Le matin Le voile du matin sur les monts se déploie : Vois, un rayon naissant blanchit la vieille tour ; Et déjà, dans les cieux, s’unit avec amour, Ainsi que la gloire à la joie, Le premier chant des bois1 aux premiers feux du jour.
S’il fallait porter le deuil des royaumes qui passent, et des pouvoirs qui expirent, les peuples, depuis Nemrod, n’auraient pas eu d’autres vêtements, et nous entendrions encore, au fond de l’Orient, tinter les glas de ces grandes funérailles ; le bruit lugubre de ces premières morts nous arriverait de tombeau de roi en tombeau de roi, comme d’écho en écho ; « et pourtant, dit le Seigneur Dieu, c’est moi qui ai abattu ces chasseurs d’hommes, parce que j’ai eu pitié de la terre ».
Moi-même, renonçant à mes premiers desseins, J’ai vécu, je l’avoue, avec des souverains1.
Familiarité hardie, pathétique ingénu, poésie de l’expression, brusques saillies d’imagination, élans impétueux, je ne sais quoi de vif et de soudain ; tel est le caractère de ses premiers sermons : ils ont le feu de la jeunesse, et une grâce de nouveauté qui ravit.
L’homme d’esprit, de mérite, ou de valeur, devient en un instant un génie de premier ordre, un héros, un demi-dieu.
Servius Tullius les avait mis dans la sixième classe, et on ne prenait des soldats que dans les cinq premières.
Et saint Paul, parlant aux premiers chrétiens déjà persécutés, haïs, moqués, leur disait cependant : Notre gloire .
La Subjection ressemble beaucoup à l’occupation, comme on va le voir dans cet endroit de l’Oraison funèbre du premier Président de Lamoignon para Fléchier.