Mais aucun de ces grands hommes n’avait eu la présomption de se croire capable seul d’une semblable entreprise.
N’écrivez, ne parlez que par amour de l’art, par amour du vrai, par amour de vos semblables.
Je vois d’autres personnes auprès de moi, d’une semblable nature : je leur demande s’ils sont mieux instruits que moi ; ils me disent que non, et sur cela, ces misérables égarés5, ayant regardé autour d’eux et ayant vu quelques objets plaisants6, s’y sont donnés, et s’y sont attachés.
Les fragments, les petites pièces inachevées surtout, semblables à des ébauches de bas-reliefs avec des figures presque terminées et d’autres seulement dégrossies par le ciseau, donnèrent d’excellentes leçons en laissant voir à nu le travail et l’art du poëte.
Comment, demandera-t-on, peut-il exister un ouvrage semblable ? […] Quelques-uns ont des personnages semblables à ceux du poème épique et une action d’une aussi haute importance ; mais ils n’en ont ni les fictions ni le merveilleux.
Voici comment Bossuet a réussi à faire passer dans le récit d’un songe de la princesse Palatine, les mots poule et chien, et à les rendre dignes de la majesté de l’oraison funèbre : Dieu, dit-il, qui fait entendre ses vérités en telles manières et sous telles figures qu’il lui plaît, continua de l’instruire, comme il a fait Joseph et Salomon ; et durant l’assoupissement que l’accablement lui causa, il lui mit dans l’esprit cette parabole si semblable à celle de l’Évangile. […] Cependant, dit Quintilien, il coule avec douceur, semblable à une belle rivière qui roule tranquillement une eau claire et pure, et que bordent des forêts verdoyantes et de délicieuses campagnes.
L’étude des règles est très importante pour tout homme qui veut perfectionner ses talents naturels et dominer ses semblables. […] C’est par le style en effet que l’homme se révèle, se distingue, se sépare de ses semblables. […] Il s’émeut, et semblable à l’instrument terrible, Qui recule au moment qu’il vomit le trépas. […] Le but de l’histoire est d’instruire l’homme en lui faisant connaître ses semblables, les causes et les effets des divers événements, les exemples de vertu qui ont honoré les peuples ou les particuliers, les funestes influences que le crime a toujours exercées sur les hommes et sur les nations. […] Le but moral de la tragédie est de perfectionner notre sensibilité, de nous apprendre à gémir sur le malheur, à être moins confiants dans la prospérité, plus doux et plus généreux envers nos semblables.
Cette merveille rappelle le souvenir d’un objet semblable dont parle Mme de Sévigné dans une de ses lettres à Mme de Grignan (4 décembre 1673) : « On disait l’autre jour à M. le Dauphin qu’il y avait un homme à Paris qui avait fait pour chef-d’œuvre un petit chariot traîné par des puces.