Un discours qui est partout ajusté et peigné, sans mélange et sans variété, où tout frappe, tout brille, un tel discours cause plutôt une espèce d’éblouissement qu’une véritable admiration : il lasse et il fatigue par trop de beautés, et il déplaît à la longue à force de plaire. […] En plaçant les mots vraiment Dieu à la fin des deux premiers hémistiches, le poète a une intention évidente, c’est de faire ressortir par la répétition et la rime la force de la véritable crainte de Dieu. […] Quand la césure est employée avec goût, elle produit de véritables beautés : L’univers ébranlé s’épouvante. — Le Dieu De Rhodope ou d’Athos réduit la cime en feu.
Que celui-ci prenne son sujet dans un fond véritable, ou qu’il l’invente absolument, il faut toujours que le tout soit vraisemblable, c’est-à-dire que les diverses parties de l’action se succèdent de manière à ne heurter en rien la croyance ou le jugement des spectateurs. […] Elle s’étend quelquefois à une pièce entière et devient ainsi une véritable comédie d’une certaine espèce.
des riches peut-être, rassasiés de faux plaisirs, mais ignorant les véritables ; toujours ennuyés de la vie, et toujours tremblants de la perdre ; peut-être des gens de lettres, de tous les ordres d’hommes le plus sédentaire, le plus malsain, le plus réfléchissant, et par conséquent le plus malheureux. […] Voilà, monsieur, je vous le jure, la véritable cause de cette retraite, à laquelle nos gens de lettres ont été chercher des motifs d’ostentation, qui supposent une constance, ou plutôt une obstination à tenir à ce qui me coûte, directement contraire à mon caractère naturel.
Du véritable but de l’instruction. […] Demandez-lui ce qui lui plaît, et pourquoi cela lui plaît : il ne pourra pas aisément en rendre compte, ni en dire les véritables raisons ; mais le sentiment fait à peu près en lui ce que l’art et l’usage font dans les connaisseurs. […] Mais, si la piété des grands est glorieuse à la religion, c’est la religion toute seule qui fait la gloire véritable des grands. […] Que les plaisirs des sens sont inférieurs à ceux de l’esprit, et qu’il est véritable que la proportion des maux est celle-là même des biens qui les finissent111. […] On ne souhaite point cela en les lisant : car chacun d’eux s’exprime dans les termes les plus assortis au caractère de ses sentiments et de ses idées : ce qui est la véritable marque du génie.
Guénard franchit les temps et arrive à l’époque où Descartes fonda parmi nous le règne de la véritable philosophie, et posa en même temps les principes sûrs qui doivent diriger l’esprit humain dans l’étude de cette grande science de l’homme.
Mais c’est là qu’il commence à observer avec la plus grande adresse, et les ménagements les plus délicats, que l’on donne à la popularité des acceptions bien étranges quelquefois, et bien éloignées surtout de la véritable ; qu’il n’y voit, lui, qu’un zèle sincère pour les intérêts du peuple ; mais que d’autres la faisaient servir de masque à leur ambition personnelle, etc.
Mais dans la bouche de ces hommes turbulents et pervers, qui font de la tribune un piédestal pour leur vanité et leur ambition, cette éloquence oublie son but véritable, et dégénère en fléau ; elle soulève les passions avides et ignorantes, égare les esprits de la multitude et bouleverse l’ordre des sociétés.
Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre.