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273. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Il n’est pas rare que le dissertateur, le romancier, le poète, dans la vue d’instruire, de plaire ou de toucher, donnent des définitions étendues et ornées, qu’ils entrent dans des détails, fassent des comparaisons, mettent sous les yeux des exemples, opposent plusieurs tableaux entre eux, rapportent toutes les circonstances d’un événement, et, de même, s’appuient sur les témoignages, la renommée, la loi, etc. […] Dans la poésie, il ne s’agit pas du poète, mais de ses personnages.

274. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

On peut voir son article des Oiseaux imitateurs : « Aucun des oiseaux n’est susceptible de la perfectibilité d’espèce ; ils ne sont aujourd’hui que ce qu’ils ont été, que ce qu’ils seront toujours, et jamais rien de plus, parce que, leur éducation étant purement individuelle, ils ne peuvent transmettre à leurs petits que ce qu’ils ont eux-mêmes reçu de leurs père et mère : au lieu que l’homme reçoit l’éducation de tous les siècles… » On peut comparer aussi ce que Buffon a dit des castors, qui ont été célébrés par le poëte Roucher dans le cinquième chant de son poëme des Mois.

275. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Ses personnages ont une physionomie si distincte qu’ils s’imposent invinciblement à la mémoire ; et bien qu’ils soient contemporains du poëte, tous les âges se reconnaissent en eux : ce sont des types qui demeureront à jamais.

276. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

Ce fut son système qui égara son talent, et le poëte valut mieux que le docteur.

277. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

Son style d’ordinaire simple et nu serait parfois brusque et sec, s’il n’avait de temps en temps des saillies de poëte, des traits lumineux qui font éclair, et découvrent des horizons lointains.

278. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Représentez-vous, en effet, dans une enceinte ou siégeaient jusqu’à dix mille juges, choisis par le sort dans tous les rangs du peuple, quel trouble des tableaux pareils à celui-là auraient jeté dans les âmes, puisque, même dépouillés de l’action et du prestige de la scène, ces vers du poëte ont encore aujourd’hui un accent qui nous pénètre.

279. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Anacréon, né à Téos, en Ionie, excellent poëte lyrique, a laissé des vers pleins de grâce et de délicatesse. […] Louis Arioste, poète italien très-célèbre (1474-1533), auteur de Roland furieux, grand poëme en quarante-six chants, fut aimé des ducs de Ferrare, qui l’employèrent dans diverses négociations et le chargèrent d’emplois importants. […] A ce nom, la fureur des brigands fait place à des témoignages d’admiration et de respect ; ces hommes, qui auraient été sans pitié pour le gouverneur, se font un honneur de rendre la liberté au poëte. […] Salvator Rosa, habile musicien et excellent poëte, est surtout célèbre comme peintre.

280. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

L’auteur n’avait, disait-il, excepté de cette métaphore que les poètes et les philosophes, c’est-à-dire, selon lui, les deux espèces les plus incorrigibles, et, par cette raison, les plus immuables dans leur forme.

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