Des buissons de sureau remplissaient les salles désertes où venaient se réfugier quelques merles. […] Si tout est silence et repos dans les savanes, de l’autre côté du fleuve, tout ici1, au contraire, est mouvement et murmure : des coups de bec contre le tronc des chênes, des froissements d’animaux qui marchent, broutent ou broient entre leurs dents les noyaux des fruits ; des bruissements d’ondes, de faibles mugissements, de sourds beuglements, de doux roucoulements, remplissent ces déserts d’une tendre et sauvage harmonie.
Ce n’est pas une eloquence molle, et seulement sans offense : elle est nerveuse et solide, qui ne plaist pas tant, comme elle remplit et ravit ; et ravit le plus les plus forts esprits. […] Ie veulx que les choses surmontent, et quelles remplissent de façon l’imagination de celuy qui escoute, qu’il n’ayt aulcune souvenance des mots. […] Tout est à vous, Messieurs, qui nous tenez le pied sur la gorge et qui remplissez nos maisons de garnisons. […] Il fut l’esprit mêlé à ce foudre qui a rempli l’Allemagne de feux et d’éclairs, et dont le bruit a été entendu par tout le monde. […] C’est de là qu’il faut nous relever, non de l’espace et de la durée que nous ne saurions remplir.
Il fut l’esprit mêlé à ce foudre qui a rempli l’Allemagne de feux et d’éclairs, et dont le bruit a été entendu par tout le monde. […] C’est pour l’éducation du grand Dauphin, confié à ses soins, qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvrages : jamais il n’écrivit que pour remplir un devoir. […] C’est moi qui vais remplir jusques à un point tout ce qui en est écrit. […] ils peuvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre cœur vide. […] Il entra dans les ordres, mais ne remplit pas les fonctions du sacerdoce.
Il n’est pas nécessaire cependant, pour remplir le but que je me propose, de parcourir chacun d’eux dans le plus grand détail ; je ne considère ici que les plaisirs qui résultent pour le goût, des productions littéraires.
Vous passez pour un prodige, et je ne doute pas que l’Espagne ne se trouve un jour aussi vaine6 de vous avoir produit, que la Grèce d’avoir vu naître ses sages7 » Ces paroles furent suivies d’une nouvelle accolade8 qu’il me fallut essuyer, au hasard d’avoir le sort d’Anthée9 Pour peu que j’eusse eu d’expérience, je n’aurais pas été la dupe de ses démonstrations ni de ses hyperboles ; j’aurais bien connu à ses flatte ries outrées que c’était un de ces parasites1 que l’on trouve dans toutes les villes, et qui, dès qu’un étranger arrive, s’introduisent auprès de lui pour remplir leur ventre2 à ses dépens ; mais ma jeunesse et ma vanité m’en firent juger tout autrement.
« S’il y a une occasion au monde, où l’âme pleine d’elle-même, soit en danger d’oublier son Dieu (premier membre), c’est dans ces postes éclatants, où un homme, par la sagesse de sa conduite, par la grandeur de son courage, par le nombre de ses soldats, devient comme le Dieu des autres hommes (second membre) et rempli de gloire, en lui-même, remplit tout le reste du monde d’admiration, d’amour ou de frayeur » (troisième membre). […] Tel est cet endroit d’un Sermon du Père Bourdaloue : « Tout l’Univers est rempli de l’esprit du monde : on juge selon l’esprit du monde : on agit et l’on se gouverne selon l’esprit du monde : le dirai-je ?
Les appartements d’une maison exigent de la régularité dans leur distribution, pour la commodité de ceux qui l’habitent ; mais un jardin, qui ne doit être que beau, remplirait bien mal son objet s’il avait la méthodique uniformité d’une maison.
Et que vous servira d’avoir tant écrit dans ce livre, d’en avoir rempli toutes les pages de beaux caractères, puisqu’enfin une seule rature doit tout effacer ?