A ce compte, puisque Figaro répond à tant de sentiments bons et mauvais de notre nature, c’est un personnage qui cessera plutôt d’être joué que d’être applaudi.
Elle supprime tout ce qui est plat, fade et sans couleur ; elle agrandit ou crée les personnages, décrit et peint les objets ; donne aux hommes, aux sentiments, aux actions un caractère idéal ; introduit le merveilleux dans les scènes de la vie humaine. […] Et puisque c’est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l’action d’un honnête homme ? […] « Vous ne sauriez me nier deux choses : l’une, qu’Alceste est dans cette pièce un homme droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne un personnage ridicule. […] À cela je réponds qu’il n’est pas vrai qu’il ait donné cette haine à son personnage : il ne faut pas que ce nom de Misanthrope en impose, comme si celui qui le porte était ennemi du genre humain. […] — Elle détourne le discours de sa marche première, pour l’adresser à un personnage ou bien à un objet inattendu (άπο, στρέφω).
On croirait entendre un personnage du dix-septième siècle1.
Le prince, en tant que prince, n’est pas regardé comme un homme particulier ; c’est un personnage public, tout l’État est en lui, la volonté de tout le peuple est renfermée dans la sienne.
Dans les autres poèmes, l’écrivain ne remplit point le personnage de poète, l’art même consiste à le faire oublier. […] Les images riantes ont aussi leurs grâces particulières, quand elles forment un contraste avec la situation du poète ou de ses personnages ; mais elles doivent être employées avec beaucoup de retenue, parce qu’il s’agit moins ici de peindre des objets gracieux que d’exprimer des sentiments délicats et tendres. […] Nous croyons qu’il serait beaucoup plus convenable, lorsqu’il s’agit de poètes et d’époux chrétiens, de substituer les idées si pures de notre religion et les personnages si augustes qu’elle nous apprend à vénérer et à invoquer, à toutes les friperies mythologiques dont le moindre inconvénient est de frapper par leur invraisemblance.
Elle fait apercevoir, entre des faits disparates au premier coup d’œil, le caractère général qui permet de les rapporter l’un à l’autre ; entre des personnages divers, le point de contact qui les groupe, comme amis ou comme ennemis, autour d’une même idée. […] La tragédie d’Athalie présente autour du personnage principal les caractères variés de Mathan, de Joad, d’Abner, de Josabeth, de Joas.
Laissons de côté le personnage politique, indépendant, mobile, ardent, capricieux, épris de la popularité, royaliste et libéral, aussi embarrassant pour ses amis que redoutable pour ses ennemis. […] Que sont devenus ces personnages qui firent tant de bruit ?
Les personnages de Racine n’empruntent rien de la coupe de l’habit dans les tableaux des premiers peintres, les fonds sont négligés et les costumes inexacts.