Le même défaut se fait remarquer dans la métaphore suivante : La victoire affaiblit vos remparts désolés ; Du sang qui les inonde ils semblent ébranlés. […] 2° C’est le défaut que l’on pourrait remarquer dans les lignes qui suivent ; dans la France industrielle, M. […] Il est à remarquer que le plus communément les verbes de la narration sont au présent : ce qui rend le style plus rapide, plus animé.
Partout, en Italie, le catholicisme a hérité du paganisme ; mais le Panthéon est le seul temple antique à Rome qui soit conservé tout entier, le seul où l’on puisse remarquer dans son ensemble la beauté de l’architecture des anciens et le caractère particulier de leur culte. […] Au nord-ouest s’étendait la tribu des Cynosures, par où j’étais entré à Sparte, et où j’ai remarqué le long mur. […] Une douzaine de chevaux à demi sauvages paissaient çà et là une herbe flétrie ; un pâtre cultivait dans un coin du théâtre quelques pastèques : et à Magoula, qui donne son triste nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de cyprès. […] — Je prie Votre Majesté de remarquer, répondit l’évêque, que c’est l’Évangile du jour, comme le prouve le calendrier. » Le roi parut profondément touché, et continua ses prières avec un redoublement de ferveur. […] Né en 1796 au hameau des Pontets, près de Mouthe, sur l’une des chaînes du Jura, il se fit remarquer de bonne heure au collège de Dijon par d’heureuses dispositions ; mais ce ne fut qu’à l’École normale, où il entra en 1814, que M.
Examinez ceux qui se sont acquis depuis un quart de siècle un nom dans les lettres et même dans les arts, et vous remarquerez que le plus souvent leur premier succès a été le signal d’une décadence graduelle.
Je le remarquai bien dès le premier discours qu’il composa.
Je le remarquai bien dès la première homélie qu’il composa. […] En fermant la bouche, je jetai les yeux vis-à-vis de moi, et je remarquai aisément que mon applaudissement122 n’y plaisait pas, et peut-être mon remerciement encore moins. […] Je remarquai que notre géomètre y fut reçu de tout le monde avec empressement. […] Il est naturel, on l’a remarqué, qu’un grand écrivain prenne plus ou moins pour type involontaire son propre talent. […] Je remarquerai seulement que le bon sens et la simplicité sont les caractères dominants de ses écrits.
Que si vous prenez la peine de lire ce livre55, ou que vous le fassiez lire par ceux des vôtres qui en auront le plus de loisir, je vous prie de remarquer les fautes, qui sans doute s’y trouveront en très-grand nombre. […] Et enfin, les autres se tuent315 pour remarquer toutes ces choses, non pas pour en devenir plus sages, mais seulement pour montrer qu’ils les savent ; et ceux-là sont les plus sots de la bande, puisqu’ils le sont avec connaissance, au lieu qu’on peut penser des autres qu’ils ne le seraient plus, s’ils avaient cette connaissance. […] Mais laissons à la rhétorique cette longue et scrupuleuse énumération, et contentons-nous de remarquer en théologiens que Dieu ayant formé l’homme, dit l’oracle de l’Écriture, pour être le chef de l’univers, d’une si noble institution, quoique changée par son crime, il lui a laissé un certain instinct de chercher ce qui lui manque dans toute l’étendue de la nature. […] Remarquez : elle n’est pas détruite, elle se règle ; il ne faut plus d’éperon, presque plus de bride ; car la bride ne fait plus l’effet de dompter l’animal fougueux ; par un mouvement, qui n’est que l’indication de la volonté de l’écuyer, elle l’avertit plutôt qu’elle ne le force, et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi dire, qu’écouter : son action est tellement unie à celle de celui qui le mène, qu’il ne s’ensuit plus qu’une seule et même action 577. […] Je le dirai encore : tout plaît, hormis la révérence703 ; je vous en dirai davantage après souper ; car je remarquerai bien des choses que je n’ai pu voir encore.
L’abbé d’Olivet a fait remarquer avec raison le défaut de clarté du vers suivant de Racine. […] Ces distinctions du genre simple, du genre tempéré et du genre sublime ne pouvaient être omises dans un traité sur le style ; cependant, il est bon de remarquer qu’aucun de ces genres ne se trouve ordinairement seul dans un ouvrage.
Il faut remarquer aussi le choix et la beauté des autres expressions : le mot stabat, convenant si bien à un enfant qui est toujours sur pied, et qui devait, à plus forte raison, dans la circonstance présente, être debout à côté de son père ; puis cette alternative d’amusements si bien exprimée par l’adverbe modò répété deux fois ; la beauté de ce fréquentatif captabat, qui peint si bien l’empressement du jeune enfant à saisir les plumes que le vent avait emportées ; puis aussi cette cire qu’on voit s’amollir sous la pression de ses petits doigts ; enfin, le choix de cette épithète mirabile, convenant si bien à ce travail qui était une merveille. […] Venez donc auprès de nous ; cet autel nous protégera tous, ou nous mourrons ensemble. » (Nous laissons aux maîtres le soin de faire remarquer les principales beautés de ce passage, que la meilleure traduction ne saurait reproduire.)