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101. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »

Dans toutes les sciences, l’Angleterre a compté des hommes profondément instruits.

102. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »

Instruit dans les sciences de la Grèce, de l’Italie et de l’orient, où il avait beaucoup voyagé, Clément d’Alexandrie faisait entrer dans ses compositions cette masse de connaissances souvent mal digérées.

103. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »

Cette expression n’ayant point encore un sens bien déterminé, j’aurais dû dire science ; car ce mot s’applique mieux et plus souvent aux idées théoriques, aux ouvrages didactiques.

104. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -

Mais, s’il vous peult embarquer une fois et tenir en ses pieges, vous n’en sortirez qu’il ne vous ait arraché le plus beau et le meilleur de vostre creditance, ou sa science de chicanner luy fauldra12 au besoing.

105. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21

L’écrivain est supérieur ; fin, poli, profond, il excelle par la science du monde, le persiflage élégant, la raillerie délicate, l’épigramme mordante, et la concision expressive.

106. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

C’est ce qui fait que toute l’Europe apprend vos écrits ; et, quelque peine qu’ait l’Italie d’abandonner tout à fait l’empire, elle est prête à vous céder celui de la politesse et des sciences. […] Le cardinal avait représenté au monarque, pour le porter à créer cette institution qui devait être durable, parce qu’elle était parfaitement en harmonie avec l’esprit français, « qu’une des principales marques de la félicité d’un Etat était que les sciences et les lettres y fleurissent en honneur, aussi bien que les armes, puisqu’elles sont un des principaux instruments de la vertu ». — Le vieux Caton, remarque à ce sujet un des académiciens les plus distingués de nos jours, disait déjà, en parlant de la race ingénieuse et forte d’où est sortie notre France : Duas res gallica gens industriosissime persequitur, rem militarem et argute loqui ; « la nation gauloise est singulièrement habile à pratiquer deux choses, le métier des armes et le beau langage. » 5.

107. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

Je flétris des vieux mots la science frivole, Et c’est moi qui donnai Newton à l’univers. » 2.

108. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11

Nous avons trois adjectifs qui expriment seuls une comparaison : meilleur, au lieu de plus bon, qui ne se dit pas ; moindre, au lieu de plus petit ; pire, au lieu de plus mauvais : comme, la vertu est meilleure que la science ; le mensonge est pire que l’indocilité.

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