Disciple et ami (deux titres alors inséparables) du plus grand philosophe de la Grèce, Platon a fait de la doctrine de Socrate, son maître, l’âme, le fonds et le mérite de ses ouvrages.
[Notice] Né en 1632, à Pernes, dans le comtat d’Avignon, d’une famille d’artisans, Fléchier fut l’un de ceux qui, sous un roi habile à juger les hommes et à les placer à leur rang, se créèrent leur noblesse par leur supériorité personnelle et montrèrent que le mérite allait devenir en France le premier des titres.
L’œuvre est divisée en sept livres qui rappellent les cercles d’un enfer Dantesque ; ils ont pour titres : Misères, princes, chambre dorée, feux, fers, vengeances, jugement.
Wailly a retouché celle des plus belles Oraisons, et en a publié une nouvelle édition, sous le titre d’Oraisons choisies de Cicéron : elle mérite d’être lue. […] On sent que ces éloges doivent varier suivant le rang, les titres, les dignités, les ouvrages de la personne qui en est l’objet. […] On en a donné un recueil sous le titre de Harangues choisies, tirées des historiens latins Salluste, Tite-Live, Tacite et Quinte-Curce : elles sont fort bien traduites.
A ce compte, ni Thémistocle, ni Périclès n’avaient été orateurs ; et, en effet, il ne craignait pas de leur refuser ce titre. […] « Si je voulais acquérir le titre d’orateur, dit Henri IV aux notables de Rouen, j’aurais appris quelque belle et longue harangue, et vous la prononcerais avec assez de gravité. » Mais le Béarnais connaît trop les hommes pour avoir besoin de chercher sa rhétorique dans les livres. […] Mais la violente amour que je porte à mes sujets, et l’extrême envie que j’ai d’ajouter ces deux titres à celui de roi me font trouver tout aisé et tout honorable. » Le moyen de ne pas être attendri par une péroraison aussi touchante, et de rien refuser à un prince si débonnaire !
Par là il a mérité ce jugement de La Harpe, qui a placé ses ouvrages entre les titres de la gloire nationale : « Il est du petit nombre des écrivains originaux qui ont donné à l’idiome qu’ils maniaient le caractère de leur génie, en même temps qu’ils l’appropriaient à des sujets nouveaux. » 1.
Et ne savez-vous point avec toute la France D’où ce titre d’honneur a tiré sa naissance, Et que la vertu seule a mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’à moi fait passer dans leur sang ? […] Que cependant Félix5 m’immole à ta colère ; Qu’un rival plus puissant éblouisse ses yeux6 ; Qu’aux dépens de ma vie il s’en fasse beau-père, Et qu’à titre d’esclave il commande en ces lieux : Je consens, ou plutôt j’aspire à ma ruine.
Segrais, traducteur des Géorgiques de Virgile ; c’était alors un titre à l’Académie. […] ne vous reposez point sur vos descendants pour le soin de votre mémoire et pour la durée de votre nom : les titres passent, la faveur s’évanouit, les dignités se perdent, les richesses se dissipent, et le merite dégénère.