Mais cet écrivain est généralement regardé comme un des plus judicieux de l’antiquité. […] Les militaires instruits le regardent comme un chef d’œuvre. […] Voltaire, dans son Histoire de Charles XII, roi de Suède, regardée comme le meilleur de tous ses ouvrages historiques.
Le Phrygien Ésope, qu’on a regardé à tort comme l’inventeur de l’apologue, légua aux Grecs la sagesse orientale de ses fables, mais de vive voix et sans rien écrire ; il fit sentir le premier la puissance de ce moyen oratoire, auquel il dut sa célébrité.
Puisque de légitimes désirs de réformes ont préoccupé de nos jours la conscience publique sur tout ce qui regarde l’éducation et l’instruction, il fallait mettre au premier rang de ces réformes un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intelligences que des modèles accomplis sous le rapport moral ainsi que sous le rapport littéraire.
Quand je regarde et pense à l’avenir, J’ay bon vouloir de sage devenir Mais sans support je ne puis retraire La ou sçavez. […] C’est dans les Bergeries, le plus renommé de ses ouvrages au xvie siècle, le pied sur un perron, le coude sur un balustre, qu’il regarde, respire et chante les abeilles et les roses. […] … Aveugle, ouvre tes yeux ; regarde, miserable, Que ta condition est pauvre et peu durable. […] Cil qui veut scurement par ce goufre ramer, Sage, ne doit jamais cingler en haute mer, Ains cotoier la rive, ayant la loi pour voile, Pour vent le Saint Esprit, et la foi pour Étoile… Echele366 qui voudra les étages des Cieux ; Franchisse qui voudra d’un saut ambitieux Les murs de l’univers367 ; et, bouffi d’arrogance Contemple du grand Dieu face à face l’Essance… Il me plait bien de voir cette ronde machine Comme estant un miroir de la face divine ; Il me plait de voir Dieu, mais comme revêtu Du manteau de ce Tout, témoin de sa vertu368 ; Car si les rais ardens que le cler soleil darde Ebloüissent les yeux de cil qui les regarde, Qui pourra soutenir sur les Cieux les plus clers Du visage de Dieu les foudroyans éclers ?
On doit donc regarder comme faux et inadmissible le principe, d’après lequel Wailly prétend que les verbes nuire, médire, parler, danser, jouer, partir, venir, sont des verbes actifs. […] Je remarquerai ici que les verbes devenir, paraître, sembler, etc., servant à ce même usage que le verbe être, sont aussi regardés comme des verbes substantifs. […] Quoique la préposition soit un mot simple, cependant ces expressions, à couvert de, en présence de, en dépit de, à cause de, et autres semblables, sont regardées comme des prépositions, qu’on appelle composées. […] Quoiqu’elle soit un mot simple et unique, il y a beaucoup d’expressions qu’on regarde comme des conjonctions composées.
— J’ignore ce que veulent et ce que demandent, trop ouvertement néanmoins pour le laisser ignorer à personne, ceux qui ne sont pas satisfaits encore d’un si déplorable malheur ; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaitent ceux qui ne regardent que votre majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour passion que sa seule gloire.
Un demi-tyran serait indigne d’être regardé mais l’ambition, la cruauté, la perfidie, poussées à leur plus haut point, deviennent de grands objets.
Il est raisonnable de croire que si Virgile, Cicéron et Racine eussent écrit avant Homère, Démosthène et Corneille, les premiers seraient regardés aujourd’hui comme créateurs et pères de genre, si je puis m’exprimer ainsi.