Ce royaume n’avait que deux sortes d’ennemis qu’il dût craindre, les huguenots et les Espagnols. […] Veut-on que tout un public s’abuse sur ces sortes de choses, et que chacun n’y soit pas juge du plaisir qu’il y prend ? […] Retranchez ces quatre sortes de pécheurs de cette assemblée sainte, car ils en seront retranchés au grand jour. […] L’île, dans sa petitesse, est tellement variée dans ses terrains et ses aspects, qu’elle offre toutes sortes de sites et souffre toutes sortes de cultures. […] Dieux, verrons-nous toujours des malheurs de la sorte ?
Aussi, bien loin de nous choquer, ces sortes de comparaisons nous plaisent-elles dans leurs ouvrages ; et nous les regardons avec raison comme un de ces ornements indispensables, sans lesquels La poésie est morte ou rampe sans vigueur. […] Quant à ceux qui se prosterneraient devant ces sortes de beautés, si elles appartenaient à Homère, à Young ou à Ossian, mais qui ont bien formellement résolu de ne rien admirer dans les écrivains sacrés, nous n’avons rien à leur opposer : nous nous bornons à les plaindre, d’interdire à leur imagination le plaisir que lui procureraient de pareilles lectures ; et à leur âme, le charme consolant qu’elles ne manqueraient pas d’y répandre.
Pour soutenir l’attention dans un ouvrage, il est nécessaire que le fond puisse captiver l’intérêt du lecteur, de telle sorte qu’on désire vivement voir ce que deviennent les personnages qui sont en action. […] Les preuves sont de deux sortes : intrinsèques quand elles sont tirées du fond même du sujet, extrinsèques quand elles ne lui appartiennent qu’accessoirement.
Si nous avons le front triste, c’est que nous la voyons. » « Vivez, jeunes élèves, avec la pensée de cette pente que vous descendrez comme nous Faites en sorte surtout de ne pas laisser s’éteindre dans votre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui rend visible, par delà les ombres du dernier rivage, l’aurore d’une vie immortelle. » 2. […] L’éloquence de ces pages est une sorte de mépris irrité contre le vice que Fénelon voudrait extirper jusqu’en ses racines.
Je trouvais en moi un vide inexplicable que rien n’aurait pu remplir, un certain élancement de cœur vers une autre sorte de jouissance, dont je n’avais pas d’idée, et dont pourtant je sentais le besoin. […] Alors l’esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas : je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers ; je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j’aimais à me perdre en imagination dans l’espace, mon cœur, resserré dans les bornes des êtres, s’y trouvait trop à l’étroit ; j’étouffais dans l’univers ; j’aurais voulu m’élancer dans l’infini. […] Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela… Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade sans m’apercevoir que j’étais las.
Dès qu’il est question d’espace, une sorte d’excès de son étendue, dans un sens quelconque, est inséparable de l’idée de grandeur qu’on y attache : figurez-vous un objet sans limites, et vous en ferez sur-le-champ un objet sublime.
L’auteur l’exprime ordinairement lui-même par une sorte de sentence courte et frappante, qu’il place au commencement ou à la fin du récit.
Quant aux évolutions, voici en quoi elles consistent : à la première strophe, les choreutes vont de droite à gauche, à la première antistrophe, de gauche à droite, dans un temps égal ; et ils continuent de la sorte jusqu’à la fin du chant, à moins qu’ils ne le terminent, comme dans les chœurs lyriques, par une nouvelle mélodie, appelée épode, qui se chante en repos la face tournée vers les spectateurs, litres évolutions se font sur un pas rythmé qui constitue une sorte de danse appelée ἐμμέλεια : parfois même on a recours à des danses plus vives, quand les chants du chœur sont plus passionnés. […] Il ne cessa, pendant ce temps, de continuer ses poésies ; les Tristes sont une sorte de complainte sur ses malheurs et ses souffrances qu’il envoie à sa femme ou à ses amis. […] De plus, l’histoire exacte et vraisemblable leur était inconnue ; tout événement qui remontait à un certain nombre d’années était, par le fait même, raconté, célébré avec toutes sortes de circonstances fabuleuses qui exaltaient l’imagination et prêtaient à la poésie. […] C’est ce qui m’a fait comprendre l’histoire comme une sorte de protestation morale destinée à flétrir le mal et à immortaliser le bien18. — Adieu. […] Mais quand les acteurs sont arrivés à la scène de la rupture entre le comte et don Diègue, la vivacité du dialogue, cette lutte d’invectives courtes et incisives, les répliques accablantes et dignes du vieillard ont inspiré à tout l’auditoire une admiration muette ; une sorte de stupéfaction nous empêchait d’applaudir.