Fléchier, après avoir célébré dans sa jeunesse la gloire de Louis XIV1 2, eut la douleur de mourir au moment où tous les fléaux réunis semblaient conspirer la ruine d’une monarchie qu’il avait vue si brillante.
Sous le sceptre de ces deux reines sévères, les mots sont constamment constitués des mêmes lettres, et sympathisent naturellement quand ils se réunissent pour ; former des phrases et exprimer des propositions.
Tous ces objet n’étaient point revêtus de ces riches teintes de pourpre, de jaune doré, de nacarat1, d’émeraudes, si communes le soir dans les couchants de ces parages ; ce paysage n’était point un tableau colorié : c’était une simple estampe, où se réunissaient tous les accords de la lumière et des ombres.
Nul doute que la théorie, séparée de la pratique, ne soit d’une utilité médiocre ; mais réunies et enseignées simultanément par un maître habile, la théorie et la pratique se prêtent un mutuel secours. […] C’est à lui que nous empruntons la définition suivante de l’esprit : « Ce qu’on appelle esprit, c’est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici, l’abus d’un mot que l’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un rapprochement délicat entre deux idées peu communes ; c’est une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en effet ; c’est l’art, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l’une à l’autre ; c’est celui de ne dire qu’à moitié sa pensée, pour la laisser deviner. » Veut-on voir l’esprit de madame de Sévigné dans une narration pleine de vivacité et d’enjouement ? […] Quelles perfections ne réunissait-elle point pour être à mon égard, par différents caractères, plus chère et plus précieuse ?
Mais s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en forme un tout, un système par la réflexion, l’établira, sur des fondements inébranlables, des monuments immortels.
Ce n’est donc que depuis environ trente siècles que la puissance de l’homme s’est réunie à celle de la nature, et s’est étendue sur la plus grande partie de la terre : les trésors de sa fécondité jusqu’alors étaient enfouis, l’homme les a mis au grand jour ; ses autres richesses, encore plus profondément enterrées, n’ont pu se dérober à ses recherches, et sont devenues le prix de ses travaux.
Lorsque chacun est placé avant le régime du verbe, on met leur après chacun : = ces braves officiers ont fait chacun leur devoir : = le maître a réuni ses écoliers, et leur a dicté à chacun leur thème. […] Nous nous sommes réunis à propos : = avant que ce procès soit jugé, vous vous serez l’un et l’autre déterminés à le finir : = doutez-vous que cette femme ne se soit réduite, par ses folles dépenses, à une extrême misère ? […] Je dis réunis, déterminés, réduite, défendues, parce que les pronoms, nous, vous se, sont les régimes simples de ces participes qu’ils précèdent. C’est comme si l’on disait : nous avons réuni nous ; vous aurez déterminé vous ; cette femme ait réduit elle ; ces troupes auroient défendu elles.
Réunissez les traits que j’ai séparés pour les opposer l’un à l’autre. […] Réunissez ce que j’ai disjoint. […] Je réunissais les gens et leur prouvais qu’ils étaient des sots. — Par. […] Non, il doit recueillir son dernier soupir, réunir ses ossements à ceux de son époux. […] Toutes ces qualités sont réunies dans Callidore.