Certes, un cours gradué de cette manière, qui serait construit en même temps, non point de phrases détachées, mais de morceaux suivis, comme ceux que nous allons offrir, et puisés également aux sources les plus pures, complèterait admirablement l’œuvre de l’illustre grammairien. […] Puisse-t-elle, à ce titre du moins, n’être pas jugée trop indigne de l’œuvre sous les auspices de laquelle notre recueil aura vu le jour !
Quand il s’agit de mettre une œuvre au jour, Refrain : Promettre est un, et tenir est un autre.
Si demandez combien, en vérité, L’œuvre en requiert tant que soit accomplie ; Dix mille écus en argent bien compté, C’est justement ce de quoi l’on vous prie.
Il serait injuste de dire que de telles œuvres ne renferment que quelques traits d’éloquence, puisque ces magnifiques compositions en sont empreintes dans toute leur étendue.
Bien qu’il s’oublie lui-même pour être tour à tour chacun de ses acteurs, il nous découvre aussi pourtant sous ses œuvres la cordialité d’une âme généreuse, éclairée, tolérante, indulgente, digne de n’avoir jamais eu d’autres ennemis que les envieux et les vicieux. […] Ces vers pourraient s’appliquer aux œuvres de Molière, dont la verve a les audaces de la fresque.
(Œuvres posth.
À loisir, en détail, tu veux m’assassiner ; Dans de longs bâillements et des vapeurs mortelles Ensevelir l’honneur des œuvres les plus belles ; Et toujours méthodique, et toujours concerté, Des élans d’un auteur abaisser la fierté, Tomber quand il s’élève, et ramper quand il vole ?
Nous avons suivi l’édition in-folio des Œuvres de Balzac, 2 vol., Paris, 1665. — Parmi ceux qui se sont occupés spécialement de cet auteur, on remarque MM.
Aimé Martin a donné, en 1820, une édition des œuvres complètes de Bernardin de Saint-Pierre, accompagnée d’un Essai sur sa vie.
L’académicien Campenon a donné en 1823 ses OEuvres choisies, qu’il a fait précéder d’un travail biographique et critique sur cet auteur.
(Descartes, Œuvres, t.
Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un cœur vraiment maternel ; elle fut la plus accomplie des institutrices.
Florian 1755-1794 [Notice] Page chez le duc de Penthièvre, officier de dragons, littérateur de salons, Florian n’a jamais composé que des œuvres aimables.
Ouvrons au hasard le recueil des œuvres de nos bons écrivains ; laissons tomber notre choix sur le hardi Passage des Alpes par François et sur le Dévouement des religieux du mont Saint-Bernard, dont les auteurs sont l’historien Gaillard, et le publiciste genevois Mallet du Pan. […] Les poètes surtout, si heureusement favorisés du ciel, savent répandre sur leurs écrits cette mélodie enchanteresse ; et si nous ouvrons les œuvres des Racine, des Tasse, etc., nous goûterons un vrai bonheur dans de semblables lectures. […] Nous prenons nos exemples dans les œuvres d’un poète imitateur de Ronsard : Ô grand Dieu qui nourris la rapineuse engeance, Des oiseaux ramageux !
De nos jours aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nombreux critiques : on citera parmi eux Lemercier, tome II de son Cours analytique de la littérature générale ; M.
Enfin, à quarante ans, après une maladie noire causée par ses épreuves et ses mécomptes, il publia les Études de la nature (1784), œuvre originale qui le rendit subitement le favori de l’opinion.
Sa verve se condensa laborieusement dans un petit nombre d’œuvres viriles, animées par un feu contenu qui a plus de chaleur que de flamme.
Sans doute, les préceptes formulés dans ce livre et les exercices qu’il recommande sont indispensables à l’écrivain, mais comme préparation ; une fois à l’œuvre, c’est à ce triple amour qu’il doit demander l’inspiration, c’est de lui seul que viennent les grandes pensées et les dignes paroles, c’est lui seul qui donne la solide gloire et les palmes toujours vivantes.
Œuvres posthumes.)
C’est ce que nous voyons en effet ; les œuvres de la Toute-Puissance, comme les faits humains, montrent partout cette qualité. […] Chez nous, les histoires générales sont souvent des œuvres collectives produites par des compagnies entières ; elles sont ensuite coordonnées par des compilateurs, ou résumées par des abréviateurs, comme celle de l’abbé Millot.
Ainsi les épisodes et les descriptions épisodiques sont les moyens spéciaux employés par le poète didactique pour embellir son œuvre et la rendre plus intéressante. […] C’est là l’immense difficulté de l’œuvre.
Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! […] En lisant les œuvres de Pradon, nous avons rencontré cette invocation à Corneille : elle n’est pas indigne de mémoire Esprit du grand Corneille, anime nostre veine, Toy qui fus toujours seul le maistre de la scène, Dont le sçavoir profond et les nobles écrits Touchant toujours les cœurs, enlèvent les esprits ; Tous ces traits immortels, en te faisant revivre.
Dans les œuvres de Lucien, né vers la fin du premier siècle de notre ère, à Samosate, ville de Syrie, et professeur de philosophie et d’éloquence à Athènes, on trouve un petit Traité sur la manière d’écrire l’histoire, qui est un chef-d’œuvre.
Aussi les critiques qui ont voulu parler du genre épistolaire ont-ils cherché inutilement et fort arbitrairement à en restreindre l’étendue, ou bien ils se sont bornés à caractériser les œuvres de ceux qui s’y sont fait un nom.
Un bruit, un souvenir mêlé avec celui de désastres fameux ; mais rien qui soit proprement d’eux ; nul monument, nulle œuvre de leur intelligence qui les représente aux hommes.
Ces œuvres ont été publiées par M.
Ainsi, l’unité d’action dans les œuvres dramatiques n’est pas fondée seulement sur le raisonnement, mais sur le plaisir que nous éprouvons à la lecture d’une tragédie dont l’action est simple. […] Nul écrivain n’offre de plus parfait modèle en ce genre que l’illustre orateur dont nous venons de parler ; il suffit d’ouvrir ses œuvres pour trouver de nombreux exemples qui rendent ce langage musical sensible à l’oreille. […] Les deux exemples les plus remarquables que je connaisse de concision amenée au point de perfection, sont les œuvres de Tacite et l’Esprit des lois du président de Montesquieu. […] Jamais aucun écrivain ne resta si religieusement fidèle à la rigidité didactique dans tout le cours de ses œuvres, et n’offrit autant d’instruction sans aucune espèce d’ornements. […] Ses œuvres judiciaires méritent d’être lues : une dialectique nerveuse forme le caractère dominant de son style.
On nous a donné la traduction fidèle, dit-on, de certaines poésies indiennes, scandinaves, américaines, de certains livres sacrés et profanes de l’Orient et du Nord, œuvres de peuples jeunes qui s’essayent.
C’est au contraire la difficulté de l’œuvre qui m’a arrêté3… Voilà pourquoi, ayant fait beaucoup de projets sur ce sujet, je n’en publie aujourd’hui que des esquisses.
Un rhéteur contemporain ajoute dans le même sens : « Rien ne s’improvise en littérature ; car l’idée, quelque lucide qu’elle soit, n’est pas œuvre littéraire.
Cette éloquence est la plus dangereuse et la moins pure ; elle peut avoir de beaux élans d’inspiration, mais elle produit rarement des œuvres durables et dignes d’être conservées.
Conseiller, puis président au parlement de Bordeaux (1748), il vendit sa charge en 1726 pour se consacrer plus librement aux lettres, et se prépara par des voyages en Allemagne, en Italie et en Angleterre, à recueillir les éléments des œuvres qu’il méditait.
Mais enfin, vous l’ordonnez ; je me mettrai donc à l’œuvre.
Un livre dont l’importance est une fois hors de doute, n’est jamais connu à une première lecture ; il ne l’est que bien imparfaitement à une seconde, et ce n’est guère qu’à la troisième que l’on voit bien clair dans la pensée de l’auteur, et qu’on peut, d’un coup d’œil sûr, saisir le plan, la marche, le but, l’ensemble de son œuvre, découvrir l’enchaînement, la suite et la progression des pensées et des sentiments, et constater l’accord des expressions avec les idées.
Ses Poésies Sacrées surtout, la partie la plus recommandable de ses Œuvres, devinrent, pour le patriarche de la secte, la source d’une foule de plaisanteries, plus dignes, pour la plupart, d’un bateleur de la foire, que d’un homme tel que Voltaire.
Si l’on a pu comparer Hérodote à Froissart, ce n’est point pour le style, c’est pour l’esprit et la marche de l’œuvre.
Walter Scott, le barde écossais, a fini par d’admirables romans et de mauvaises histoires, et si lord Byron eût vécu plus longtemps, la seconde partie de ses œuvres se composerait sans doute de discours au parlement, de compositions historiques et d’impressions de voyage, comme il est avenu de Lamartine et de Victor Hugo.
Ce sont des projets qui manquent de réalité, d’accomplissement, comme l’Espagne manque de châteaux : c’est effectivement le pays du monde où, par suite des longs ravages qu’y exercèrent les Maures, on en aperçoit le moins dans la campagne ; à cet égard, on pourrait consulter les Œuvres choisies de Pasquier, t.
La meilleure édition de ses œuvres a été donnée chez Le Normand (1808, 6 vol. in-8°) : elle est précédée de l’éloge de l’auteur par Lebeau.
Descartes, Œuvres, t.
» (Œuvres choisies.)
Enfin, à quarante ans, après une maladie noire causée par ses longues épreuves, il publie les Études de la nature (1784), œuvre originale dont le succès le tire de l’indigence et le rend le favori de l’opinion.
Augustin Thierry juge l’œuvre historique de M.
Il veut que, outre la propriété et la justesse, qui sont plutôt un défaut évité qu’une beauté acquise, il y ait dans ses œuvres un certain nombre de mots qui frappent et qui piquent l’attention de l’auditeur. […] Cette forme de la poésie latine du moyen âge, si calomniée, plutôt par l’ignorance que par l’esprit du système, déjà imitée en français, au xiie siècle, par Alexandre de Paris et par Hélinant, son confrère en poésie, continua à vivre dans les œuvres de Ronsard, de Malherbe, de Corneille, de Racine, et elle s’est vue rajeunir dans tous les détails de ses rythmes variés sous la plume de Lamartine et des autres poètes lyriques du xixe siècle.
Une méthode préférable, à mon gré, serait d’étudier, pour chaque nation, non pas seulement les écrivains qui ont prétendu la peindre ex professo, mais aussi celui qui, instinctivement, a le mieux personnifié en lui ses concitoyens, et dont les œuvres, comme un miroir, les reflètent le plus complétement ; de chercher, par exemple, parmi les écrivains grecs, romains, français, anglais celui qui est le plus réellement et le plus complétement anglais, français, romain ou grec.
Sans ce feu, ravi au ciel comme celui de Prométhée , l’art se matérialise, et la poésie descriptive, quelque étincelante qu’elle soit, devient une œuvre purement plastique.
Je réponds qu’il n’est pas rare qu’on délibère sur des intérêts actuels, et que, si le jugement porte toujours sur le passé, il en est fort souvent de même de l’éloge ou du blâme, qui ne sont en définitive qu’une espèce de jugement, sauf la sanction pénale ; d’où il suit aussi qu’il y a presque toujours du démonstratif, c’est-à-dire de l’éloge ou du blâme dans le judiciaire et même dans le délibératif ; que le délibératif, en traitant de l’honnête, peut par la même aborder le vrai et le juste aussi bien que le judiciaire ; que si le beau du démonstratif est purement artistique, c’est resserrer le genre dans des bornes trop étroites ; s’il est moral, il rentre dans le vrai, le juste et l’honnête des deux autres genres ; que, tandis que les deux premiers ont un double élément, d’une part, la destination des œuvres oratoires à telle ou telle tribune, de l’autre la nature des idées, le démonstratif n’a que ce dernier, ce qui jette une sorte de confusion dans la division ; que d’ailleurs si cette division pouvait paraître complète dans l’antiquité, elle ne l’est pas pour nous, car à quel genre rattacher l’éloquence de la chaire, qui n’a assurément rien de judiciaire, qui peut passer pour un mélange du délibératif et du démonstratif, sans être absolument ni l’un ni l’autre, et dont il serait peut-être mieux de faire un quatrième genre que l’on pourrait nommer protreptique ou hortatif ?
Les œuvres de critique et de théâtre de M.
C’est ainsi qu’on attribue à Racine ce qui n’appartient qu’à Virgile, et qu’on s’attend toujours à trouver, dans Raphael, des beautés qui se rencontrent plus souvent peut-être dans les œuvres de deux ou trois peintres que dans les siennes.
C’est le modèle du genre qui doit plaire à tous les bons esprits, même aux plus rigides73 : Ce monde-ci n’est qu’une œuvre comique Où chacun fait ses rôles différents.
Les hommes des nouvelles générations, que cette justice tardive leur soit du moins rendue par le moindre et le dernier d’entre eux, les hommes des nouvelles générations ont pieusement et courageusement continué l’œuvre de leurs pères.
L’académicien célèbre que vous remplacez aujourd’hui, et que vous avez si bien caractérisé, après avoir entrepris avec ardeur, et souvent avec force, la grande œuvre de la tragédie, a marqué surtout sa verve originale par des épigrammes qu’il appelait des fables.
Si que je crains que n’ayez rien du nôtre Quand il s’agit de mettre une œuvre au jour, Promettre est un, et tenir est un autre.
C’est surtout l’action ou le récit de l’apologue qui le constitue ce qu’il est, et qui en fait la véritable valeur comme œuvre littéraire. […] Plus tard, et en ne comptant que ceux dont ils avaient les œuvres écrites, les Grecs ont reconnu neuf poètes lyriques115, dont voici les noms par ordre chronologique : Alcman, qui florissait 650 ans avant notre ère ; Alcée, Sapho et Stésichore, vers 600 ; Ibycus et Anacréon, vers 550 ; Simonide de Céos, trente ans plus tard ; Pindare, vers 500, et Bacchylide, une trentaine d’années après lui.
Théologien, philosophe, historien, polémiste, orateur, il est supérieur à toutes les louanges, et plus on étudie ses œuvres, plus on y découvre de profondeur : c’est, comme la nature, une matière infinie de contemplation. […] soyez loué à jamais par vos propres œuvres.
L’unité et la simplicité du plan ont pour but d’empêcher l’auteur de se perdre dans les détails de son œuvre.
Successeur de Régnier, mais plus réglé que lui dans sa marche, sans avoir moins de verve, il compléta l’œuvre de réforme entreprise par Malherbe, Balzac et Vaugelas.
Homme de bien, dont la vie est un exemple comme ses œuvres sont des modèles, aussi cordial dans l’éloge que sincère et vif dans le blâme, il a l’autorité d’un censeur et d’un juge.
Bien qu’il ait le don des métamorphoses, et s’oublie lui-même pour être tour à tour chacun de ses acteurs, il nous découvre aussi pourtant sous ses œuvres la cordialité d’une âme généreuse, éclairée, tolérante, indulgente, digne de n’avoir jamais eu d’autres ennemis que les envieux et les vicieux.
Je suis certaine encore que vous ne perdrez jamais le souvenir de ce que vous devez à ceux qui vous ont dirigé dans l’École que vous quittez, et principalement à ce Citoyen vertueuxa que ses grandes qualités ont, pour ainsi dire, associé à l’œuvre immortelle de ce règne.
Votre oeuvre révolte ma raison, je méconnais votre talent, et le livre me tombe des mains.
Remercions l’illustre poëte de la gracieuse autorisation qui nous a permis d’emprunter quelques pages à ses œuvres.
Le dogme de l’immortalité de l’âme et des récompenses ou des peines éternelles après la mort a fait de ces éloges une œuvre absolument nouvelle, dont l’antiquité païenne ne pouvait avoir aucune idée. […] Patin, sont des morceaux très remarquables, et qui, s’ils ne prouvent pas qu’un concours fasse jamais naître des ouvrages de premier ordre, montrent au moins que cette institution n’est pas non plus stérile, et qu’elle peut produire, même en assez grande quantité, des œuvres honorables pour notre littérature.
Bien qu’il s’oublie lui-même pour être, tour à tour, chacun de ses acteurs, il nous découvre aussi pourtant, sous ses œuvres, la cordialité d’une âme généreuse, éclairée, tolérante, indulgente, digne de n’avoir jamais eu d’autres ennemis que les envieux et les vicieux.
Marmontel, littérateur connu surtout par ses œuvres critiques, naquit en 1723, et mourut en 1799.
88Près du cirque Emilien, 89un ouvrier unique-en-ce genre 90et reproduira les ongles, 91et imitera avec l’airain 92les cheveux souples : 93malheureux dans l’ensemble de son œuvre, 94parce qu’il ne saura point former un tout. […] Horace n’avait donné à son œuvre que ce titre bien plus modeste et plus vrai : Epistola ad Pisones.
Vous me donnâtes l’autre jour les Œuvres de Voiture ; j’ai à vous demander une chose de bien plus grande importance. […] Vous êtes encore plongés dans un profond sommeil, et déjà l’homme de charité, devançant l’aurore, a recommencé le cours de ses bienfaisantes œuvres. […] Chacun sera traité suivant ses œuvres. […] Alors Dieu, qui protège tous les hommes, envoya l’ange de la mort pour recueillir et apporter à ses pieds les bonnes œuvres du vieillard. […] Le messager céleste s’envola alors précipitamment apportant à son maître les bonnes œuvres du vieillard, qui jouit dès ce moment d’un bonheur éternel.
Ce monde-ci n’est qu’une œuvre comique, Où chacun fait des rôles différents.
Peut être est-ce la partie de ses œuvres la plus sûre de ne pas périr.
— Vous ne l’êtes que trop, repris-je, et vous feriez beaucoup mieux de parler en galant homme. » (Méré, Œuvres posthumes.)
À l’extrémité de cette terrasse, mon père, me montrant le spectacle du ciel et de la nature, m’apprenait à admirer les œuvres de Dieu et à bénir son nom. […] Tandis qu’il était occupé à cette grande œuvre, une sédition s’éleva un jour contre lui ; quelques personnes, mécontentes de ses réformes, l’attaquèrent ; il fut forcé de se réfugier dans un temple. […] Première scène : aux premières lueurs de l’aurore, rencontre d’Artabane et de son fils dans un vestibule du palais ; inquiétude du jeune homme ; trouble du coupable ; enfin il avoue à son fils ce qu’il a fait et ce qu’il va faire ; « c’est dans l’intérêt d’Arbace qu’il a agi ; » il le supplie, il lui ordonne de le laisser libre d’achever son œuvre. […] Arrivée du roi mérovingien dans le cloître où Clodoald s’est confiné avec quelques amis, partageant son temps entre la prière, les œuvres de bienfaisance et le travail des champs. […] Il fait ressortir ce que le fait a d’odieux ; un Français contraint à une œuvre déshonorante ; un prêtre obligé de donner la mort à un homme.
Elle est dite complexe, lorsque le sujet ou l’attribut ou l’un et l’autre se trouvent modifiés : le ciel dont vous contemplez l’immensité, est l’œuvre de Dieu, ou bien est une œuvre qui n’a point d’égale. […] Rends-toi à mes instances, plutôt que de succomber à l’œuvre. […] Qu’un peintre veuille composer un tableau, il se préoccupera d’abord du dessin, il observera ensuite les proportions et terminera l’œuvre en lui donnant le coloris convenable. […] Qui pourrait entendre, sans frémir, les mugissements de l’incendie, les hurlements des mourants, les vœux de la religion mêlés aux cris du désespoir et aux imprécations de la rage, jusqu’au moment terrible où le vaisseau s’enfonce, l’abîme se referme et tout disparaît. » Le moyen de former, de façonner son style à cette cadence, à cette mélodie qui fait le charme et la beauté du discours oratoire, c’est de l’étudier dans la nature, ou du moins, dans les œuvres de ceux qui y ont puisé leurs modèles.
Ces harangues dont l’histoire ancienne abonde sont presque entièrement l’œuvre de l’historien lui-même ; quelques mots ça et là seulement ont été conservés par tradition. […] En vain pour déguiser l’imperfection de votre œuvre, lui donnez-vous le titre pompeux de traité de littérature.
De tout temps il s’est élevé des hommes qui, mettant sans façon leur sagesse prétendue à la place de la sagesse éternelle, ont soumis sans pudeur ses œuvres à leur examen, et ses jugements à leurs jugements.
Théologien, philosophe, historien, polémiste, orateur, il est supérieur à toutes les louanges, et plus on étudie ses œuvres, plus on y découvre de profondeur.
Dans Tacite, ses ruses, sa lettre à Sénèque sont l’œuvre d’un écolier sophiste.
Académicien en 1726, il se prépara par des voyages en Allemagne, en Italie et en Angleterre, à recueillir les éléments des œuvres qu’il méditait.
L’homme serait-il donc de ses œuvres jaloux ?
Ses Philippiques sont l’œuvre d’un grand esprit et d’un citoyen courageux.
La Fontaine nous offre aussi dans ses œuvres posthumes, une imitation très bien faite de la description du palais du Sommeil, qu’on lit dans les métamorphoses d’Ovide. […] Ils ont toujours l’œil au-dehors ; et lorsqu’ils voient quelque potentat profiter de nos malheurs, ils font valoir ses prospérités, et publient qu’on doit mettre tout en œuvre pour éterniser ses succès.