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187. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Appelons-le l’Horace français. […] L’expression est encore française.

188. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

Durant les premiers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. […] Il en ajoute qui sont bien français ; celui-ci surtout : est vain dans ses discours.

189. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Parmi les françaises illustres dont la postérité se souvient, nulle ne lui est supérieure par l’imagination, la sensibilité, la verve d’une gaieté qui coule de source, la franchise d’un naturel ennemi de toute affectation, de toute grimace, enfin par les qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide. […] Pasteur protestant très-estimé par le clergé français.

190. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »

Français.

191. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »

Il serait trop long et même superflu de faire connaître ici tous les bons romans qui ont été écrits en français depuis l’Astrée.

192. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Or toutes ces choses ne sont plus de nos jours ce qu’elles étaient dans l’antiquité ; les Français du dix-neuvième siècle ne ressemblent ni aux Athéniens du temps de Démosthène, ni aux Romains du temps de Cicéron. […] Une Rhétorique française doit sans doute diriger sa marche d’après les grands maîtres de l’antiquité ; mais elle reste imparfaite si elle n’en est qu’une simple traduction, si elle n’offre pas des observations propres au temps où nous vivons. […] Cette noble carrière est ouverte à tous les Français ; il n’en est point qui, par ses talens et son mérite ne puisse être appelé à la tribune nationale. […] L’université de France a été chargée par ce roi législateur du soin de préparer la jeunesse française aux grandes destinées qui l’attendent. […] Rhétorique française.

193. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »

Français.

194. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198

Les Moralistes français, p. 218.)

195. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

Ainsi : Gardez vous de donner, ainsi que dans Clélie L’air ni l’esprit français à l’antique Italie. […] Un tel cynisme révolta les hommes de goût, et le scandale fut tel que les journaux qui en général ne se piquent pas de bonne littérature, et qui étaient d’ailleurs presque tous aussi coupables eux-mêmes, s’écrièrent qu’il fallait faire cesser par la force cette dégoûtante manière de penser et d’écrire ; que, sans cette précaution, la littérature française serait marquée aux yeux du monde entier d’un éternel déshonneur.

196. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

Telles sont ces paroles d’Henri IV, adressées à ses troupes, avant la bataille d’Ivry : Mes amis, vous êtes Français, je suis votre roi, voilà l’ennemi ; nous courons aujourd’hui même fortune ; je veux vaincre ou mourir avec vous. […] Pour nous faire apprécier combien on doit être heureux et fier de posséder l’estime d’un homme vertueux, l’un de nos poètes français a traduit ainsi sa pensée : L’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux.

197. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127

Comparez, plus haut, le chapitre viii, et, pour plus de détails, les auteurs analysés par Goujet, Bibliothèque française, t. 

198. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Il faut, disaient-ils, que vos Français soient bien étourdis. […] Il faut que la philosophie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de goût, emprunte la voix de l’harmonie, la vivacité et le coloris de l’imagination. » (Guénard, Discours couronné par l’Académie française, en 1755.) […] Renfermé pendant la révolution française, dans la prison de Saint-Lazare, il attendait chaque jour l’arrêt fatal qui devait l’envoyer à l’échafaud ; il voyait autour de lui de nombreuses victimes à qui le même sort était réservé. […] Chez lui l’enjambement rompt souvent la monotonie du vers français, mais sans affectation ni mauvais goût : on sent poindre dans son rythme l’esprit d’indépendance des romantiques : heureux si l’on n’en avait pas abusé !

199. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »

Mais comme nous ne cherchons ici que des vérités toujours utiles à présenter à toutes les classes de lecteurs, et des modèles à offrir à nos jeunes rhétoriciens, passons sur l’ordre des temps, et hâtons-nous d’arriver au règne de la véritable éloquence chrétienne chez les Français.

200. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »

. — Le grand Corneille a été le père de la poésie française et a tellement contribué à la perfection de Racine, qu’il est permis de se demander si, sans Corneille, Racine eût fait ses chefs-d’œuvre.

201. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »

Il faut éviter surtout les accents provinciaux qui sont autant d’obstacles à la belle prononciation française, à la diction de la bonne compagnie de la capitale.

202. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -

Dans le vieux français, on disait hargner.

203. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -

Douillet, diminutif de l’ancien français douille, mon, tendre, qui procède du latin ductilis, mou.

204. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

L’Académie française a pu lui appliquer ce vers : Rien ne manque à sa gloire, il manquait à la nôtre. […] Nous lisons dans une lettre de Voltaire cette apologie du théâtre : « Les génies français formés par Corneille, Racine et Molière appellent du fond de l’Europe les étrangers qui viennent s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abondance de Paris.

205. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134

Les six premiers lieux communs de solutions se distinguent assez nettement, comme on verra par la traduction française.

206. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

D’autres peuples, ou, pour mieux dire, leurs chefs, ont voulu profiter, contre toutes les règles de la morale, d’une fièvre chaude qui était venue assaillir les Français, pour se jeter sur leur pays et le partager entre eux.

207. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274

Silvestre de Sacy Né en 1804 [Notice] Né à Paris, le 17 octobre 1804, fils d’un orientaliste célèbre, membre de l’Académie française, auteur de deux volumes très-appréciés par un public choisi1, M. de Sacy est un lettré de la vieille roche.

208. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278

Aussi son cours de littérature dramatique est-il une histoire de nos travers, de nos idées, de nos mœurs, en un mot de la société française, et du cœur humain.

209. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14

[Notice] Mézeray, bien que son style eût conservé, dans notre époque littéraire la plus polie, quelque chose de la négligence gauloise, n’a pas encore été surpassé comme historien de la monarchie française.

210. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75

(Dans sa judicieuse Histoire de la Littérature française. — Didier.)

211. (1852) Précis de rhétorique

Une dame française, fuyant sa patrie pendant la Révolution, répondit à quelqu’un qui s’informait du but et des motifs de son voyage : Je vais en Égypte. […] Faites-nous une remarque sur les noms des figures, et mettez en vers français leurs définitions. […] Les vers français sont composés d’un certain nombre de syllabes, dont les dernières ont la même consonance. […] La rime est la première condition de la poésie française. […] [Racine]) Les autres dénominations de rimes n’ont rapport qu’à l’ancienne poésie française.

212. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Il est notre Virgile français. […] Abner a l’esprit d’un courtisan, d’un avocat et d’un diplomate. — Cette fine ironie est plus française que biblique.

213. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

En suivant cette comparaison, j’ajouterai que le Génie du christianisme (1802) fut l’arc-en-ciel, le signe brillant d’alliance et de réconciliation entre la religion et la société française. […] Le Meschacebé 1 Ce fleuve, dans un cours de plus de mille lieues, arrose une délicieuse contrée, que les habitants des États-Unis appellent le nouvel Éden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane.

214. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Ces deux Français étaient deux ornements de leur nation par leur courage. […] Je sors de la vie sans tache ; je meurs pour mon pays, pour mon roi, estimé des ennemis de la France, et regretté de tous les bons Français. […] Ces observations n’empêchent point cette composition d’être un des plus beaux tableaux de la poésie française. […] A cette vue, les Anglais frémissent et sont frappés d’épouvante ; les Français, au contraire, reviennent à l’assaut, et escaladent de nouveau le boulevard. […] Les Français réparent le pont, traversent le fleuve, et aussitôt le fort est en leur pouvoir.

215. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

Voici une période de cette espèce, tirée de la réponse de Buffon, au discours de La Condamine, le jour de sa réception à l’Académie française. […] du Cerceau, qui dans ses réflexions sur la poésie française, s’exprime ainsi : J’avoue que je n’entends pas trop bien ce que signifie un naufrage élevé au-dessus de la gloire des autres Rois, et encore moins ce que veut dire, achever un naufrage. […] La partie pour le tout, ou le tout pour la partie ; comme lorsqu’on dit les foyers rustiques, pour les maisons rustiques ; dix hivers, pour dix années ; une tête chère, pour une personne chérie et précieuse lorsque l’on emploie le nom d’un fleuve pour celui du peuple dont il arrose le pays ; comme le Tibre, pour les Romains ; la Seine, pour les Français ; le Tage, pour les Espagnols, etc.

216. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Les guerriers français étendirent le voile de leur gloire sur le hideux spectacle de la Terreur ; ils enveloppèrent les plaies de la patrie dans les plis de leurs drapeaux triomphants, et jetée dans un des bassins de la balance, leur vaillante épée servit de contre-poids à la hache révolutionnaire. […] La révolution française, ou plutôt européenne, a été un appel fait à toutes les passions par toutes les erreurs : elle est, pour me servir de l’énergie d’une expression géométrique, le mal élevé à sa plus haute puissance. […] Je suis votre roi, vous êtes Français, voilà l’ennemi.

217. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »

Les règles dont nous venons de parler sont celles de l’ancienne ballade française, tombée en désuétude depuis madame Deshoulières et La Fontaine.

218. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34

On appelait ainsi la partie de l’ancien habillement français qui couvrait le corps depuis le cou jusque vers la ceinture.

219. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »

Nous le devons au plus enjoué, comme aussi au plus insouciant de nos auteurs français, à celui qui « S’en alla comme il était venu, « Mangeant son bien avec son revenu, » à notre La Fontaine.

220. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256

Des funérailles dans une ville assiégée Un officier français raconte que, traversant une rue de Candie, sillonnée de bombes et de boulets, il vit beaucoup d’habitants assemblés dans une maison ; étonné, il s’avance : le corps d’une femme était placé dans un cercueil, paré de beaux vêtements, le visage découvert, la tête ornée de perles, les doigts chargés de bagues précieuses, les bras enveloppés de dentelles, la chaussure parsemée de pierreries.

221. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295

Ses Causeries du lundi eussent fait les délices de l’épicurien Montaigne, et seraient devenues son Plutarque français.

222. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25

Voiture 1598-1648 [Notice] Fils d’un fermier des vins qui fut échevin d’Amiens, protégé par son condisciple le comte d’Avaux, recherché des grands qu’il amusait en les flattant, devenu la merveille de l’hôtel de Rambouillet, maître de cérémonies chez Gaston d’Orléans, favori tour à tour de Richelieu et de Mazarin, interprète des ambassadeurs près de la reine, reçu à l’Académie française qui porta officiellement son deuil, Voiture fut un bel esprit, heureux et habile, dont le souvenir est inséparable de la société polie au milieu de laquelle s’épanouirent ses agréments.

223. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

Français.

224. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158

On lira aussi avec profit les leçons 7e et 8e (IIIe partie) du Cours de littérature française au dix-huitième siècle, par M.

225. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296

Ce fut Gresset qui dans cette circonstance, en qualité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre depuis 1748.

226. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14

Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; mais son principal titre à la reconnaissance de l’avenir est le Discours de la Méthode, où il porta la prose française à sa perfection : c’est un modèle de netteté, de justesse et d’exactitude.

227. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138

Reçu à l’Académie française, il consacra le reste de ses jours aux devoirs de l’épiscopat.

228. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285

La Place, célèbre géomètre, astronome et physicien français, naquit en 1749 d’une famille de pauvres cultivateurs, et mourut en 1827.

229. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582

Ces pages, vraiment patriotiques, sont de celles qui honorent un poëte, et méritent d’être proposées comme un modèle à la jeunesse française.

230. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53

Grâce à elle, grâce à sa plume naturelle et fine, délicate et ferme, courant toujours et ne s’égarant jamais, la Lettre, écrite jusqu’alors avec emphase, négligence ou affectation, est devenue l’un des genres dont la littérature française a le plus droit d’être fière.

231. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

Fléchier aima beaucoup et cultiva longtemps la poésie latine et française.

232. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

Ancienne danse française.

233. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

C’est l’image de ces dialogues, avec cette différence, toutefois, que l’esprit français est un petillement, et l’esprit latin une lueur plus douce et plus égale. […] Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’ardeur dont il était animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier le Français à demi vaincu, porter partout la terreur et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. » Voltaire. — « Ce fut lui qui, avec de la cavalerie, attaqua cette infanterie espagnole jusque-là invincible, aussi forte, aussi serrée que la phalange ancienne si estimée, et qui s’ouvrait avec une agilité que la phalange n’avait pas, pour laisser passer la décharge de dix-huit canons qu’elle contenait. […] Le goût français, ami de la simplicité et du naturel a éloigné du barreau l’appareil tragique des vêtements déchirés, des cheveux épars, des enfants en larmes et des vieillards à cheveux blancs.

234. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Cousin : « De tous les monuments du génie, nul n’est plus célèbre que le livre des Pensées, et la littérature française ne possède pas d’artiste plus consommé que Pascal.

235. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487

» Admirateur des Grecs, il opéra une renaissance de l’art français.

236. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222

Ce sont des tableaux de mœurs françaises.

237. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

L’abbé Girard au contraire, violateur de cette règle, fait usage de l’article : il dit, dans ses Principes de la langue française, tom. 2, pag. 22 : j’ai fait ce matin de la bonne besogne. […] L’Académie française, dans son Dictionnaire, édit. de Paris 1762, dit au mot papier : du grand papier ; du petit papier ; et au mot viande, elle dit : de bonne viande ; de belle viande. […] Ainsi au lieu de dire : l’âme du ministre français, qui n’avait pas la barbarie de celle de cet usurpateur, n’en avait pas aussi la grandeur ; dites, n’en avait pas non plus la grandeur. […] On entend par gallicisme, une construction propre et particulière à la langue française.

238. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Nous avons en français un assez grand nombre de ces jolis badinages en vers ; mais il n’y en a pas qui aient obtenu un succès aussi incontesté que celui de Gresset. […] Il suffit de dire ici que si Voltaire n’a pas atteint la perfection de l’épopée, il a du moins fait voir que les Français pouvaient y arriver.

239. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Ils mettent souvent à l’imparfait, au parfait et au plus-que-parfait de l’indicatif des verbes qui devraient être au conditionnel en français. […] Et ces vers d’Horace ont été amplifiés d’une manière admirable par un poète français : « La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; « On a beau la prier, « La cruelle qu’elle est se bouche les oreilles, « Et nous laisse crier.

240. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -

Il demeure pourtant si français dans sa métamorphose qu’il semble parler en son nom, ou nous restituer ce qu’il emprunte.

241. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

Émile Boutroux publie en ce moment une traduction française. […] Egger en a donné, en 1849, une édition avec traduction française et commentaire, dans son Essai sur l’histoire de la critique chez les Grecs. […] Le savant helléniste est assurément le Français qui a le plus contribué à l’éclaircissement comme à l’interprétation de la Poétique. […]   Voici la nomenclature, aussi complète que possible, des traductions françaises de la Rhétorique. […] En 1822, parut la Rhétorique d’Aristote en grec et en français ; traduction nouvelle par M. 

242. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »

Nos orateurs français ont également bien connu tous les avantages de cette figure, heureusement amenée.

243. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312

André Chénier a essayé de transporter dans la versification française plusieurs des procédés habituels à la poésie grecque et latine.

244. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

Les Moralistes français. ) 1.

245. (1839) Manuel pratique de rhétorique

3° La disjonction, qui supprime les particules : Français, Anglais, Lorrains, que la fureur assemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble. […] D’une voix formidable aussitôt il s’écrie : « Nul de nous n’a trahi son Dieu ni sa patrie ; « Français, souvenez-vous de nos derniers accents : « Nous sommes innocents, nous mourons innocents. […] Aussitôt qu’il eut porté a de rang en rang l’ardeur dont il était animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi a vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups. […] C’est ainsi que l’on dit : Quelques printemps pour quelques années ; le Français pour les Français ; le fer pour le glaive ; cent voiles pour cent vaisseaux.

246. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Ce trait est absurde et choquant ; il rappelle les paroles de ce soldat français qui, voyant un de ses camarades blessé d’un coup de feu à la jambe, le chargea sur ses épaules pour le porter à l’ambulance. […] Je ne dis rien de la seconde périphrase ; quant à la première, elle était bien malheureuse, car l’honnête artisan français qui faisait les fonctions de Suisse, n’était rien moins qu’un héros de l’Helvétie. […] — On a pu remarquer que j’ai eu soin de donner après les noms de figures tirés de la langue grecque, des noms équivalents en français. […] Quelles autres expressions pourrait-on mettre dans la bouche du vieil Horace, du guerrier français, de cette pauvre mère alarmée pour son fils, de Moïse remerciant Dieu de l’avoir délivré de ses ennemis ? […] La langue française se prête à l’harmonie imitative.

247. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

x de la traduction française. […] Comparez le § X de la Lettre sur les occupations de l’Académie française.

248. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »

Guénard fut couronné par l’académie française, en 1755, c’est-à-dire, quatre ans avant l’éloge du maréchal de Saxe, duquel date la révolution opérée dans l’éloquence académique.

249. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23

Un vieux critique français, J. du Bellay, l’a énergiquement reproduite dans sa Défense et illustration de la langue françoise.

250. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

Fille de Manuel Garcia, elle suivit son père à Mexico et à New-York, où elle épousa un banquier français nommée Malibran.

251. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Beauzée1, qui y fut admis pour ses connaissances dans la langue française.

252. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

A ceux qui refusent au Télémaque le titre de poème épique, parce que cet ouvrage n’est pas écrit en vers, Blair répond qu’il mérite le nom d’épopée, parce que la prose cadencée et poétique en est très harmonieuse, et prête au style à peu près toute l’élévation dont la langue française est susceptible, même en vers. […] C’est un vers de dix syllabes qui ne diffère du nôtre que parce que, dans le vers français, le repos est toujours après la quatrième syllabe ; tandis que le vers italien s’appuie tantôt sur la quatrième, tantôt sur la sixième, ce qui rompt la monotonie qu’auraient naturellement ces vers qui sont tous féminins.

253. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Sans méconnaître les obligations que lui peut avoir le latin, nous devons confesser que le français ne commença à devenir ce qu’il est devenu depuis, que du jour où les nobles fugitifs de Bysance tombée au pouvoir des barbares, Lascaris, Budée, entre autres, vinrent étonner l’antique Lutèce des splendides merveilles de leur enseignement. […] Étienne, put, dans un ouvrage spécial, constater la conformité du français avec le grec. […] i, Durant les premiers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. […] Ainsi sont formés en latin : tinnitus æris, le tintement de l’airain ; clamor tubæ, le son de la trompette ; en francais, le glouglou de la bouteille, le cliquetis des armes, etc., etc. ; parmi les animaux et de leur cri, en grec, ἡ κακκάϐη, la perdrix ; en grec encore : ὁ βύαξ, et latin, Bubo, cuculus, ulula, et en français le hibou, le coucou, la chouette. […] La césure, dans le vers français héroïque, est placée à la sixième syllabe ; dans le vers de cinq mesures, à la quatrième ; dans les autres, elle n’a pas de place déterminée.

254. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

Villemain dans l’Eloge qu’il lui a consacré et que l’Académie française a couronné en 1816 (son éloge avait été fait une première fois par d’Alembert), en outre dans le Tableau de la littérature au dix-huitième siècle, 14e et 15e leçons ; M.

255. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

On mentionnera encore toutefois, comme bons à consulter sur lui, un morceau intéressant que Picard lui a consacré dans la Galerie française, t. 

256. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Peu français :sans qu’on le comptât.

257. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

Il y porta la prose française à sa perfection.

258. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Eh bien, voici la liste des propriétaires français : choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens.

259. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Bouhours, qui trouve le tour du poète latin plus figuré et plus vif, et celui du Français, plus naturel et plus fin. […] On les raconte partout : le Français qui les vante, n’apprend rien à l’étranger, et quoi que je puisse aujourd’hui vous en rapporter, toujours prévenu par vos pensées, j’aurai encore à répondre au secret reproche que vous me ferez d’être demeuré beaucoup au-dessous. […] Contre la liberté des mers et la fidélité du commerce, des armateurs français leur avaient enlevé, et leurs richesses, et le vaisseau qui les portait.

260. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Les uns, privés du secours d’une méthode, ignorant les moyens d’enchaîner des idées, de ménager les transitions, négligeant les motifs de développements fournis par la matière, se contentent de plaquer dans leurs devoirs quelques réminiscences, quelques lambeaux de périodes empruntées aux auteurs, et appliquées avec plus ou moins d’à propos ; d’autres apprennent par cœur des formes d’exordes et de péroraisons, qu’ils adoptent invariablement et qu’ils ajustent, comme des pièces de rapport, à tous les sujets ; d’autres enfin façonnent tant bien que mal une composition en français, qu’ils s’efforcent ensuite de convertir en Latin, avec l’aide du dictionnaire. […] D’ailleurs, l’élève, qui, pendant deux heures au moins, s’occupe à faire des assemblages d’idées et de phrases péniblement trouvées, jetées sur le papier sans ordre, sans liaison, vient se heurter à une difficulté presque insurmontable, quand son esprit déjà fatigué par de laborieux efforts, se voit obligé de lutter, pour reproduire dans une langue étrangère, dont les tournures s’éloignent absolument de la forme française, des gallicismes qui souvent lui ont coûté bien des peines. […] Je suppose donc que ces procédés ont été préalablement suivis par les jeunes aspirants au Baccalauréat ès lettres, soit spontanément, soit sous la surveillance d’un maître éclairé ; et aujourd’hui, comme autrefois par mes cours de Versions latines, dictées à la Sorbonne, j’ai cru être utile aux candidats, en publiant un recueil de discours Français, empruntés à différents auteurs recommandables. […] Ici, l’esprit n’est pas contraint de se soumettre au joug d’une pénible attention, puisque la langue française est seule employée, et l’on ne saurait accuser cette lecture d’être fastidieuse, rebutante, sous prétexte d’équivoques et d’obscurités. […] Rendez-vous maîtres des belles provinces qu’ils ont usurpées, exterminez-en l’erreur et l’impiété : faites, en un mot, que ces pays ne produisent plus de palmes que pour vous, et de leurs dépouilles élevez de magnifiques trophées à la religion chrétienne et à la nation française. » Extrait de Mézeray (Histoire de France).

261. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Avestissement. Ce Cours gradué de Versions latines n’est, comme le Cours de Thèmes latins qui l’a précédé, que la syntaxe appliquée et pour ainsi dire en action. Il en suit le développement pas à pas, sans rien donner à l’inconnu, et ne présente jamais d’autres difficultés grammaticales que celles que l’élève peut résoudre à l’aide des règles précédemment étudiées(1). Tout le monde sait que les livres latins, même les plus élémentaires, qu’on fait expliquer aux commençants, sont loin de remplir cette condition. Cornélius Népos et Phèdre n’ont pas pris soin de graduer les difficultés de leur texte conformément à l’ordre de Lhomond ou de tout autre grammairien.

262. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

Telle est la différence des langues, que, malgré les efforts et le talent rare du traducteur, cette répétition pleine de charme et de sensibilité dans le latin, n’est plus en français qu’une recherche froidement élégante, un tour précieux et maniéré28. […] 2º De circonstances triviales et familières qui avilissent l’objet comparé, comme ce vieux poète français qui dit que le doux Zéphyr Refrise mollement la perruque des prés.

263. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

» L’éloquence de la chaire, dans les pères de l’Eglise grecque et dans les prédicateurs français, abonde en péroraisons comme en exordes remarquables.

264. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Arcas interroge parce que réellement il ignore : point de figure, emploi forcé de la formule usitée en français pour l’interrogation.

265. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215

Reçu à l’Académie française, il consacra le reste de ses jours aux devoirs de l’épiscopat, et ne vécut pas assez pour être attristé par les scandales qui prouvèrent trop que son royal auditeur ne profita pas de ses exhortations.

266. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Le vers suivant, un des plus beaux de l’Énéide, ne serait pas supportable, traduit littéralement en français : Ibant obscuri solâ sub nocte per umbram. […] Français, Anglais, Lorrains, que la fureur rassemble, Avançaient, combattaient, frappaient, mouraient ensemble… Quiconque est riche est tout : sans sagesse, il est sage ; Il a, sans rien savoir, la science en partage. […] Enfin on dira : le Quintilien français, pour désigner La Harpe ; et avec Chateaubriand, le Bossuet africain, pour Tertullien.

267. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Nous mentionnerons ensuite les parallèles de Corneille et de Racine, par La Bruyère et par Lamotte ; de Bossuet et de Fénelon dans l’affaire du Quiétisme, par d’Aguesseau ; de Turenne et de Condé, par Bossuet ; de Démosthènes et de Cicéron, par Fénelon ; de Richelieu et de Mazarin, par Voltaire ; du Français et de l’Anglais, par Thomas. […] Homère, Virgile et les grands écrivains français nous offrent une foule de tableaux de la dernière vigueur et de la plus grande vérité. […] Voici en quels termes Racine réprimande son fils aîné, qui lui avait envoyé une épigramme de sa façon sur le débat entre Boileau et Perrault : Quant à votre épigramme, je voudrais que vous ne l’eussiez point faite : outre qu’elle est assez médiocre, je ne saurais trop vous recommander de ne point vous laisser aller à la tentation de faire des vers français, qui ne serviraient qu’à vous dissiper l’esprit ; surtout il n’en faut faire contre personne.

268. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

« Prenez-le à l’ouverture du livre, dit-il, vous verrez qu’on ne trouve souvent dans chaque alinéa qu’une seule pensée énoncée avec autant d’élégance que de variété ; mais ses sermons sont si supérieurement écrits, si touchants, si affectueux, qu’on les trouve trop courts : c’est un ami qui vous embrasse en vous reprochant vos fautes ; et, malgré cette stérilité d’idées, dont l’esprit murmure quelquefois, le cœur est tellement satisfait, que Massillon vivra autant que la langue française ».

269. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64

Parmi les Françaises illustres dont la postérité se souvient, nulle ne lui est supérieure par l’imagination, la sensibilité, la verve d’une gaieté qui coule de source, la franchise d’un naturel parfait, enfin par les qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide.

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