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231. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Messieurs, je vous présente un sage Qui suit la raison pure, et méprise l’usage ; Il n’épargne aucun soin pour servir un ami, En lui serrant la main.

232. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »

« Prince, tu vas attaquer des peuples qui ne sont vêtus que de peaux, qui mangent ce qu’ils peuvent, la stérilité de leur pays ne leur permettant pas de manger ce qu’ils veulent ; des peuples qui ignorent l’usage du vin, et n’ont que de l’eau pour boisson ; qui ne connaissent ni les figues, ni aucun autre fruit agréable.

233. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

« Pourquoi avez-vous, ô mon Dieu, donné l’usage de la parole aux hommes ?

234. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Je vous ai déjà dit que les Grecs avaient réglé par des lois l’usage de l’éloquence ; mais je ne vous ai pas énuméré les précautions qu’ils avaient prises contre elle, ou plutôt contre eux-mêmes.

235. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Pour donner cependant à cette prose correcte et élégante un certain vernis poétique, il fallut bien recourir à l’usage des figures ; et l’antithèse dans les choses et dans les mots devint le cachet particulier du style de Voltaire.

236. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Un édifice grec1 n’a aucun ornement qui ne serve qu’à orner l’ouvrage ; les pièces nécessaires pour le soutenir ou pour le mettre à couvert, comme les colonnes et la corniche, se tournent seulement en grâce par leurs proportions : tout est simple, tout est mesuré, tout est borné à l’usage.

237. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Telle était ma situation dans cet étroit séjour ; je n’y faisais qu’un bruit importun à presque tout le monde, et je ne pouvais, comme à Londres ou à Édimbourg, rencontrer ces hommes supérieurs qui savent tout juger et tout connaître, et qui, sentant le besoin des plaisirs inépuisables de l’esprit et de la conversation, auraient trouvé quelque charme dans l’entretien d’une étrangère, quand même elle ne se serait pas, en tout, conformée aux sévères usages du pays. […] La parole est l’instrument de la poésie ; la poésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui faire exprimer la beauté idéale. […] Frédegonde mit en usage, pour gagner l’esprit de ces hommes, toute son adresse et tous les prestiges de son rang : elle les fit venir auprès d’elle, leur parla de ses malheurs et de son peu d’espoir, joignit à ses propos gracieux des boissons enivrantes ; et, quand elle crut les avoir en quelque sorte fascinés, elle leur proposa d’aller à Vitry assassiner le roi Sighebert. […] En effet, au bout de quelques générations, ce qui était le génie d’un homme devient le bon sens du genre humain, et une nouveauté hardie se change en usage universel.

238. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

C’est un usage qui a été suivi par tous les poètes épiques, de choisir un personnage pour l’élever au-dessus des autres, et en faire le héros du poème.

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