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93. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

Le verbe cessent est sous-entendu dans les deux derniers membres de la phrase. […] Il en est de même au futur de certains verbes, comme je prierai ; nous saluerons, qu’on écrit et qu’on prononce : je prîrai, nous salûrons, Dans folies, devient, agréent, etc., l’usage ne permet pas de retrancher l’e muet, et par conséquent ces mots ne doivent être placés qu’à la fin du vers ; 2º Quand il est seul, il s’élide devant une voyelle ou h non aspiré ; Elle flotte, elle hésite ; en un mot, elle est femme.

94. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Préface Ce choix de morceaux destinés à être lus, médités et appris par cœur vient après mille autres excellents recueils qui l’ont préparé ; s’il se recommande à l’attention, c’est par l’exactitude avec laquelle a été réalisé le programme suivant. Tous ces extraits ont été gradués d’après l’ordre de difficulté croissante, avec un tel soin, que par degrés l’esprit peut passer de l’anecdote intime et familière à l’expression la plus noble du sentiment moral et religieux. Pour mettre ces études littéraires d’accord avec les autres études de nos élèves, les sujets contenus dans chaque volume se rattachent autant que possible aux questions d’histoire, aux programmes de sciences, aux ouvrages des auteurs classiques grecs, latins et français qui sont imposés à chaque classe. Ces rapports concourent à l’unité de l’instruction, facilitent le travail de la mémoire et donnent le goût et l’habitude de l’ordre et de la méthode ; par là toutes les parties de l’enseignement peuvent se soutenir et se compléter. En adoptant l’ordre logique des sujets, de préférence à l’ordre chronologique des auteurs, il a été possible de rapprocher un poète d’un orateur, un ancien d’un moderne ; rapprochement fécond qui contient plus d’une leçon de goût et provoque la curiosité critique du lecteur.

95. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Mais cette extrême simplicité de forme, ce rapport presque invariable des trois termes, sujet, verbe, attribut, dans une construction uniforme, seraient loin de suffire aux développements et aux transformations infinis de la pensée et du sentiment.

96. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Le français nomme d’abord le sujet du discours, ensuite le verbe, qui est l’action, et enfin l’objet de cette action : voilà la logique naturelle à tous les hommes ; voilà ce qui constitue le sens commun317.

97. (1881) Rhétorique et genres littéraires

1° Exorde L’exorde (en latin exordium, du verbe exordiri, commencer) est la partie du discours par laquelle l’orateur entre en matière et cherche à se concilier la bienveillance de ses auditeurs.

98. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Suite de la quatrième partie. Lecture XXXII. De la composition d’un discours. — Du raisonnement. — Du pathétique. — De la péroraison. Depuis que nous traitons des parties diverses qui entrent dans la composition d’un discours régulier, nous avons déjà examiné l’introduction, la division et la narration ou l’explication. Nous allons actuellement nous occuper de l’argumentation ou raisonnement.

99. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

En effet, ils ont l’œil ferme, le front haut, le verbe arrogant, et un ensemble si peu modeste et si peu composé que les auditeurs les plus indulgents en sont eux-mêmes péniblement affectés.

100. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

La grammaire, du verbe et du nominatif, Comme de l’adjectif avec le substantif, Nous enseigne les lois.

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