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104. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Il faut admirer avec quel esprit de sage indépendance Pascal s’élève ici contre la servitude d’un respect aveugle pour l’autorité. […] Elle n’avait pas encore éloigné ses sages ministres.

105. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Devait-il même se résigner à ces sages transitions qui mènent sans secousse d’un objet à un autre ? […] Deux ans après (1709), Le Sage essayait avec un rare bonheur la comédie de caractère. […] Dans Turcaret, Le Sage flétrit courageusement les scandaleuses fortunes des traitants et leurs mœurs corrompues. […] Mais si Le Sage manque de sévérité morale, il mérite, comme observateur et comme peintre, d’avoir une place entre La Bruyère et Molière. […] Si Dieu existe, il est parfait ; s’il est parfait, il est sage, puissant et juste ; s’il est sage et puissant, tout est bien ; s’il est juste et puissant, mon âme est immortelle ; si mon âme est immortelle, trente ans de vie ne sont rien pour moi, et sont peut-être nécessaires au maintien de l’univers.

106. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529

Victor Hugo a dit de Casimir Delavigne :   « Sa vie fut d’un sage : il avait tracé un cercle autour de sa destinée, comme il en avait tracé un autour de son inspiration.

107. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »

Platon, Aristote, et mille autres sages enseignèrent les principes et les lois de la morale.

108. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »

Bacon, distinguant les divers sens du mot poésie, choisit justement pour sa division des sciences i celui que j’indique ici ; à ce point qu’il rejette du genre des poèmes les satires, les élégies, les épigrammes et les odes, pour les renvoyer à la philologie et à l’art de l’orateur ; et, au contraire, il regarde comme appartenant à la poésie toutes les histoires fictives, et, par conséquent, les romans, les contes, les fables, les emblèmes des anciens sages et les paraboles des livres saints.

109. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

Ce monde a un auteur parfaitement sage et bon.

110. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

Cicéron, Quintilien, et le sage, l’estimable Rollin, qui pense et s’exprime souvent comme ces grands hommes, ont défini les figures, en général, de certains tours, de certaines façons de s’exprimer qui s’éloignent de la manière commune de parler. […] L’art du pilote est tout ; et, pour dompter les vents, Il faut la main du sage et non des ornements. […] Elle enflamme les yeux de cette ardeur qui touche ; D’un sourire enchanteur elle anime la bouche, Passionne la voix, en adoucit les sons, Prête ces tours heureux, plus forts que les raisons, Inspire, pour toucher, ces tendres stratagèmes, Ces refus attirants, l’écueil des sages mêmes ; Et la nature enfin y voulut renfermer Tout ce qui persuade, et ce qui fait aimer41.

111. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

ta muse aisément s’en console, Louis ne te fit point un luxe de sa cour ; Mais le sage t’accueille en son humble séjour ; Mais il le fait son maître, en tous lieux, à tout âge, Son compagnon des champs, de ville, de voyage ; Mais le cœur te choisit, mais tu reçus de nous, Au lieu du nom de Grand, un nom cent fois plus doux ; Et, qui voit ton portrait, le quittant avec peine. […] Le sage t’accueille en son humble séjour, rappelle le plaisir qu’on éprouve à lire ses ingénieux apologues. […] Ce roi n’aimait point le fabuliste, mais le sage l’accueille, mais il le fait son maître ; mais le cœur le choisit, mais il reçoit de nous le nom par excellence.

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