218. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39

Lui seul est son véritable bien ; et depuis qu’il l’a quitté, c’est une chose étrange qu’il n’y a rien dans la nature qui n’ait été capable de lui en tenir la place, astres, ciel, terre, élément, plantes, animaux, insectes, fièvre, peste, guerre, famine, vices4.

219. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

Tel est le caractère dominant des mœurs de notre siècle : une inquiétude généralement répandue dans toutes les professions, une agitation que rien ne peut fixer, ennemie du repos, incapable du travail, portant partout le poids d’une inquiète et ambitieuse oisiveté ; un soulèvement universel de tous les hommes contre leur condition, une espèce de conspiration générale dans laquelle ils semblent être tous convenus de sortir de leur caractère ; toutes les professions confondues, les dignités avilies, les bienséances violées ; la plupart des hommes hors de leur place, méprisant leur état et le rendant méprisable.

220. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158

Après bien des démarches, il obtint enfin une place d’ingénieur à l’île de France.

221. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14

Ma seconde maxime était d’être le plus ferme et le plus résolu en mes actions que je pourrais, imitant les voyageurs qui, se trouvant égarés en quelque forêt3, ne doivent pas errer en tournoyant tantôt d’un côté, tantôt d’un autre, ni encore moins s’arrêter en une place, mais marcher toujours le plus droit qu’ils peuvent vers un même côté, et ne le changer point pour de faibles raisons, encore que4 le hasard seul les ait déterminés à le choisir ; car, par ce moyen, s’ils ne vont justement où ils désirent, ils arriveront au moins à la fin quelque part, où vraisemblablement ils seront mieux que dans le milieu d’une forêt.

222. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479

Notre paralytique, Couché sur un grabat dans la place publique, Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.

223. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42

La providence de Dieu y pourvut ; car le cardinal Mazarin, qui prit sa place, ne devait causer aucun ombrage à l’État du côté de l’usurpation.

224. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

. — Voyez comme tout s’ébranle : Philipsbourg est aux abois en dix jours, malgré l’hiver qui approche : Philipsbourg qui tint si longtemps le Rhin captif sous nos lois, et dont le plus grand des rois a si glorieusement réparé la perte ; Worms, Spire, Mayence, Landau, vingt autres places de nom ouvrent leurs portes ; Merci ne peut les défendre, et ne paraît plus devant son vainqueur : ce n’est pas assez, il faut qu’il tombe à ses pieds, digne victime de sa valeur ; Nordlingue en verra la chute : il y sera décidé qu’on ne tient non plus devant les Français en Allemagne qu’en Flandre ».

225. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »

À peine vous aurai-je quittés, que des loups ravisseurs se glisseront parmi vous : au milieu de vous s’élèveront de ces faux esprits qui, mettant une doctrine subtile et erronée à la place des vérités de sentiment, s’efforceront d’entraîner sur leurs pas les disciples de l’évangile.

226. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82

Après ceux qui ont les premières places, je ne connais rien de plus malheureux que ceux qui les envient : si vous saviez ce que c’est !

227. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -

Je suis en train de me ménager des intelligences dans la place.

228. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505

Devant ce banc de pierre, et de papiers couverte, Dans l’embrasure était sa table à serge verte ; A cette place assis il passait tous ses jours ; On entrait, on sortait, il écrivait toujours.

229. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582

Que le moindre clocher sonne le glas d’alarmes ; Que chacun sous son toit se dresse avec ses armes ; Que tout hameau lointain vierge de l’étranger Coure au-devant du flot qui nous veut submerger ; ……………… Que tout homme jaloux d’une sœur, d’une femme, Ayant à lui son champ et sa fierté dans l’âme ; Que tout chef d’une race, et tout enfant pieux Qui sait sous quel gazon reposent ses aïeux, Jurant de recouvrer cette place usurpée, Frappe un coup de sa faux, s’il manque d’une épée.

230. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Durant un noviciat de sept années (1629-1636), il subit l’influence du mauvais goût qui régnait autour de lui, et multiplia des essais qui n’intéressent aujourd’hui que la curiosité littéraire (Mélite, Clitandre, la Galerie du Palais, la Veuve, la Suivante, la Place Royale, l’Illusion comique).

231. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8

Je vous félicite, Monsieur l’Abbé, d’avoir publié ce travail consciencieux qui mérite une place distinguée parmi les livres, classiques édités de nos jours, et je ne puis que vous souhaiter de nombreux lecteurs dans les maisons d’enseignement ainsi que parmi les gens du monde amateurs de bonne littérature.

232. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Au VIe livre de l’Énéide, on place le corps inanimé de Misène sur un lit funèbre, etc. […] Les figures de la première catégorie, étant propres à instruire, peuvent convenir plus particulièrement au style simple ; celles de la seconde, étant destinées à plaire, trouvent leur place naturelle dans le style tempéré ; celles de la troisième, ayant pour but de toucher et d’émouvoir, conviennent surtout au style sublime. — Il est bien entendu que ces divisions n’ont rien d’absolu. […] Sera-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ? […] L’effet des mots ne dépend-il pas beaucoup de la place qu’on leur assigne ?

233. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88

L’unité de lieu serait observée aux yeux des spectateurs, si on avait eu des théâtres dignes de Corneille, semblables à celui de Vicence, qui représente une ville, un palais, des rues, une place, etc.

234. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

Quelle joie secrète pour les ambitieux, d’entendre les mauvais discours qu’on tient de ceux dont ils voudraient occuper la place !

235. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

Après l’assassinat, qui fut un malheur public, il ne se consola pas d’une telle perte, et, prévoyant les dangers qui menaçaient son parti, il acheta la place de Doignon, qu’il mit à l’abri d’un coup de main, pour protéger La Rochelle, dernier boulevard de la Réforme.

236. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209

Comparez ce paysage de Maurice de Guérin : c’est peint de prés, sur place, d’après nature.

237. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

On me dit hier au soir que vous aviez une place de conseiller d’honneur dans le parlement : je vous en fais mon compliment, Monsieur. […] Il me semble que cette place vous était due par droit, et que cet évènement est des plus simples. […] Le style de la dissertation doit être grave, mais simple ; les ornements et les images n’y sont guère à leur place ; mais il faut de la clarté, de la vivacité dans le raisonnement : le but est de dégager la vérité des nuages qui l’enveloppent, pour la faire briller aux yeux.

238. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152

Villemain : « Rien dans notre langue ne surpasse l’élévation et la gravité philosophique, ni les divisions, les détails et le style de cette histoire conjecturale. » On sait que les Epoques de la nature (elles eurent d’abord leur place dans les Suppléments de l’Histoire naturelle, mais les éditeurs récents les ont justement placées en tête de l’ouvrage), écrites par Buffon à soixante-dix ans, ont été onze fois recopiées ; aussi l’auteur avait-il coutume de dire dans sa vieillesse la plus avancée « qu’il apprenait tous les jours à écrire ».

239. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Ainsi il avait une double pensée : l’une par laquelle il agissait en roi, l’autre par laquelle il reconnaissait son état véritable, et que2 ce n’était que le hasard qui l’avait mis en la place où il était.

240. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »

Non seulement chaque chose doit être mise à sa place ; mais encore elle doit être expliquée en son lieu, par elle-même, et avec le plus de clarté qu’il est possible.

241. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

Partout ta place sans t’y voir… Ces jeunes filles, ces jeunes gens, nos parents, nos voisins, qui remplissent en ce moment le salon, qui sont autour de toi mort, t’entoureraient vivant et joyeux ; car tu te plaisais avec eux, et leur jeune gaieté t’égayait.

242. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12

Aussi ne nous étonnons-nous point que, dans les nombreux encouragements qu’il a reçus de tant de princes de l’Église, tous applaudissent « à ses efforts pour servir la cause des bonnes lettres ; » que tous le félicitent hautement « d’avoir publié ce travail consciencieux, qui non seulement ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœur, et qui mérite une place distinguée parmi les livres classiques édités de nos jours ; » que tous enfin louent notre auteur « d’avoir mis de la netteté dans son plan, de la clarté dans sa méthode, de la justesse dans ses définitions, » et surtout « d’avoir rattaché à son enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et liturgiques, trop indignement méconnus… » Que pourrions-nous ajouter à de pareils témoignages, rendus par des Prélats qui ont adopté pour leurs séminaires le Cours complet de littérature ?

243. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15

La description du Temple du goût donne une idée très juste du goût exquis qui doit régner dans un ouvrage : Simple en était la noble architecture : Chaque ornement, à sa place arrêté, Y semblait mis par la nécessité : L’art s’y cachait sous l’air de la nature ; L’œil satisfait embrassait sa structure, Jamais surpris et toujours enchanté.

244. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »

Ce brillant caractère me frappe d’abord dans tous les ouvrages marqués au coin de la vraie philosophie : je sens un génie supérieur qui m’enlève au-dessus de ma sphère ; et qui, m’arrachant aux petits objets, autour desquels ma raison se traînait lentement, me place tout d’un coup dans une région élevée, d’où je comtemple ces vérités premières, auxquelles sont attachées, comme autant de rameaux à leur tige, mille vérités particulières ; dont les rapports m’étaient inconnus : il me semble alors que mon esprit se multiplie et devient plus grand qu’il n’était.

245. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »

Rarement la chaleur et la véhémence peuvent trouver leur place dans un exorde.

246. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23

La poésie épique, l’élégie, l’ode, l’histoire elle-même se chantaient et se récitaient par les rues, sur les places, aux jeux d’Olympic et de Némée.

247. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »

Il est rare que dans l’assemblée un orateur puisse prévoir le tour que prendra la discussion, les adversaires qu’il aura à combattre, les arguments, les opinions qu’il faudra réfuter ; un discours préparé d’avance ne trouve pas toujours la place ni l’à-propos qui lui convient.

248. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

Environné et accablé dans ses audiences d’une foule de gens, du menu peuple pour la plus grande partie, peu instruits même de ce qui les amenait, vivement agités d’intérêts très-légers et souvent très-mal entendus, accoutumés à mettre à la place du discours un bruit insensé, il n’avait ni l’inattention ni le dédain qu’auraient pu s’attirer les personnes ou les matières ; il se donnait tout entier aux détails les plus vils, ennoblis à ses yeux par leur liaison nécessaire avec le bien public ; il se conformait aux façons de penser les plus basses et les plus grossières ; il parlait à chacun sa langue, quelque étrangère qu’elle lui fût ; il accommodait la raison à l’usage de ceux qui la connaissaient le moins ; il conciliait avec bonté des esprits farouches, et n’employait la décision d’autorité qu’au défaut de la conciliation.

249. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

L’élévation de la pensée, la magnificence des images, l’harmonie et la vigueur du style lui assurent, malgré ses défauts, une place à côté de nos classiques.

250. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »

Soyons simples, sincères, naturels ; et pour y parvenir, mettons-nous à la place le la personne affligée, et examinons quel langage nous voudrions entendre.

251. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184

Rousseau : « Mes idées circulent sourdement… elles fermentent jusqu’à m’émouvoir… insensiblement ce grand mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place. » 1.

252. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

Il cherche autour de lui la place accoutumée Où sa femme l’attend sur le seuil entr’ouvert1 ; Il voit un peu de cendre au milieu d’un désert.

253. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

Je trouve au fond de ma retraite la sûreté, un certain calme et autant de place qu’il en faut à mon âme pour ses petites évolutions.

254. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224

C’est par la lecture, dit Quintilien, que nous apprenons le sens et la valeur des mots, et la place qu’il convient de leur donner… La lecture sérieuse et souvent répétée grave les choses dans la mémoire, et en rend l’imitation facile.

255. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »

Les beautés légères sont donc à leur place, quand on n’a rien de solide à dire ; mais le style fleuri serait ridiculement employé dans un sermon, dans un plaidoyer, etc.

256. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229

Cette image des mots qui, comme les feuilles de l’arbre, jaunissent et se fanent, pour que d’autres reverdissent à leur place, est aussi juste que poétique.

257. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

La place de celui qui expirait était d’abord prise par un autre, qui, outre la cause commune, avait encore une mort particulière à venger.

258. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

Avec cela je savais les jugements que les autres faisaient de moi2 ; et je ne voyais point qu’on m’estimât inférieur à mes condisciples, bien qu’il y en eût déjà entre eux quelques-uns qu’on destinait à remplir les places de nos maîtres.

259. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367

Comparez ce paysage de Maurice de Guérin : c’est peint de près, sur place, d’après nature.

260. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Il ripostait à l’instant même, coup sur coup, à tous et sur tout, avec une rapidité d’action et une justesse d’à-propos surprenante… Qu’y a-t-il dans l’histoire et dans les mouvements de l’éloquence antique de plus libre, de plus fier, de plus héroïque, de plus insolent, de plus inattendu, de plus victorieux, de plus étourdissant, de plus atterrant, de plus écrasant, que la repartie de Mirabeau au grand maître des cérémonies de la cour : “Les communes de France ont résolu de délibérer ; et vous, monsieur, qui ne sauriez être l’organe du roi auprès de l’assemblée nationale ; vous qui n’avez ici ni place, ni voix, ni droit de parler, allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple, et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes !” 

261. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Tout ce pays, à l’exception de deux ou trois places, fut conquis dans l’espace de deux ans, et Godefroi fut élu par les Princes croisés roi de Jérusalem. […] Mais il n’usa de sa faveur que pour faire du bien aux autres, en leur procurant des places et des dignités.

262. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

          Aussitôt que le char chemine,           Et qu’elle voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire, Va, vient, fait l’empressée…………… Lorsque l’on emploie les temps présents à la place des temps passés, il faut avoir soin de ne pas se servir tantôt des uns, tantôt des autres : ce qui produirait un effet désagréable. […] Je demande au roi de donner à mon fils une place de conseiller d’État, remettant celle que je remplis.

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