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97. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42

Il prenait d’ordinaire très-bien son parti.

98. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

Il y a loin du jurisconsulte ordinaire et de l’avocat peu marquant, à l’éloquence d’un Messala, au savoir d’un Cascellius : et cependant ils ont leur prix. […] Au lieu de la leçon ordinaire, qui dit : Hoc amet, hoc spernat promissi carminis auctor. […] On peut encore remarquer, avec Bentley, que, dans ces deux vers, tels que la leçon ordinaire les voudrait, le rapprochement de verbiset de verbum, à si peu de distance l’un de l’autre, ne serait rien moins qu’élégant. […] Au lieu de la leçon ordinaire : Et tragicus plerumque dolet sermone pedestri : Telephus et Peleus, etc.

99. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Les figures sont, d’après Cicéron et tous les rhéteurs, certains tours d’expressions et de pensées qui diffèrent du langage ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style plus de force, de grâce, de vivacité ou de noblesse. — Blair définit les figures, une espèce de langage suggéré par l’imagination et par les passions, langage qui au lieu d’énoncer seulement l’idée comme le fait l’expression simple, y ajoute une parure, une espèce de vêtement qui la fait remarquer et qui la décore. […] L’antiphrase est un trope par lequel on emploie une expression, une phrase dans un sens opposé à sa signification ordinaire. […] Ces repos doivent être distribués de manière à ne point gêner le cours ordinaire de la respiration, mais avoir une proportion raisonnable avec la portée de la voix humaine, et être placés à des distances qui aient entre elles une sorte de proportion musicale. […] L’ordre grammatical qui veut le substantif avant l’adjectif, le sujet avant le verbe, n’est pas observé ; mais outre que la suspension légère produite par l’inversion fait sortir de la foule les mots les plus frappants, elle donne encore à la phrase un ton plus vif, comme on peut le voir en la comparant à la construction ordinaire.

100. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »

Mais si, en restreignant ce mot au sens où il se prend pour l’ordinaire, on l’abandonne exclusivement à la poésie proprement dite, on ne concevra plus ce qu’il peut avoir de commun avec l’éloquence de la chaire, par exemple, ou avec celle du barreau.

101. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »

Quoique le roman, tel que nous le comprenons aujourd’hui, soit une véritable création des temps modernes, on peut dire que, dans tous les âges et dans tous les lieux, l’homme s’est plu à sortir en imagination de la vie ordinaire, et à rêver un ordre d’événements plus varié, plus fantastique, plus en harmonie avec ses désirs.

102. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

L’envie est une passion désordonnée qui ne peut souffrir ni grâce ni vertu dans les âmes : il n’y a point d’autorité, point de réputation, point de bonheur qu’elle n’étouffât, si elle pouvait, dès leur naissance Comme elle n’a pas toujours la force en main, elle s’aide de tous les artifices de la langue : soit qu’elle cherche à détruire un crédit qui lui fait ombrage, à ternir une gloire qui brille un peu trop à son gré, à ruiner une fortune dont les débris peuvent servir à grossir la sienne, à décrier une probité qui lui fait obstacle dans ses prétentions, quoique injustes ; le moyen ordinaire et le ressort presque universel dont elle se sert, c’est la médisance et la calomnie : ce sont les préventions qu’elle donne, ce sont les piéges qu’elle tend, ce sont les coups qu’elle frappe contre l’honneur et le repos de ses rivaux.

103. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209

Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le vent alizé du sud-est1 se ralentit, comme il arrive d’ordinaire vers ce temps.

104. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152

Ce participe passé est ici plus vif et plus original que le participe présent, qui serait plus ordinaire et aussi plus régulier, se remuant.

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