/ 183
79. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117

Ces transports déréglés, vagabonde manie, Sont l’accès de la fièvre, et non pas du génie ; D’Ormuzd et d’Ariman ce sont les noirs combats, Où partout confondus, la vie et le trépas, Les ténébres, le jour, la forme et la matière Luttent sans être unis ; mais l’esprit de lumière Fait naitre en ce chaos la concorde et le jour, D’éléments divisés il reconnait l’amour, Les rappelle, et partout, en d’heureux intervalles, Sépare et met en paix les semences rivales. » On ne pouvait exprimer dans un langage plus poétique les avantages de la disposition. […] Dieu susciterait de la race de David le prince de la paix et le libérateur de son peuple, tout ce qui annonce la grandeur de Jésus-Christ arme la malice du tentateur contre son Innocence.

80. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Mais quand je considère cette infinie multitude de peuples qui attend de leur protection son salut et sa liberté ; quand je vois que, dans un état policé, si la terre est bien cultivée, si les mers sont libres, si le commerce est riche et fidèle, si chacun vit dans sa maison doucement et avec assurance2, c’est un effet des conseils3 et de la vigilance du prince ; quand je vois que, comme un soleil, sa munificence porte sa vertu jusque dans les provinces les plus reculées, que ses sujets lui doivent, les uns leur honneur et leurs charges, les autres leur fortune et leur vie, tous la sûreté publique et la paix, de sorte qu’il n’y en a pas un seul qui ne doive le chérir comme un père : c’est ce qui me ravit, chrétiens ; c’est en quoi la majesté des rois me semble entièrement admirable ; c’est en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la terre des marques de sa bonté, ne laissant aucun endroit de ce monde vide de ses bienfaits et de ses largesses4. […] Ainsi, encore que3 les hommes du monde n’aient pas de liberté véritable, étant presque toujours contraints de céder au vent qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d’un certain air de liberté et de paix, en promenant deçà et delà leurs désirs vagues et incertains4.

81. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164

A peine fut réclamée Sa douceur accoutumée, Que d’un sentiment humain Frappé non moins que de charmes4, Il fit la paix ; et les armes Lui tombèrent de la main.

82. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300

Tout cela sent le travail prospère et la paix.

83. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Terminez en assurant votre correspondant que l’âme est en paix dans cette solitude et ramenée involontairement à Dieu. […] N’auras-tu pas toujours la paix de la conscience, les louanges des hommes et l’amour des dieux ! […] Il assiégeait cette  ville lorsque sa mère Véturie vint dans son camp pour le conjurer d’accorder la paix aux Romains. […] Coriolan doit accorder la paix à Rome parce qu’il doit mieux aimer faire le bonheur de sa mère que se venger cruellement. […] Aussitôt tout est remis en question, fortune, paix, victoire, alliances.

84. (1873) Principes de rhétorique française

Sainte institution, s’il en fut jamais et qui fait honte aux Chrétiens, à qui un Dieu venu au monde pour pacifier toutes choses, n’a pu inspirer la charité et la paix. […] Telle est l’acception rigoureuse dans laquelle il faut prendre cette expression et non comme synonyme du mot banalité, comme lorsqu’on dit que la description du lever du soleil ou l’éloge de la paix est un lieu commun. […] Il s’agit de faire l’éloge de la paix : Si la guerre est la cause des plus grands maux, noua devons en chercher le remède dans la paix. […] En voici l’application rigoureuse : Jean V, duc de Bretagne — a tué Olivier Clisson — au moment où il venait de jurer la paix — dans son propre château — pour satisfaire une passion insensée — en abusant de la confiance du connétable — et en le prenant dans un guet-apens. […] Voyez, en effet, vous-mêmes, Athéniens, à quel point d’arrogance il est monté : cet homme vous ôte le choix de la guerre ou de la paix ; il vous menace ; il tient, dit-on, des discours insolents.

85. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34

Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen de s’accorder ensemble, et de voir dans le monde la paix universelle ?

86. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »

Le genre comprend les sermons des prédicateurs, les discours sur les affaires publiques, sur la paix, sur la guerre, sur les finances d’un État, sur la législation.

/ 183