Entre les moissonneurs plus de joyeux propos ; Il est temps que midi sonne enfin le repos.
Pour me faire croire ignorant, vous avez tâché d’imposer aux simples, et, de votre seule autorité, vous avez avancé des maximes de théâtre dont vous ne pourriez, quand elles seraient vraies, déduire les conséquences que vous en tirez ; vous vous êtes fait tout blanc d’Aristote, et d’autres auteurs que vous ne lûtes ou n’entendîtes peut-être jamais, et qui vous manquent tous de garantie ; vous avez fait le censeur moral, pour m’imputer de mauvais exemples ; vous avez épluché les vers de ma pièce, jusqu’à en accuser un manque de césure : si vous eussiez su les termes de l’art, vous eussiez dit qu’il manquoit de repos en l’hémistiche.
Cependant après le travail opiniâtre d’une semaine entière, un peu de repos leur suffit. […] On l’accuse d’avoir sacrifié à cette ambition le repos de l’État, en perpétuant la guerre pour perpétuer son autorité ; la vie de ses ennemis, dont aucun n’échappa, dit-on, à sa vengeance, et les devoirs les plus justes de la reconnaissance, en persécutant une reinea exilée, autrefois sa bienfaitrice.
Prends du repos, ma fille, et calme tes douleurs. […] M’ordonner du repos, c’est croître2 mes malheurs.
N’outrons rien ; mais admettons, avec Aristote, qu’une prose trop harmonieuse, trop rythmique serait ridicule, par cela seul qu’elle passerait les limites qui la séparent de la poésie : ποίημα γὰρ ἕσται ; mais qu’une prose totalement dénuée du charme de l’harmonie, serait également défectueuse, parce qu’elle n’offrirait point à l’oreille le repos qu’elle attend et dont elle a besoin : τὸ δὲ ἄῤῥυθμον, ἀπέραντον.
Elle voit certaines gens, elle prend des bouillons, parce que Dieu le veut ; elle n’a aucun repos ; sa santé, déjà très-mauvaise, est visiblement altérée : pour moi, je lui souhaite la mort, ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une telle perte.
C’est un point arrêté2, que tout ce que nous sommes, Issus de pères rois et de pères bergers, La Parque également sous la tombe nous serre3 : Et les mieux établis4 au repos de la terre N’y sont qu’hôtes et passagers5.
Est-ce l’amour de vos biens particuliers, est-ce le désir du repos qui vous possède ? […] Ainsi, Romains, pour ces motifs, et pour d’autres encore, permettez-moi de jouir du repos, de diriger mes affaires personnelles, afin que je m’occupe de mes intérêts domestiques et que je ne périsse pas épuisé de fatigue. […] Et cela, quand ils auraient pu se tenir en repos et laisser la Sicile en proie aux ravages, aux dévastations de vos ennemis ! […] Vous représenterez Pyrrhus et Cinéas faisant valoir, sous la forme d’un dialogue, le premier, les glorieuses récompenses et la conquête du monde que promet la guerre ; le second, les avantages certains de la paix et la douceur du repos. […] Puisses-tu, animé d’une généreuse inspiration, assurer le repos de tous !