Acomat dit à Roxane pour la décider à la révolte contre Amurat : Déclarons-nous, madame, et rompons le silence : Fermons-lui, dès ce jour, les portes de Byzance ; etc. […] Je veux passer sous silence les turpitudes et les infamies de sa jeunesse.
. — Belle fourrure, répond le chevalier, pour un chasseur habile ; et il chemine en silence.
Son ombre eût pu encore gagner des batailles : et voilà que dans son silence son nom même nous anime ; et ensemble il nous avertit que, pour trouver à la mort quelque reste de nos travaux, et n’arriver pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. » Servez donc ce Roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d’eau donné en son nom3, plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu ; et commencez à compter le temps de vos utiles services du jour que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant.
Gardez-vous de dire que cela a été omis et passé sous silence. […] Hor. — Conticere (tacere cum), garder un profond silence, se taire tous ensemble.
Grand Roi, si jusqu’ici, par un trait de prudence, J’ai demeuré, pour toi, dans un humble silence.
Acomat dit à Roxane, pour la décider à la révolte contre Amurat : Déclarons-nous, madame, et rompons le silence : Fermons-lui, dès ce jour, les portes de Byzance ; Et, sans nous informer s’il triomphe ou s’il fuit, Croyez-moi, hâtons-nous d’en prévenir le bruit. […] Tantôt l’expression est recherchée et contournée ; Son éloquence accorte, enchaînant avec grâce L’excuse du silence à celle de l’audace, En ternes trop choisis accusait le respect D’avoir tant retardé cet hommage suspect.
L’inaction m’est à charge et le silence auquel je suis réduit, est un tourment pour moi. […] Toutefois, Messieurs, ces souffrances même que nous a coûté le long enfantement de notre liberté, ces affronts dévorés en silence, ce sang que tant de Français ont répandu pour la défense de leurs droits, tout cela ne doit-il pas nous unir par d’indissolubles liens aux hommes qui sous d’autres cieux poursuivent une œuvre semblable à la nôtre, et qui, à travers les mêmes péripéties douloureuses, combattent le même combat ?
Il s’avance aux pieds des aigles, le silence règne parmi la foule ; Eudore prend la coupe, les évêques se voilent la tête de leurs robes, les confesseurs poussent un cri, la coupe tombe des mains d’Eudore ; il renverse les aigles, et se tournant vers les martyrs, il dit : Je suis chrétien !