Le mot classique, pris en ce sens, parait chez les Romains, où il signifiait les citoyens de la première classe, qui possédaient un revenu déterminé. […] madame, toutes nos langues modernes sont sèches, pauvres et sans harmonie, en comparaison de celles qu’ont parlées nos premiers maîtres, les Grecs et les Romains.
Sa nature stoïcienne le portait par une affinité secrète vers les Romains et les Espagnols. […] Je la voudrais pour eux perdre dans un combat ; Je sais quel en est l’heur, et quelle en est la gloire : Des aïeux de Décie on vante la mémoire ; Et ce nom, précieux encore à vos Romains, Au bout de six cent ans lui met l’empire aux mains. […] Il y a en elle de la Romaine.
Un ânier, son sceptre à la main, Menait en empereur romain Deux coursiers à longues oreilles. […] Nous signalerons une partie du discours de Junon aux Dieux, dans l’ode Justum et tenacem ; le discours que le paysan du Danube adresse aux Romains, par La Fontaine, et ces paroles si véhémentes de Joad à l’apostat Mathan, dans Athalie : Où suis-je ? […] Nous mentionnerons le début de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Celui qui règne dans les cieux… ; un passage du sermon de Fénelon pour l’Épiphanie, relatif à Mgr Pallu, évêque d’Héliopolis, missionnaire en Chine : Empire de la Chine… ; l’admirable prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma voix…, et ces autres vers de Racine : Le jour annonce au jour… ; le discours de Norma aux Gaulois pour les exciter à prendre les armes contre les Romains : Oui, les Dieux à notre esclavage…, par Soumet ; un passage de la Prière, de Lamartine : L’univers est le temple…, et une strophe de la Méditation sur le génie, adressée à M. de Bonald : Assis sur la base immuable.
Aussi gasconne que latine et gauloise, sa langue allie la vigueur romaine à la gaillardise du patois périgourdin. […] Ie me tiens à cheval sans desmonter, et sans m’y ennuyer, huit et dix heures, Vires ultra sortemque senectæ 5 : nulle saison m’est6 ennemie, que7 le chauld aspre d’un soleil poignant8 ; car les ombrelles9, dequoy, depuis les anciens Romains, l’Italie se sert, chargent plus les bras qu’ils ne deschargent la teste.
On y trouve principalement les règles du genre dramatique chez les Romains.
Antithétique, elle s’adresse à l’esprit plutôt qu’à l’oreille, elle choque les mots contre les mots pour en faire mieux jaillir l’opposition des pensées : Romains contre Romains, parents contre parents, Combattaient follement pour le choix des tyrans.
On verra les faisceaux romains abattus devant la croix de Jésus. Les Juifs feront la loi aux Romains : ils recevront dans leurs États des lois étrangères qui y seront plus fortes que les leurs propres ; ils verront sans jalousie un empire s’élever au milieu de leur empire, des lois au-dessus de leurs ; un empire s’élever au-dessus du leur, non pour le détruire, mais au contraire pour l’affermir.
Tels furent, chez les Romains, Tacite, Sénèque quelquefois, et les deux Pline, dont le jeune appartient à ce chapitre de notre ouvrage, par son panégyrique de Trajan, que nous allons examiner.