Avant tout, je voudrais n’exclure personne entre les dignes ; chacun y serait à sa place, depuis le plus libre des génies créateurs, et le plus grand des classiques sans le savoir, Shakespeare, jusqu’au tout dernier des classiques en diminutif, Andrieux. […] Plus tard la place est occupée ; les affaires, les soucis, les soins de chaque jour la remplissent, et il n’y a plus guère moyen qu’avec un trop grand effort de repousser la vie présente qui nous envahit de tous côtés et qui nous déborde, pour aller se reporter en idée à trois mille ans en arrière1.
Soyez donc pour lui autant de pères, à la place d’un seul qu’il avait, en lui inspirant les meilleurs principes. […] Il faut incendier toutes les places qui ne sont pas assez défendues par l’art ou par leur position naturelle ; car elles peuvent devenir des retraites dans lesquelles se réfugieront ceux qui ne veulent pas du service militaire, ou elles peuvent être utilisées par les Romains, pour y amasser des vivres et du butin. […] dit Crésus, mon bonheur à moi te paraît-il donc si peu digne d’estime, que tu ne me places pas sur le même niveau que de simples particuliers ? […] Étrangers au crime, tranquilles au sein d’une longue paix, nous avons été dispersés par les premières fureurs de la guerre ; maintenant, les membres désunis reprennent leur place, Pour nous dédommager de l’Hespérie perdue, les Dieux nous accordent les forces du monde entier. […] D’ailleurs, les villes et les places fortes de l’Afrique ne sont ni entourées de murs, ni construites sur des montagnes ; situées en plaine, sans fortifications, alarmées par la crainte d’une ruine prochaine, toutes seront disposées à s’associer à notre expédition.
Il travaillait encore à diminuer ce chef-d’œuvre de précision, quand il apprit du fond de sa province qu’il y avait une place vacante dans l’Académie silencieuse. Quoiqu’il ne fut alors âgé que de vingt-deux ans, quoiqu’un grand nombre de concurrents briguassent la place, il arrive et se présente à la porte de la célèbre académie. […] Alamir, marchant droit à son but, et sans proférer un seul mot, donne le billet suivant à l’huissier de la salle, pour le remettre au président de l’auguste assemblée : « Alamir demande humblement la place vacante. » La cabale et l’intrigue y avaient déjà pourvu, et elle venait d’être accordée au protégé d’un Crésus ignorant. […] Il n’a point été vu d’abord ; car les ministres ont occupés à se partager les bénéfices de leurs charges, et à disposer des places en faveur de leurs parents et unis.
Remuez, votre champs dès qu’on aura fait l’août2 ; Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champs. […] Puisqu’ils vous nuisent à vos pieds1, Vous les aurez sur vos épaules2 » Lors, la Beauce de s’aplanir3, De s’égaler, de devenir Un terroir uni comme glace ; Et bossus de naître en la place, Et monts de déloger des champs. […] Ils ont l’adresse et le courage : S’ils avaient eu l’avidité, Comme vous, et la violence, Peut-être en votre place ils auraient la puissance, Et sauraient en user sans inhumanité. […] Un fabuliste, qui peut disputer aux plus habiles la seconde place, seule ambition des successeurs de La Fontaine, M.
Ce qui est certain, c’est que Sopatros, poëte comique syracusain, que l’on place après Rhinton, nous est connu par un assez long fragment en dialecte attique
Ainsi Boileau, parlant dans un même chant du poème épique, de la comédie et de la tragédie, au lieu de mettre ensemble ces deux derniers poèmes qui sont évidemment de la même nature, place le poème épique entre les deux. […] Au-dessous de Boileau, et à une place très élevée encore, il faut mettre L. […] Il faut donc que la marche de son action, les louanges qu’il donne à ses héros, les situations où il les place, l’intérêt qu’il réunit sur les meilleurs, tout nous dirige vers la vertu, et nous fasse sentir qu’elle seule peut nous procurer le vrai bonheur.
Là, dans un long tissu de belles actions, Il verra comme il faut dompter les nations, Attaquer une place, ordonner une armée, Et sur de grands exploits bâtir sa renommée. […] Quand l’âge dans mes nerfs a fait couler sa glace, Votre rare valeur a bien rempli ma place : Enfin, pour épargner les discours superflus, Vous être aujourd’hui ce qu’autrefois je fus. […] Mélite, Clitandre, la Galerie du Palais, la Veuve, la Suivante, la place Royale, l’Illusion comique.
Il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées, et comme il ne les a ni comparées ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres, et il demeure dans la perplexité. » Il est bien évident, au contraire, que, lorsqu’il aura profondément médité sur le dessein qu’il a conçu, sur le but auquel il tend, lorsqu’il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet, lorsque, en un mot, il se sera fait un plan, cette perplexité cessera ; car la place du premier mot se trouvera déterminée sur ce plan comme celle des autres, et par celle des autres ; le début sera la conséquence de l’ensemble et de l’idée dominante. […] C’est lorsque, en dépit de la conscience de son crime et de l’indignation générale soulevée contre son infamie, Catilina a l’impudeur de se présenter au sénat et d’y prendre sa place ordinaire, que Cicéron fulmine contre lui son ex abrupte classique : Quousque tandem abutere patientia nostra… Il n’est que l’expression du sentiment éveillé dans tous les cœurs par l’audace du coupable.