Ce même parallèle s’offrait naturellement à Fontenelle, dans l’éloge académique du czar, et voici comme il s’en est tiré : « En 1700, le czar, soutenu de l’alliance d’Auguste, roi de Pologne, entra en guerre avec Charles XII, roi de Suède, le plus redoutable rival de gloire qu’il pût jamais avoir.
Cette étude doit être soutenue et tempérée par la méditation attentive de nos écrivains, et par l’examen des ressemblances de génie, et des différences de situation, de mœurs, de lumières, qui les rapprochent ou les éloignent de l’antiquité.
Le dénouement est l’événement qui termine l’action ; il doit être préparé de loin, mais sans être prévu : l’intérêt ne se soutient que par l’incertitude qui plane sur le sort des personnages et sur l’intrigue. […] Le style de la tragédie doit être clair, vif, soutenu, et revêtu partout d’une noble simplicité.
Villemain a tracé du commencement du règne de Louis XIV : Un roi plein d’ardeur et d’espérance saisit lui-même ce sceptre qui, depuis Henri le Grand, n’avait été soutenu que par des favoris et des ministres. […] Cette belle page, dont le style est soutenu périodique et noble, nous offre la description du cirque où l’action va s’accomplir ; la reine Isabelle de Castille vient embellir de sa présence cette fête si chère aux Espagnols, et qui se termine par le triomphe des toréadors et la défaite de leur fière victime.
Quelques-uns des beaux-arts, qui dépendent moins essentiellement de la liberté, se soutinrent quelque temps encore.
Soutenu… tenues.
Mais c’est une grande satisfaction pour un jeune homme aussi bien né que vous l’êtes, de s’être mis en état de sentir la frivolité des raisonnements qu’on se donne la liberté de faire contre la religion, et de bien comprendre que le système de l’incrédulité est infiniment plus difficile à soutenir que celui de la foi, puisque les incrédules sont réduits à oser dire, ou qu’il n’y a point de Dieu, ce qui est évidemment absurde ; ou que Dieu n’a rien révélé aux hommes, ce qui démenti par tant de démonstrations et de faits qu’il est impossible d’y résister : en sorte que quiconque a bien médité toutes ces preuves trouve qu’il est non-seulement plus sûr, mais plus facile de croire que de ne pas croire, et rend grâces à Dieu d’avoir bien voulu que la plus importante de toutes les vérités fût aussi la plus certaine, et qu’il ne fût pas plus possible de douter de la vérité de la religion chrétienne, qu’il l’est de douter s’il y a eu un César ou un Alexandre… Pour ce qui est de l’étude de la doctrine que la religion nous enseigne, et qui est l’objet de notre foi ou la règle de notre conduite, c’est l’étude de toute notre vie, mon cher fils : vous en êtes déjà aussi instruit qu’on le peut être à votre âge, et je vois avec joie que vous travaillez à vous en instruire de plus en plus ; je ne puis donc que vous exhorter à vous y appliquer sans relâche.
Il n’avait que huit mille fantassins et mille cavaliers ; il fallait se soutenir contre une armée supérieure, contre le nom du roi de Suède et contre la crainte naturelle que tant de défaites inspiraient aux Saxons.