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81. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Le poème dramatique est une imitation, ou, pour en mieux parler, un portrait des actions des hommes ; et il est hors de doute que les portraits sont d’autant plus excellents qu’ils ressemblent mieux à l’original. […] Si nous ne pouvons la renfermer dans ces deux heures, prenons-en quatre, six, dix ; mais ne passons pas de beaucoup les vingt-quatre heures, de peur de tomber dans le dérèglement et de réduire tellement le portrait en petit, qu’il n’ait plus ses dimensions proportionnées et ne soit qu’imperfection42. […] L’histoire ne peint que l’homme, et le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne deviendra sublime que quand il fera le portrait des plus grands hommes, quand il exposera les plus grandes actions, les plus grands mouvements, les plus grandes révolutions ; et, partout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave.

82. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -

Tableau de mœurs ou la caricature se mêle au portrait, et l’invective à la raison, elle reflète ce qu’il y eut d’horrible et de risible dans cette explosion de folie qui précéda le règne d’Henri IV, « Le seul roi dont le peuple ait gardé la mémoire. » Dans certaines parties impérissables, c’est un modèle d’ironie, de dialectique véhémente et de virils accents mis au service d’une cause, alors nationale, dans une ville ruinée, affamée, fiévreuse et à demi repentante, qui attendait l’avénement de la poule au pot.

83. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Gresset, dans son Ode à Virgile, parlant de l’églogue, veut Qu’en industrieuse Bergère, Elle dépeigne les forêts, Mais sur une toile légère, Sans des coloris indiscrets ; Et que jamais le trop d’étude N’y contraigne aucune attitude, Ni ne-charge trop les portraits. […] Les vices ou les ridicules de l’humanité doivent y être : exposés dans tout leur jour par des peintures vives et naturelles, des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, sans que les personnes y soient nommées ou désignées. […] Il ne déchire jamais : il pique avec finesse ; et les portraits qu’il fait, même dans le genre odieux, ont toujours quelque chose d’agréable. […] Mais voyez dans le début de l’ode que j’ai analysée, ce sublime portrait de l’homme ferme et constant dans le bien.

84. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Portraits et parallèles. Un portrait est la description du corps, de la figure, etc. d'une personne. […] Le poëte, l'orateur et l'historien font également des portraits. portrait d'un personnage du lutrin.

85. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

On rapprocherait avec intérêt de ce morceau le portrait que Tite-Live a tracé d’Annibal (lib. 

86. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

Il a excellé particulièrement dans le portrait et dans les tableaux d’histoire.

87. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »

Le premier de ces ouvrages est littéralement une galerie de portraits.

88. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Son portrait n’est pas flatté. […] Si vous en distinguez un parmi vous qui ressemble à ce portrait, n’est-ce pas lui que vous désignez de préférence ? […] Voilà votre système de guerre. » Est-ce un orateur qui s’exprime ainsi, ou n’est-ce pas plutôt un peintre qui vous offre le portrait des fils dégénérés de la vieille Athènes ?

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