L’Europe, qui avait pris les armes contre la République française, les a posées ; votre nation reste seule, et cependant le sang va couler encore plus que jamais.
La conviction cependant est un moyen que l’orateur ne doit point négliger : c’est une des routes qui conduisent le plus sûrement au cœur ; et l’on ne reste pas persuadé longtemps d’une vérité dont on n’était pas convaincu.
Au reste, la grande et peut-être l’unique règle de l’éloquence populaire, est de s’accommoder au naturel, au génie, au goût du peuple à qui l’on parle : c’est ce que Démosthène et Cicéron avaient parfaitement senti, et ce qu’ils ont scrupuleusement observé.
Quelquefois encore les propres expressions du héros qu’on fait parler, sont tellement consacrées par la reconnaissance ou par l’admiration, que ce qu’il reste de mieux à faire au poète ou à l’historien, c’est de les rapporter textuellement.
Au reste, cette réserve à prononcer marque un esprit très-sage, qui ne veut poser ni les bornes de l’art ni celles du génie. » (La Harpe, Analyse de la Poétique d’Aristote.
Au reste, cet hémistiche fait partie de quatre vers (269-272) que le scholiaste signale comme interpolés ὑπό τινος τῶν βουλομένων πρόϐλημα ποιεῖν.
Leur gazouillement, faible encore, est plus lent et plus doux que dans le reste de la journée : il se sent de la langueur d’un paisible réveil. […] La Fontaine, dans Philémon et Baucis, voulant prouver que ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux, met en opposition le sort de l’ambitieux et celui du sage : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux : Ces deux divinités n’accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu’un plaisir peu tranquille ; Des soucis dévorants c’est l’éternel asile, Véritables vautours que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet, L’humble toit est exempt d’un tribut si funeste, Le sage y vit en paix et méprise le reste ; Content de ces douceurs errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il lit au front de ceux qu’un vain luxe environne Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. […] L’Enthymème est un syllogisme dans lequel on n’exprime que la première des prémisses ; la seconde, c’est-à-dire la mineure, reste dans l’esprit.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.